Étape4 La Parole, don de Dieu Enjeu : Inlassablement, Dieu sème sa Parole dans le coeur de chacun. L'Esprit de Dieu nous ouvre à la compréhension de cette Parole. Nous pouvons choisir d'écouter Jésus et choisir de mettre nos paroles et nos actes en accord avec lui pour qu'ils puissent porter du fruit.

Question Réponse Une femme de Dieu est avant tout une fille de Dieu. Nous sommes sauvés et devenons enfants de Dieu par une relation en Jésus-Christ Jean 36. Quand nous mettons notre foi en lui pour notre salut, nous devenons une nouvelle créature 2 Corinthiens Dieu nous donne son Esprit, qui agit en nous et nous transforme à l'image de Christ Jean 1 Jean 2 Corinthiens Une femme de Dieu est tout simplement une femme qui a été sauvée par Jésus-Christ et se soumet à l'œuvre du Saint-Esprit en elle. Et dans la pratique, qu'est-ce que cela signifie ? Une femme de Dieu cherche à mieux le connaître, par la lecture de sa Parole, la prière, la communion fraternelle et un enseignement équilibré. Parce qu'elle sait que toute l'Écriture est inspirée de Dieu et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour instruire dans la justice, afin que l'homme de Dieu soit formé et équipé pour toute œuvre bonne » 2 Timothée elle étudie ce que dit la Bible. Elle [s'efforce] de [s]e présenter devant Dieu comme [une femme] qui a fait ses preuves, un ouvrier qui n'a pas à rougir mais qui expose avec droiture la parole de la vérité. » 2 Timothée Elle applique aussi l'exhortation de Jacques Mettez en pratique la parole et ne vous contentez pas de l'écouter en vous trompant vous-mêmes par de faux raisonnements. » Jacques Mettre en pratique la Parole de Dieu implique une vie de prière active. Paul nous exhorte Ne vous inquiétez de rien, mais en toute chose faites connaître vos besoins à Dieu par des prières et des supplications, dans une attitude de reconnaissance. Et la paix de Dieu, qui dépasse tout ce que l'on peut comprendre, gardera votre cœur et vos pensées en Jésus-Christ. » Philippiens De même, 1 Thessaloniciens dit Soyez toujours joyeux. Priez sans cesse, exprimez votre reconnaissance en toute circonstance, car c'est la volonté de Dieu pour vous en Jésus-Christ. » Une femme de Dieu vient à lui avec un cœur reconnaissant et se décharge sur lui de tous ses soucis 1 Pierre Elle a confiance en sa puissance et en son amour. Alors, elle lui apporte son adoration et dépose ses fardeaux devant son trône Hébreux Une femme de Dieu obéit au commandement d'aimer les autres. Elle les édifie et les encourage, sans calomnie, commérage ni mauvaises intentions Éphésiens 1 Pierre Elle est pleine de bonté, de compassion et de pardon Éphésiens Elle aide les autres croyants à porter leurs fardeaux Galates Romains Quand l'occasion se présente, elle cherche à faire du bien à tous, surtout à ceux de la famille de Dieu Galates Elle n'est pas arrogante, mais cultive un esprit d'humilité Romains 16, Philippiens Elle ne se plaint pas et ne provoque pas de vaines querelles et dissensions, mais elle cherche à vivre en harmonie avec les autres Romains 18, Philippiens Une femme de Dieu applique l'enseignement de Pierre Respectez dans votre cœur la sainteté de Dieu le Seigneur. Soyez toujours prêts à défendre l'espérance qui est en vous, devant tous ceux qui vous en demandent raison, [mais] faites-le avec douceur et respect, en gardant une bonne conscience, afin que là même où ils vous calomnient [comme si vous faisiez le mal], ceux qui critiquent votre bonne conduite en Christ soient couverts de honte. Soyez toujours prêts à défendre l'espérance qui est en vous, devant tous ceux qui vous en demandent raison, [mais] faites-le avec douceur et respect, en gardant une bonne conscience, afin que là même où ils vous calomnient [comme si vous faisiez le mal], ceux qui critiquent votre bonne conduite en Christ soient couverts de honte. » 1 Pierre Elle [s'abstient] des désirs de [sa] nature propre qui font la guerre à l'âme » et elle [a] une bonne conduite au milieu des non-croyants, afin que, là même où ils [la] calomnient comme si [elle] fais[ait] le mal, ils remarquent [sa] belle manière d'agir et rendent gloire à Dieu le jour où il interviendra. » 1 Pierre Une femme de Dieu accomplit l'œuvre de Dieu avec ardeur Romains Si elle est âgée, elle est un exemple pour les femmes plus jeunes Tite Elle passe du temps avec d'autres croyants, à les encourager et à se laisser encourager par eux Hébreux Elle est soumise, c'est-à-dire qu'elle fait passer les intérêts des autres avant les siens, ce à quoi tous les chrétiens sont appelés Éphésiens Elle respecte le commandement de Pierre cause du Seigneur, soumettez-vous à toutes les institutions établies parmi les hommes […] En effet, c'est la volonté de Dieu qu'en pratiquant le bien vous réduisiez au silence l'ignorance des hommes dépourvus de bon sens. Comportez-vous en hommes libres, sans faire de la liberté un voile qui couvre la méchanceté mais en agissant au contraire comme des serviteurs de Dieu. Respectez chacun, aimez les frères et sœurs, craignez Dieu, honorez le roi. » 1 Pierre Elle est consciente de sa valeur en Christ Galates et l'imite en renonçant à elle-même. Si elle est mariée, elle laisse son époux diriger la famille Éphésiens 1 Pierre Elle honore ses parents Éphésiens et si elle a des enfants, elle s'occupe bien d'eux Tite 1 Timothée Elle gère bien son foyer, en toute piété Tite Proverbes 31. La beauté d'une femme de Dieu est celle intérieure et cachée du cœur, la pureté incorruptible d'un esprit doux et paisible, qui est d'une grande valeur devant Dieu. » 1 Pierre Enfin, une femme de Dieu est un chef d'œuvre de la création divine, sauvée par sa grâce, par le moyen de la foi Éphésiens et appelée à devenir de plus en plus semblable à Jésus en apprenant à le connaître et à lui obéir. English Retour à la page d'accueil en français Qu'est-ce qu'être une femme de Dieu ?

\n\n\n la femme est la seconde faute de dieu
Ceserait grâce à une disposition merveilleuse qui montre à quel point Dieu se soucie de nous; nous voulons parler de la résurrection d’entre les morts. Voici ce qu’il est dit dans la Bible, en Actes 24:15: “Il va y avoir une résurrection tant des justes que des injustes.”.
Après la question de la Trinité, André Gounelle aborde celle de la divinité de Jésus *, au sujet de laquelle plusieurs de nos lecteurs nous ont demandé des éclaircissements. À cette question, pour ma part, je réponds Non ». Je crois que Dieu se rend présent et agit en Jésus de Nazareth, qu’il me rencontre et me parle à travers lui, mais pas que Jésus soit Dieu. Si, pour moi, il y a du divin en Jésus, il n’est pas lui-même divin ; il est uniquement mais exemplairement humain. Beaucoup estiment que cette conviction va contre l’enseignement évangélique et contre la doctrine généralement admise par les chrétiens. Cette objection ne me paraît pas fondée ; à mon sens, aussi bien le Nouveau Testament que les grands Conciles sont beaucoup plus complexes, nuancés et indécis sur ce point qu’on ne le pense souvent. On trouve dans le Nouveau Testament deux séries d’affirmations. La première suppose une étroite proximité et une union entre Dieu et Jésus, la seconde une distance et une différence. D’un côté, Jésus dit Moi et le Père, nous sommes un » Jn 10,30, qui m’a vu a vu le Père » Jn 14,9, le Père est en moi » Jn 10,38. De l’autre, il déclare Celui qui croit en moi croit non pas en moi, mais en celui qui m’a envoyé » Jn 12,44, le Père est plus grand que moi » Jn 14,28, pourquoi m’appelles-tu bon ? Personne n’est bon, si ce n’est Dieu seul » Mc 10,18. Jésus parle de Dieu comme d’un être distinct, qui se situe au-dessus de lui, qui l’a envoyé, lui a donné une mission, auquel il obéit que ta volonté soit faite, non la mienne », Lc 22,44 et qu’il prie. Il met ainsi l’accent sur l’altérité et la supériorité de Dieu. Mais Thomas, en présence du Ressuscité, lui dit mon seigneur et mon Dieu » Jn 20,28. On pourrait sans peine multiplier les citations et il faudrait longuement discuter de la portée de chacune d’elles. Prises en leur ensemble, elles suggèrent une relation entre Dieu et Jésus qui conjoint une profonde intimité avec une altérité irréductible. En 451, le Concile de Chalcédoine déclare que le Christ est vraiment Dieu et vraiment homme », qu’il unit en une seule personne la nature divine et la nature humaine sans confusion… ni séparation ». La formule complète, hautement complexe, aux termes soigneusement pesés, très balancée en la lisant, on se demande sans cesse si chaque phrase ne nie pas celle qui la précède a été mise au point à la suite de conflits violents et de débats obscurs. Elle demanderait de longues explications sur le contexte historique et de minutieuses analyses des notions utilisées. Elle n’est probablement pas aussi absurde qu’elle ne le paraît à première et souvent à deuxième lecture. En tout cas, elle me semble voir juste en interdisant à la fois d’identifier et de séparer Jésus et Dieu. Elle répète, dans un style qui manque à nos yeux de simplicité et de limpidité, l’idée néotestamentaire d’un lien étroit qui ne supprime pas la différence. Dans le monde antique on connaissait des demidieux » nés de l’union d’un dieu et d’une femme ou d’un homme et d’une déesse, et donc sexuellement fils de Dieu », des dieux déguisés tel Jupiter prenant provisoirement une forme humaine, en général pour séduire une mortelle. On voit parfois affleurer dans le christianisme l’idée de Dieu transformé », Dieu renonçant à sa divinité pour devenir humain, ce qui en ferait, en quelque sorte, un ex Dieu » ou un Dieu démissionnaire. Ces considérations sont étrangères au Nouveau Testament. Quand il nomme Jésus fils de Dieu », cette expression n’a pas grand-chose de commun avec ce que je viens d’évoquer et ne comporte pas d’allusiondirecte à une naissance miraculeuse que l’évangile de Luc présente comme un acte créateur semblable à celui de la Genèse, et non c omme une insémination divine. Tous les humains et toutes les créatures sont des enfants de Dieu et les croyants le sont plus particulièrement Ceux qui sont conduits par l’Esprit de Dieu sont fils de Dieu » Rm 8,14 ; nous sommes tous fils de Dieu par la foi » Ga 3,26. Il ne s’agit nullement d’un statut exceptionnel qui ferait sortir de l’humanité ou qui ajouterait quelque chose à l’humanité. Pour Jésus, on précise qu’il est fils unique », ce qui indique une proximité très forte sans autoriser une quelconque assimilation avec le Père. Au fil des siècles, l’art, la piété populaire, parfois l’enseignement doctrinal ont eu tendance à faire de Jésus un dieu marchant sur terre », en oubliant son humanité ou en la réduisant à une apparence illusoire. On est passé du Fils de Dieu » à Dieu le Fils », ce qui n’est pas du tout la même chose. Proclamer, sans plus, que Jésus est Dieu ne me paraît pas conforme au Nouveau Testament ; de plus, cette déclaration pourrait bien trahir l’intuition et l’intention du Concile de Chalcédoine. Ce que je crois, je l’ai dit au début de cet article en Jésus, Dieu est présent et nous rencontre. Cette conviction, conforme au témoignage du Nouveau Testament, l’immense majorité des chrétiens la partage. Une question les différencie, les oppose et les divise comment s’articulent dans la personne de Jésus le divin et l’humain, comment s’opère la jonction ? Deux thèses s’affrontent. Selon la première, se produit une compénétration. Osons une comparaison un peu triviale avec le café au lait. Au départ, café et lait se trouvent dans deux pots différents, à côté l’un de l’autre. Quand on les verse dans le même bol, on obtient du café au lait ; ensuite, on ne peut plus revenir en arrière, les disjoindre, isoler le café du lait. De manière analogue, divinité et humanité, séparées et distinctes au départ, se mélangent en Jésus le Christ, deviennent indémêlables, n’existent plus l’une sans l’autre. Quand vous avez Dieu, vous avez aussi Jésus et quand vous avez Jésus, vous avez aussi Dieu. Dans cette perspective, on dira que Marie est mère de Dieu ». À strictement parler, elle est mère de Jésus, mais, puisque Dieu est là où est Jésus, on peut bien l’appeler mère de Dieu ». Des cantiques de Noël parlent du berceau de Dieu, des langes de Dieu ils ne vont pas jusqu’aux couches divines à changer, ce qui perturberait leur élan poétique. On déclare que Dieu est crucifié et meurt à Golgotha. On adresse prières et adoration à Jésus. Il est Dieu incarné en un homme de même que le café s’incarne dans le lait. Pour la seconde thèse, divinité et humanité ne s’amalgament pas, mais s’attachent l’une à l’autre, comme deux voitures d’une rame de TGV. À la différence des trains classiques avec des wagons qu’on peut décrocher les uns des autres, elles sont indissociables ; les découpler est impossible, elles vont toujours ensemble. Elles restent cependant différentes ; vous êtes dans la voiture 5 ou la voiture 6, pas dans les deux à la fois ; si vous voulez aller au bar, vous devez nécessairement traverser d’autres voitures, mais ces autres voitures ne sont pas le bar. De même en Jésus Christ, l’humanité et la divinité sont reliées l’une à l’autre, la première conduit à la seconde, mais sans aucun mélange ; il y a des choses qui appartiennent à Dieu et non à Jésus ainsi la connaissance du jour où aura lieu la fin, Mt 24,36 ; d’autres appartiennent à Jésus et non à Dieu c’est Jésus et non pas Dieu qui est tenté. Ici, on considère que Marie est mère de l’homme Jésus, pas de Dieu ; que berceau et langes sont ceux du bébé Jésus, pas de Dieu ; et qu’à Golgotha, c’est Jésus qui meurt, pas Dieu. On ne prie pas Jésus ce serait de la jésulâtrie », idolâtrie de l’homme Jésus, on prie Dieu au nom de Jésus. Jésus n’est pas Dieu, mais l’homme en qui Dieu se r évèle. Devant de telles spéculations théologiques, on a envie de demander à ceux qui en débattent savamment ce qu’ils en savent. Un scepticisme de bon aloi pousserait à renvoyer les deux thèses dos à dos faute de preuves. Je ne le ferai cependant pas. Je me sens proche de la deuxième qui me semble mieux rendre compte que la première de cette relation faite de proximité et de distance, d’intimité et d’altérité que je crois discerner dans le Nouveau Testament. * On pourra lire pour approfondir les questions de la Trinité et de la divinité du Christ deux livres d’André Gounelle Parler de Dieu, éd. Van Dieren 2004 et Parler du Christ, éd. Van Dieren, 2003. DonPour faire un don, suivez ce lien
UNE AIDE QUI LUI CORRESPONDE » 331. aussi capable de « quitter son père et sa mère » pour « s'attacher à sa femme » 4. Tel est, semble-t-il, le sens général du récit et de nombreux exégètes soulignent le contraste entre un tel récit et la condition inférieure de la femme dans le monde antique, si pas toujours au plan de la vie, certainement au plan des institutions : Chapitre 32 La fureur de Dieu est menée à son terme 1. Que se sera-​t-​il passé lorsque les sept bols auront été complètement vidés, et quelles questions se posent maintenant à propos des bols ? JEAN a déjà présenté les anges chargés de verser les sept bols. Les plaies qui résultent du versement de ces bols, nous dit-​il, sont “ les dernières, parce que par leur moyen la fureur de Dieu est menée à son terme ”. Révélation 151 ; 161. Ces plaies, qui révèlent les sanctions prises par Jéhovah à cause de la méchanceté qui règne sur la terre, doivent être complètement déversées. Alors les jugements de Dieu auront été exécutés et le monde de Satan ne sera plus. Que laissent donc présager ces plaies pour l’humanité et pour les chefs de l’actuel système méchant ? Que peuvent faire les chrétiens pour ne pas être frappés par elles avec le présent monde condamné ? Ce sont là des questions capitales, auxquelles il faut répondre dès maintenant. À coup sûr, tous ceux qui attendent avec impatience le triomphe de la justice vont prêter grand intérêt à ce que Jean voit maintenant. La colère de Jéhovah contre “ la terre ” 2. Qu’arrive-​t-​il lorsque le premier ange verse son bol sur la terre, et que symbolise “ la terre ” ? 2 Le premier ange entre en action. “ Et le premier s’en est allé et a versé son bol sur la terre. Et un ulcère pernicieux et malin est venu sur les hommes qui avaient la marque de la bête sauvage et qui adoraient son image. ” Révélation 162. Comme dans le récit relatif à la première sonnerie de trompette, “ la terre ” dont il est question ici symbolise le système politique apparemment stable que Satan a commencé à construire sur la terre au temps de Nimrod, il y a plus de 4 000 ans. — Révélation 87. 3. a De quelle façon de nombreux gouvernements exigent-​ils de leurs sujets une soumission qui équivaut à un culte ? b Quelle organisation les nations ont-​elles substituée au Royaume de Dieu, et qu’arrive-​t-​il à ceux qui l’adorent ? 3 En ces derniers jours, de nombreux gouvernements exigent de leurs sujets une soumission qui équivaut à un culte ; ils soutiennent que l’État doit être élevé au-dessus de Dieu ou de toute autre allégeance 2 Timothée 31 ; voir Luc 2025 ; Jean 1915. Depuis 1914, il est devenu courant que les nations appellent leur jeunesse sous les drapeaux pour qu’elle livre, ou soit prête à livrer, le genre de guerre totale qui a tant ensanglanté les pages de l’histoire moderne. Pendant le jour du Seigneur, les nations ont également substitué au Royaume de Dieu l’image de la bête — la Société des Nations, puis l’organisation qui lui a succédé, les Nations unies. Quel blasphème de proclamer, comme certains des derniers papes, que cette organisation humaine est l’unique espoir de paix pour les nations ! Ne s’oppose-​t-​elle pas farouchement au Royaume de Dieu ? Ceux qui l’adorent deviennent spirituellement impurs, couverts d’ulcères, tout comme le furent au sens littéral les Égyptiens qui s’opposèrent à Jéhovah aux jours de Moïse. — Exode 910, 11. 4. a Que souligne avec force le contenu du premier bol de la fureur de Dieu ? b Comment Jéhovah considère-​t-​il ceux qui acceptent la marque de la bête sauvage ? 4 Le contenu du premier bol souligne avec force dans quelle alternative se trouvent les humains encourir la désapprobation du monde, ou encourir l’indignation de Jéhovah. On les force à accepter la marque de la bête sauvage, afin que “ personne ne puisse acheter ou vendre, sauf celui qui a la marque, le nom de la bête sauvage ou le nombre de son nom ”. Révélation 1316, 17. Mais il faut en payer le prix ! En effet, aux yeux de Jéhovah, ceux qui acceptent cette marque sont comme frappés d’“ un ulcère pernicieux et malin ”. Depuis 1922, ils ont été marqués publiquement, parce qu’ils ont rejeté le Dieu vivant. Leurs projets politiques échouent et ils sont en proie à l’angoisse. Ils sont impurs sur le plan spirituel. À moins qu’ils ne se repentent, cette maladie pernicieuse ’ leur sera fatale, car le jour de jugement de Jéhovah est là. On ne peut être neutre ou bien on appartient au système de choses actuel, ou bien on sert Jéhovah au côté de son Christ. — Luc 1123 ; voir Jacques 44. La mer devient du sang 5. a Que se passe-​t-​il lorsque le deuxième bol est versé ? b Comment Jéhovah considère-​t-​il les humains qui se trouvent dans la mer symbolique ? 5 C’est maintenant au tour du deuxième bol de la fureur de Dieu d’être versé. Que va-​t-​il en résulter pour les humains ? Jean nous dit “ Et le deuxième a versé son bol dans la mer. Et elle est devenue du sang comme celui d’un mort, et toute âme vivante est morte, oui les choses qui étaient dans la mer. ” Révélation 163. Comme la deuxième sonnerie de trompette, ce bol a pour cible “ la mer ”, la masse agitée et rebelle des humains éloignés de Jéhovah Isaïe 5720, 21 ; Révélation 88, 9. Aux yeux de Jéhovah, cette “ mer ” est semblable à du sang ; aucune créature ne peut y vivre. C’est pourquoi les chrétiens ne doivent pas faire partie du monde Jean 1714. Le versement du deuxième bol de la fureur de Dieu révèle que tous les humains qui se trouvent dans cette mer sont morts aux yeux de Jéhovah. En raison du principe de la responsabilité collective, ils sont coupables d’avoir versé une énorme quantité de sang innocent. Par conséquent, ils seront mis à mort par les forces d’exécution de Jéhovah, lorsque le jour de sa colère arrivera. — Révélation 1917, 18 ; voir Éphésiens 21 ; Colossiens 213. Dieu leur donne du sang à boire 6. Que se passe-​t-​il lorsque le troisième bol est versé, et quelles paroles viennent d’un ange, puis de l’autel ? 6 Comme la troisième sonnerie de trompette, le troisième bol de la fureur de Dieu touche les sources d’eaux potables. “ Et le troisième a versé son bol dans les fleuves et les sources des eaux. Et ils sont devenus du sang. Et j’ai entendu l’ange des eaux dire Toi, Celui qui est et qui était, le Fidèle, tu es juste, parce que tu as rendu ces décisions, parce qu’ils ont versé le sang des saints et des prophètes, et tu leur as donné du sang à boire. Ils le méritent. ’ Et j’ai entendu l’autel dire Oui, Jéhovah Dieu, le Tout-Puissant, vraies et justes sont tes décisions judiciaires. ’ ” — Révélation 164-7. 7. Que représentent “ les fleuves et les sources des eaux ” ? 7 Ces fleuves et sources des eaux ’ représentent les prétendues sources de conseils et de sagesse acceptées par le monde, comme les philosophies politiques, économiques, scientifiques, culturelles, sociales et religieuses qui guident les hommes dans leurs actions et leurs décisions. Au lieu de se tourner vers Jéhovah, la Source de la vie, pour connaître la vérité vivifiante, les hommes se sont creusé des citernes crevassées ’ et se sont abreuvés de “ la sagesse de ce monde [qui] est sottise auprès de Dieu ”. — Jérémie 213 ; 1 Corinthiens 119 ; 26 ; 319 ; Psaume 369. 8. De quelles façons l’humanité s’est-​elle rendue coupable d’effusions de sang ? 8 Ces “ eaux ” polluées ont conduit les hommes à se rendre coupables de meurtres, par exemple en les incitant à verser des flots de sang au cours des guerres qui, au siècle dernier, ont fait plus de cent millions de morts. Au sein de la chrétienté particulièrement, où les deux guerres mondiales ont éclaté, les hommes ont eu “ hâte de verser le sang innocent ”, y compris celui des témoins de Dieu eux-​mêmes Isaïe 597 ; Jérémie 234. L’humanité s’est aussi chargée de sang en faisant mauvais usage d’énormes quantités de sang pour procéder à des transfusions, en violation des justes lois de Jéhovah Genèse 93-5 ; Lévitique 1714 ; Actes 1528, 29. Cela leur a déjà valu de récolter le malheur, les transfusions ayant multiplié les cas de sida, d’hépatite et d’autres maladies. Ces transgresseurs recevront bientôt la rétribution intégrale qui leur est due pour toutes les effusions de sang dont ils se sont rendus coupables quand ils subiront le châtiment suprême en étant foulés dans “ le grand pressoir de la fureur de Dieu ”. — Révélation 1419, 20. 9. Qu’inclut le versement du troisième bol ? 9 Aux jours de Moïse, lorsque l’eau du Nil a été changée en sang, les Égyptiens ont pu survivre en cherchant de l’eau ailleurs Exode 724. Par contre, aujourd’hui, pendant la plaie spirituelle correspondante, on ne peut trouver d’eaux vivifiantes nulle part dans le monde de Satan. Le versement du troisième bol inclut la proclamation selon laquelle “ les fleuves et les sources des eaux ” du monde sont comparables à du sang, entraînant la mort spirituelle de tous ceux qui en boivent. À moins de se tourner vers Jéhovah, on encourt sa condamnation. — Voir Ézékiel 3311. 10. Que révèle “ l’ange des eaux ”, et quel témoignage “ l’autel ” ajoute-​t-​il ? 10 “ L’ange des eaux ”, c’est-à-dire l’ange qui verse son bol sur les eaux, magnifie Jéhovah comme le Juge de l’univers, dont les décisions justes sont sans appel. Cet ange dit donc à propos de ce jugement “ Ils le méritent. ” Il a sans doute été personnellement témoin des meurtres et de la cruauté que les faux enseignements et les philosophies du monde méchant ont provoqués au fil des siècles. Il sait donc que la décision judiciaire de Jéhovah est juste. Même “ l’autel ” de Dieu se fait entendre. En Révélation 69, 10, il est dit que les âmes de ceux qui ont été martyrisés se trouvent au pied de cet autel. “ L’autel ” ajoute donc un puissant témoignage relatif à la justice des décisions de Jéhovah*. Il convient à coup sûr que ceux qui ont versé et utilisé abusivement tant de sang soient eux-​mêmes forcés à en boire, obligation qui symbolise leur exécution par Jéhovah. Le soleil brûle les hommes par le feu 11. Sur quoi le quatrième bol de la fureur de Dieu est-​il versé, et que se passe-​t-​il alors ? 11 Le quatrième bol de la fureur de Dieu concerne le soleil. Jean nous dit “ Et le quatrième a versé son bol sur le soleil ; et au soleil on a accordé de brûler les hommes par le feu. Et les hommes ont été brûlés par une grande chaleur, mais ils ont blasphémé le nom de Dieu, qui a le pouvoir sur ces plaies, et ils ne se sont pas repentis pour lui rendre gloire. ” — Révélation 168, 9. 12. Qu’est-​ce que le “ soleil ” du présent monde, et qu’est-​il accordé de faire à ce soleil symbolique ? 12 De nos jours, à l’achèvement du système de choses, les frères spirituels de Jésus resplendissent comme le soleil dans le royaume de leur Père ’. Matthieu 1340, 43. Jésus lui-​même est “ le soleil de la justice ”. Malaki 42. Toutefois, l’humanité a son propre “ soleil ” ses dirigeants qui tentent de resplendir en opposition au Royaume de Dieu. La quatrième sonnerie de trompette a proclamé que le soleil, la lune et les étoiles ’ situés dans les cieux de la chrétienté sont en réalité des sources d’obscurité, et non de lumière Révélation 812. Le quatrième bol de la fureur de Dieu indique maintenant que le “ soleil ” du monde dégagerait une chaleur insupportable. Les humains considérés comme des chefs comparables au soleil brûleraient ’ l’humanité. C’est là ce qu’il serait accordé de faire au soleil symbolique. En d’autres termes, Jéhovah permettrait que ces souffrances fassent partie de son jugement ardent sur l’humanité. Mais de quelle façon les hommes ont-​ils été brûlés ? 13. De quelle façon les dirigeants du monde comparables au soleil ont-​ils brûlé ’ l’humanité ? 13 Après la Première Guerre mondiale, les dirigeants du monde ont fondé la Société des Nations en vue d’assurer la sécurité du monde, mais leurs efforts ont été vains. D’autres formes de gouvernement ont donc été essayées, le fascisme et le nazisme par exemple. Le communisme, lui, a continué de s’étendre. Mais au lieu d’améliorer le sort de l’humanité, les chefs comparables au soleil appartenant à ces systèmes politiques se sont mis à la brûler par une grande chaleur ’. Les guerres d’Espagne, d’Éthiopie et de Mandchourie ont conduit à la Seconde Guerre mondiale. Comme le montrent les pages de l’histoire moderne, les dictateurs Mussolini, Hitler et Staline ont été directement ou indirectement responsables de la mort de dizaines de millions de personnes, dont beaucoup de leurs concitoyens. Plus récemment, des conflits internationaux ou des guerres civiles ont brûlé ’ les habitants de pays comme le Viêt Nam, le Cambodge, l’Iran, le Liban et l’Irlande, ainsi que ceux de nations d’Amérique latine et d’Afrique. Il faut ajouter à tout cela la lutte que se livrent les superpuissances, dont les terribles armes nucléaires sont capables de réduire en cendres tous les humains. En ces derniers jours, l’humanité a sans conteste été exposée au “ soleil ” brûlant que sont ses dirigeants iniques. Le versement du quatrième bol de la fureur de Dieu a mis en lumière ces faits historiques, et le peuple de Dieu les a proclamés dans le monde entier. 14. Qu’est-​ce que les Témoins de Jéhovah ont toujours présenté comme l’unique solution aux problèmes de l’humanité, mais quel accueil les hommes en général ont-​ils fait à ce message ? 14 Les Témoins de Jéhovah ont toujours affirmé que les problèmes déconcertants de l’humanité ne seront résolus que par le Royaume de Dieu, au moyen duquel Jéhovah prévoit de sanctifier son nom Psaume 834, 17, 18 ; Matthieu 69, 10. Toutefois, dans son ensemble, l’humanité fait la sourde oreille à ce message. Non seulement beaucoup rejettent le Royaume, mais ils blasphèment aussi le nom de Dieu, tout comme Pharaon quand il refusa de reconnaître la souveraineté de Jéhovah Exode 18-10 ; 52. Puisqu’ils ne prêtent aucun intérêt au Royaume messianique, ces opposants souffrent par leur propre faute de la chaleur torride de leur “ soleil ”, la domination humaine oppressive. Le trône de la bête sauvage 15. a Sur quoi le cinquième bol est-​il versé ? b Qu’est-​ce que “ le trône de la bête sauvage ”, et qu’inclut le versement de ce bol sur ce trône ? 15 Sur quoi l’ange suivant verse-​t-​il son bol ? “ Et le cinquième a versé son bol sur le trône de la bête sauvage. ” Révélation 1610a. “ La bête sauvage ” est le système politique de Satan. Ce système n’a pas un véritable trône, pas plus que la bête sauvage elle-​même n’est un animal réel. La mention d’un trône montre cependant que la bête sauvage exerce un pouvoir royal sur les hommes, ce qui s’harmonise avec le fait que chacune des cornes de la bête porte un diadème royal. En réalité, “ le trône de la bête sauvage ” est le fondement, ou la source, de ce pouvoir*. La Bible révèle la véritable origine du pouvoir royal de la bête sauvage quand elle dit que “ le dragon a donné à la bête sa puissance et son trône et un grand pouvoir ”. Révélation 131, 2 ; 1 Jean 519. Ainsi, le versement du bol sur le trône de la bête sauvage implique une proclamation qui dévoile le rôle véritable que Satan a joué et joue encore pour soutenir la bête sauvage. 16. a Qu’elles en soient conscientes ou non, qui les nations servent-​elles ? Expliquez. b Comment le monde reflète-​t-​il la personnalité de Satan ? c Quand le trône de la bête sauvage sera-​t-​il renversé ? 16 Qu’est-​ce qui assure la pérennité des relations existant entre Satan et les nations ? Lorsque Satan a tenté Jésus, il lui a montré en vision tous les royaumes du monde et lui a offert “ tout ce pouvoir et la gloire de ces royaumes ”, mais à une condition qu’il fasse tout d’abord un acte d’adoration devant lui Luc 45-7. Peut-​on imaginer que les gouvernements du monde reçoivent leur pouvoir à moindre prix ? Certainement pas. Selon la Bible, Satan est le dieu de ce système de choses ; par conséquent, qu’elles en soient conscientes ou non, les nations le servent 2 Corinthiens 43, 4*. Cette situation transparaît dans la structure du présent système mondial, qui repose sur le nationalisme étroit, la haine et l’égoïsme. Il est organisé comme Satan le désire de telle sorte qu’il reste sous sa coupe. La corruption politique, la soif du pouvoir, la diplomatie trompeuse, la course aux armements, tout cela reflète la personnalité abjecte du Diable. Le monde adhère aux normes injustes de Satan, faisant ainsi de lui son dieu. Le trône de la bête sauvage sera renversé quand cette bête sera exécutée et que la Semence de la femme de Dieu jettera finalement Satan lui-​même dans l’abîme. — Genèse 315 ; Révélation 1920, 21 ; 201-3. Ténèbres et douleur rongeante 17. a Quel rapport y a-​t-​il entre le versement du cinquième bol et les ténèbres spirituelles qui ont toujours enveloppé le royaume de la bête sauvage ? b Que font les hommes lorsque le cinquième bol de la fureur de Dieu est versé ? 17 Depuis son origine, le royaume de la bête sauvage est dans les ténèbres spirituelles. Voir Matthieu 812 ; Éphésiens 611, 12. Le cinquième bol déclenche une proclamation publique accrue relative à ces ténèbres. Il rend celles-ci plus remarquables encore ; en effet, ce bol de la fureur de Dieu est versé sur le trône même de la bête sauvage symbolique. “ Et son royaume est devenu enténébré, et ils se rongeaient la langue de douleur, mais ils ont blasphémé le Dieu du ciel pour leurs douleurs et pour leurs ulcères, et ils ne se sont pas repentis de leurs œuvres. ” — Révélation 1610b, 11. 18. Quel point commun y a-​t-​il entre la cinquième sonnerie de trompette et le cinquième bol de la fureur de Dieu ? 18 La cinquième sonnerie de trompette n’a pas été exactement semblable au cinquième bol de la fureur de Dieu, puisque, pour sa part, elle a annoncé une plaie de sauterelles. Remarquons toutefois le phénomène qui s’ajoute à cette plaie l’air et le soleil sont enténébrés Révélation 92-5. Par ailleurs, voici ce que nous lisons en Exode 1014, 15 à propos des sauterelles au moyen desquelles Jéhovah a frappé l’Égypte “ Elles furent très pesantes. Avant elles il n’en avait jamais paru de cette manière, des sauterelles comme celles-ci, et après elles il n’en paraîtra jamais de cette manière. Elles couvrirent alors la surface visible de tout le pays, et le pays s’obscurcit. ” Oui, le pays fut plongé dans les ténèbres. De nos jours, les ténèbres spirituelles du monde ne sont devenues que trop évidentes à la suite de la sonnerie de la cinquième trompette et du versement du cinquième bol de la fureur de Dieu. Le message mordant proclamé par le nuage de sauterelles actuel cause tourments et douleurs aux méchants qui “ ont mieux aimé les ténèbres que la lumière ”. — Jean 319. 19. Conformément à Révélation 1610, 11, que se passe-​t-​il lorsque Satan est démasqué comme le dieu de ce système de choses ? 19 Étant le chef du monde, Satan a causé bien des malheurs et des souffrances. Famines, guerres, violence, criminalité, toxicomanie, immoralité, maladies sexuellement transmissibles, malhonnêteté et hypocrisie religieuse — ce ne sont là que quelques-unes des caractéristiques du système de choses satanique. Voir Galates 519-21. Malgré tout, le fait que Satan soit démasqué comme étant le dieu de ce système de choses embarrasse ceux qui vivent selon ses principes et leur cause des souffrances. Ils se rongent la langue de douleur ’, notamment au sein de la chrétienté. Beaucoup s’irritent de ce que la vérité dénonce leur mode de vie. Certains voient en elle une menace et ils persécutent ceux qui la proclament. Ils rejettent le Royaume de Dieu et dénigrent le saint nom de Jéhovah. Comme on révèle au grand jour que, sur le plan religieux, ils sont malades, couverts d’ulcères, ils blasphèment le Dieu du ciel. Non, ils ne se repentent pas de leurs œuvres ’. Nous ne pouvons donc pas nous attendre à assister à une conversion générale avant la fin de ce système de choses. — Isaïe 326. Le fleuve Euphrate est desséché 20. De quelle façon la sixième sonnerie de trompette et le versement du sixième bol affectent-​ils l’Euphrate ? 20 La sixième sonnerie de trompette a annoncé la libération des “ quatre anges qui sont liés près du grand fleuve Euphrate ”. Révélation 914. Sur le plan historique, c’est Babylone qui était la grande ville bâtie sur l’Euphrate. Et, en 1919, la libération des “ quatre anges ” symboliques a été suivie d’une chute grave de Babylone la Grande Révélation 148. Il est donc intéressant de noter que le sixième bol de la fureur de Dieu affecte lui aussi l’Euphrate “ Et le sixième a versé son bol sur le grand fleuve Euphrate, et son eau s’est desséchée, pour que le chemin soit préparé pour les rois venant du soleil levant. ” Révélation 1612. C’est là encore une mauvaise nouvelle pour Babylone la Grande ! 21, 22. a En ce qui concerne Babylone, comment les eaux protectrices de l’Euphrate se sont-​elles desséchées en 539 avant notre ère ? b Que sont les “ eaux ” sur lesquelles Babylone la Grande est assise, et en quel sens ces eaux symboliques sont-​elles déjà en train de se dessécher ? 21 À son apogée, la Babylone antique comptait beaucoup sur les eaux abondantes de l’Euphrate pour assurer sa défense. Mais en 539 avant notre ère, ces eaux se desséchèrent quand le chef perse Cyrus les détourna de leur cours, ce qui permit aux rois du “ soleil levant ” de l’est, Cyrus le Perse et Darius le Mède, de pénétrer dans Babylone et de la conquérir. À ce moment crucial, l’Euphrate n’assura donc pas la défense de la grande ville Isaïe 4427–457 ; Jérémie 5136. Un malheur semblable doit arriver à la Babylone moderne, le système mondial de la fausse religion. 22 Babylone la Grande “ est assise sur les eaux nombreuses ”. Selon Révélation 171, 15, ces eaux symbolisent “ des peuples, et des foules, et des nations, et des langues ”, les masses de fidèles qu’elle a considérées comme une protection. Mais ces “ eaux ” sont en train de se dessécher ! En Europe occidentale, où la religion exerçait naguère une grande influence, des centaines de millions de personnes se sont ouvertement détachées de la religion. Dans certains pays, pendant des années l’objectif déclaré était de supprimer l’influence de la religion, et la population n’a rien fait pour prendre sa défense. Pareillement, lorsque l’heure de la destruction arrivera pour Babylone la Grande, ses fidèles, de moins en moins nombreux, ne seront d’aucune protection pour elle Révélation 1716. Bien qu’elle revendique plusieurs milliards de membres, Babylone la Grande se retrouvera sans défense face aux “ rois venant du soleil levant ”. 23. a Qui étaient les rois venant du “ soleil levant ” en 539 avant notre ère ? b Qui sont “ les rois du soleil levant ” durant le jour du Seigneur, et de quelle façon détruiront-​ils Babylone la Grande ? 23 Qui sont ces rois ? En 539 avant notre ère, ce furent Darius le Mède et Cyrus le Perse, que Jéhovah utilisa pour conquérir la ville antique de Babylone. À notre époque, durant le jour du Seigneur, les fausses religions de Babylone la Grande seront également détruites par les dirigeants humains, mais, cette fois encore, il s’agira d’un jugement divin. Ce sont en effet Jéhovah Dieu et Jésus Christ, “ les rois venant du soleil levant ”, qui auront mis au cœur de ces chefs humains la “ pensée ” de s’attaquer à Babylone la Grande et de la détruire complètement Révélation 1716, 17. Le versement du sixième bol proclame publiquement que ce jugement est près d’être exécuté. 24. a Comment le contenu des six premiers bols de la fureur de Jéhovah a-​t-​il été révélé, et qu’en est-​il résulté ? b Avant de nous parler du dernier bol de la fureur de Dieu, que dévoile la Révélation ? 24 Les six premiers bols de la fureur de Jéhovah contiennent un message qui fait réfléchir. C’est pourquoi, aidés par les anges, les serviteurs terrestres de Dieu se dépensent beaucoup pour faire connaître le contenu de ces bols sur toute la terre. Ainsi, toutes les parties du système mondial de Satan sont averties comme il se doit, et Jéhovah donne à chaque humain l’occasion de se tourner vers la justice et de rester en vie Ézékiel 3314-16. Un dernier bol de la fureur de Dieu doit encore être versé. Mais avant de nous en parler, la Révélation dévoile comment Satan et ses agents terrestres s’efforcent de faire obstacle à la proclamation des jugements de Jéhovah. Le rassemblement pour Har-Maguédôn 25. a Que nous dit Jean à propos des “ paroles inspirées ” impures qui ressemblent à des grenouilles ? b De quelle façon une invasion de “ paroles inspirées impures ” comparables à des grenouilles se produit-​elle durant le jour du Seigneur, et qu’en résulte-​t-​il ? 25 Jean nous dit “ Et j’ai vu trois paroles inspirées impures qui ressemblaient à des grenouilles sortir de la gueule du dragon et de la gueule de la bête sauvage et de la bouche du faux prophète. Ce sont, en effet, des paroles inspirées par des démons et qui accomplissent des signes, et elles sortent vers les rois de la terre habitée tout entière, pour les rassembler pour la guerre du grand jour de Dieu le Tout-Puissant. ” Révélation 1613, 14. Aux jours de Moïse, Jéhovah fit s’abattre sur l’Égypte, dominée par Pharaon, une plaie repoussante de grenouilles, si bien que “ le pays devint puant ”. Exode 85-15. Durant le jour du Seigneur, il se produit également une invasion répugnante comparable à celle des grenouilles, quoique provenant d’une autre source. Elle consiste en “ paroles inspirées impures ” d’origine satanique, qui symbolisent à l’évidence la propagande visant à manœuvrer tous les chefs humains, “ les rois ”, afin qu’ils s’opposent à Jéhovah Dieu. Satan s’assure ainsi qu’ils ne se laissent pas influencer par le versement des bols de la fureur de Dieu, mais qu’ils sont résolument rangés de son côté lors de “ la guerre du grand jour de Dieu le Tout-Puissant ”. 26. a Quelles sont les trois sources de la propagande satanique ? b Qu’est-​ce que le “ faux prophète ”, et comment le savons-​nous ? 26 Cette propagande vient du “ dragon ” Satan et de “ la bête sauvage ” l’organisation politique terrestre de Satan, créatures dont il a déjà été question dans la Révélation. Mais qui est le “ faux prophète ” ? Seul son nom est nouveau. Précédemment, la Révélation nous a décrit une bête sauvage qui avait deux cornes comme un agneau et qui accomplissait de grands signes devant la bête sauvage à sept têtes. Cette créature trompeuse agissait comme un prophète pour cette bête sauvage. Elle encourageait le culte de la bête sauvage et a même été jusqu’à dire de faire une image de celle-ci Révélation 1311-14. Cette bête sauvage qui a deux cornes comme un agneau doit désigner la même chose que le faux prophète mentionné maintenant. La preuve en est que selon la suite de la prophétie, tout comme la bête sauvage symbolique à deux cornes, le faux prophète accomplissait devant [la bête sauvage à sept têtes] les signes par lesquels il égarait ceux qui recevaient la marque de la bête sauvage et ceux qui adorent son image ’. — Révélation 1920. 27. a Quel avertissement opportun Jésus Christ lui-​même donne-​t-​il ? b Quelle mise en garde Jésus a-​t-​il faite quand il était sur la terre ? c En quels termes l’apôtre Paul a-​t-​il fait écho à cet avertissement de Jésus ? 27 En raison de toute la propagande satanique faite dans le monde, les paroles que Jean met maintenant par écrit sont vraiment appropriées “ Écoute ! Je viens comme un voleur. Heureux celui qui reste éveillé et garde ses vêtements de dessus, pour qu’il ne marche pas nu et qu’on regarde sa honte. ” Révélation 1615. Qui vient “ comme un voleur ” ? Jésus lui-​même, qui arrive à une heure non précisée en qualité d’Exécuteur au service de Jéhovah Révélation 33 ; 2 Pierre 310. Lorsqu’il était encore sur la terre, Jésus a également comparé sa venue à celle d’un voleur, en disant “ Veillez donc, parce que vous ne savez pas quel jour votre Seigneur vient. Voilà pourquoi, vous aussi, montrez-​vous prêts, car c’est à une heure que vous ne pensez pas que le Fils de l’homme vient. ” Matthieu 2442, 44 ; Luc 1237, 40. Faisant écho à cet avertissement, l’apôtre Paul a dit “ Le jour de Jéhovah vient exactement comme un voleur dans la nuit. Quand ils diront Paix et sécurité ! ’ alors une destruction subite sera sur eux à l’instant même. ” “ Paix et sécurité ! ” toute proclamation de ce genre est trompeuse ; elle émane de Satan. — 1 Thessaloniciens 52, 3. 28. En quels termes Jésus a-​t-​il prévenu ses disciples qu’il leur faudrait résister aux pressions du monde, et quel est “ ce jour ” que les chrétiens ne veulent pas voir venir sur eux “ comme un piège ” ? 28 Jésus a lui aussi mis en garde ses disciples contre les pressions que le monde imprégné de propagande satanique exercerait sur eux. Voici ses paroles “ Faites attention à vous-​mêmes, de peur que vos cœurs ne s’alourdissent dans les excès de table et les excès de boisson et les inquiétudes de la vie, et que soudain ce jour-​là ne soit sur vous à l’instant même, comme un piège. [...] Tenez-​vous donc éveillés, suppliant en tout temps, pour que vous parveniez à échapper à toutes ces choses qui doivent arriver, et à vous tenir debout devant le Fils de l’homme. ” Luc 2134-36. “ Ce jour ” est le “ grand jour de Dieu le Tout-Puissant ”. Révélation 1614. Tandis que s’approche “ ce jour ” où la souveraineté de Jéhovah sera justifiée, il devient plus difficile que jamais de faire face aux inquiétudes de la vie. Les chrétiens doivent donc se montrer vigilants, être sur leurs gardes et rester éveillés jusqu’à ce que ce jour arrive. 29, 30. a Que laisse entendre l’avertissement de Jésus selon lequel on ferait honte à ceux qui seraient trouvés endormis en leur enlevant leurs “ vêtements de dessus ” ? b À qui les vêtements de dessus identifient-​ils celui qui les porte ? c Comment un chrétien pourrait-​il perdre ses vêtements de dessus symboliques, et qu’en résulterait-​il ? 29 Mais que laisse entendre l’avertissement selon lequel on ferait honte à ceux qui seraient trouvés endormis en leur enlevant leurs “ vêtements de dessus ” ? Dans l’ancien Israël, tout prêtre ou Lévite qui était de garde au temple assumait une lourde responsabilité. Selon des commentateurs juifs, quand l’un d’entre eux était surpris en train de dormir durant son temps de garde, on pouvait lui ôter ses vêtements et les brûler, afin de lui faire honte publiquement. 30 En Révélation 1615, Jésus nous avertit qu’une chose similaire peut arriver de nos jours. Les prêtres et les Lévites préfiguraient les frères oints de Jésus 1 Pierre 29. Mais, par extension, la mise en garde de Jésus concerne aussi la grande foule. Les vêtements de dessus en question identifient ceux qui les portent à des chrétiens Témoins de Jéhovah. Voir Révélation 318 ; 714. S’ils laissaient les pressions que le monde de Satan exerce sur eux les faire sombrer dans le sommeil, ou l’inactivité, ils perdraient probablement ces vêtements de dessus ; en d’autres termes, ils cesseraient d’être identifiés à des chrétiens purs. Cette situation les couvrirait de honte. Ils risqueraient d’aller à un échec complet. 31. a En quels termes Révélation 1616 souligne-​t-​il la nécessité pour les chrétiens de rester éveillés ? b Quelles idées des chefs religieux ont-​ils émises au sujet d’Har-Maguédôn ? 31 Il est d’autant plus vital pour les chrétiens de rester éveillés que le verset suivant de la Révélation est près de s’accomplir “ Et elles [les paroles inspirées par les démons] les ont rassemblés [les rois ou dirigeants humains] au lieu qu’on appelle en hébreu Har-Maguédôn. ” Révélation 1616. Ce nom, plus généralement orthographié Harmaguédon, n’apparaît qu’une seule fois dans la Bible, mais il a enflammé l’imagination des hommes. Les dirigeants du monde mettent les hommes en garde contre l’éventualité d’un Harmaguédon nucléaire. Le terme Har-Maguédôn étant également associé à la ville antique de Meguiddo, qui fut le théâtre de nombreuses batailles décisives aux temps bibliques, des chefs religieux en ont déduit que la guerre ultime qui sera livrée sur la terre aura lieu dans cette petite région du globe. Ils sont en cela fort éloignés de la vérité. 32, 33. a Plutôt qu’un lieu géographique, que désigne le nom Har-Maguédôn ? b Quelles autres expressions bibliques correspondent ou sont associées à Har-Maguédôn ? c Quand l’heure sera-​t-​elle venue pour le septième ange de verser le dernier bol de la fureur de Dieu ? 32 Le nom Har-Maguédôn signifie “ Montagne de Meguiddo ”. Il ne désigne toutefois pas un lieu réel, mais représente la situation dans laquelle toutes les nations en opposition avec Jéhovah Dieu sont rassemblées et seront finalement détruites par lui. Il s’agit d’une situation mondiale Jérémie 2531-33 ; Daniel 244. Har-Maguédôn correspond au “ grand pressoir de la fureur de Dieu ”, à “ la basse plaine de la décision ” ou à “ la basse plaine de Yehoshaphat ”, là où les nations sont rassemblées pour être exécutées par Jéhovah Révélation 1419 ; Yoël 312, 14. Har-Maguédôn a aussi un rapport avec le “ sol d’Israël ” où sont détruites les armées sataniques de Gog de Magog et avec le lieu situé “ entre la grande mer et la montagne sainte de la Parure ” où le roi du Nord vient “ jusqu’à sa fin ” en tombant aux mains de Mikaël, le grand prince. — Ézékiel 3816-18, 22, 23 ; Daniel 1145–121. 33 Quand les nations auront été habilement amenées dans cette situation par le coassement de la propagande de Satan et de ses agents terrestres, l’heure sera venue pour le septième ange de verser le dernier bol de la fureur de Dieu. “ C’est fait ! ” 34. Sur quoi le septième ange verse-​t-​il son bol, et quelle proclamation, venant du trône, sort du sanctuaire ’ ? 34 “ Et le septième a versé son bol sur l’air. Alors est sortie du sanctuaire une voix forte venant du trône, qui disait C’est fait ! ’ ” — Révélation 1617. 35. a Qu’est-​ce que “ l’air ” dont parle Révélation 1617 ? b En versant son bol sur l’air, qu’exprime le septième ange ? 35 “ L’air ” est le dernier élément vital à être frappé d’une plaie. Mais il n’est pas question ici de l’air réel. Rien ne permettrait d’expliquer qu’il mérite d’encourir des jugements de condamnation de Jéhovah, pas plus que la terre, la mer, les sources d’eaux ou le soleil matériels ne méritent d’être frappés par Jéhovah. Il s’agit plutôt de l’air dont Paul parlait lorsqu’il appela Satan “ le chef du pouvoir de l’air ”. Éphésiens 22. C’est l’“ air ” satanique que respire le monde actuel, l’esprit ou inclination mentale qui caractérise l’ensemble du système de choses méchant, les pensées sataniques qui imprègnent tous les aspects de la vie des gens en dehors de l’organisation de Jéhovah. En versant son bol sur l’air, le septième ange exprime donc la colère de Dieu contre Satan, son organisation et tout ce qui incite les humains à soutenir Satan en contestant la souveraineté de Jéhovah. 36. a Que constituent les sept plaies ? b Qu’indique la proclamation de Jéhovah “ C’est fait ! ” 36 Cette plaie et les six qui l’ont précédée constituent l’ensemble des jugements de Jéhovah contre Satan et son système. Elles annoncent le malheur pour Satan et sa semence. Lorsque ce dernier bol est versé, Jéhovah lui-​même proclame “ C’est fait ! ” Il n’y a rien à ajouter. Quand le contenu des bols de la fureur de Dieu aura été répandu, au point que Jéhovah en sera satisfait, celui-ci exécutera sans plus attendre les jugements proclamés par ces messages. 37. En quels termes Jean décrit-​il ce qui se passe après le versement du septième bol de la fureur de Dieu ? 37 Jean poursuit “ Et il y a eu des éclairs et des voix et des tonnerres, et il y a eu un grand tremblement de terre tel qu’il n’y en a pas eu depuis que les hommes ont paru sur la terre, un tremblement de terre aussi important, aussi grand. Et la grande ville s’est divisée en trois parties, et les villes des nations sont tombées ; et de Babylone la Grande on s’est souvenu en présence de Dieu, pour lui donner la coupe du vin de la fureur de sa colère. Et toute île s’est enfuie, et on n’a pas trouvé de montagnes. Et une grande grêle, dont chaque grêlon pesait environ un talent, est descendue du ciel sur les hommes, et les hommes ont blasphémé Dieu à cause de la plaie de la grêle, parce que grande était sa plaie, extraordinairement. ” — Révélation 1618-21. 38. Que symbolise a le “ grand tremblement de terre ” ? b le fait que “ la grande ville ”, Babylone la Grande, est divisée en “ trois parties ” ? c le fait que “ toute île s’est enfuie ”, et qu’“ on n’a pas trouvé de montagnes ” ? d “ la plaie de la grêle ” ? 38 Une fois encore, Jéhovah agit de façon manifeste envers les hommes. C’est ce qu’indiquent “ des éclairs et des voix et des tonnerres ”. Voir Révélation 45 ; 85. L’humanité va être ébranlée plus que jamais auparavant, comme par un tremblement de terre dévastateur. Voir Isaïe 1313 ; Yoël 316. Cette secousse terrible va fracasser “ la grande ville ”, Babylone la Grande, si bien qu’elle se divisera en “ trois parties ”, ce qui symbolise sa ruine irrémédiable. D’autre part, “ les villes des nations ” tomberont. “ Toute île ” et les “ montagnes ”, les institutions et les organisations qui semblent solidement établies dans le présent système, disparaîtront. “ Une grande grêle ”, bien plus forte que celle qui s’est abattue sur l’Égypte lors de la septième plaie, dont chaque grêlon pèsera environ un talent, va frapper durement les humains* Exode 922-26. Cette chute d’eau congelée destinée à punir représente vraisemblablement des proclamations particulièrement virulentes des jugements de Jéhovah, indiquant que la fin de l’actuel système de choses est enfin arrivée. Jéhovah pourrait bien aussi recourir à la grêle littérale pour effectuer son œuvre de destruction. — Job 3822, 23. 39. Malgré le déversement des sept plaies, que continueront de faire la plupart des humains ? 39 Le monde de Satan va donc subir le juste jugement de Jéhovah. Jusqu’à la fin, la plupart des humains continueront à défier et à blasphémer Dieu. Comme dans le cas de Pharaon dans le passé, leur cœur ne sera adouci ni par ces plaies répétées, ni par leur phase ultime et mortelle Exode 119, 10. On ne verra pas, à la dernière minute, un grand nombre d’humains changer de condition de cœur. Jusqu’à leur dernier souffle, ils invectiveront contre Dieu, qui déclare à propos des nations “ Il faudra qu’elles sachent que je suis Jéhovah. ” Ézékiel 3823. La souveraineté de Jéhovah Dieu le Tout-Puissant aura été justifiée. [Notes] Le mot “ trône ” est employé d’une façon similaire dans cette déclaration prophétique adressée à Jésus “ Dieu est ton trône pour des temps indéfinis, oui pour toujours. ” Psaume 456. Jéhovah est la source, ou le fondement, du pouvoir royal de Jésus. Si Jean avait présent à l’esprit le talent grec, chaque grêlon pesait une vingtaine de kilos. Quelle grêle dévastatrice ! [Encadré, page 221] “ Sur la terre ” La classe de Jean a fait connaître la colère de Jéhovah à l’encontre de “ la terre ” en faisant des déclarations comme celles-ci “ Après des siècles d’efforts, les partis politiques ont démontré leur incapacité de faire face aux conditions présentes et de résoudre les problèmes angoissants de l’heure. Les économistes et les hommes d’État se rendent compte qu’ils sont incapables de quoi que ce soit, même après avoir étudié sérieusement la question. ” — Des millions de personnes actuellement vivantes ne mourront jamais, 1920, page 51. “ Il ne se trouve sur la terre aucun gouvernement qui satisfasse un nombre raisonnable de citoyens. De nombreux pays ont à leur tête un dictateur. Le monde entier est en réalité réduit à l’état de banqueroute. ” — Un gouvernement désirable, 1924, page 7. “ C’est seulement [...] en mettant fin au présent ordre de choses [...] que le mal sera exclu du monde et que la paix et la justice pourront y régner. ” — “ Cette bonne nouvelle du royaume ”, 1955, page 25. “ Le présent monde s’est distingué en donnant toujours de plus grandes proportions au péché, à l’injustice et à la rébellion contre Dieu et contre sa volonté. [...] Il est irréformable et doit donc disparaître. ” — La Tour de Garde, 1er mars 1982, page 6. [Encadré, page 223] “ Dans la mer ” Voici quelques-unes des déclarations que la classe de Jean a faites au fil des années pour révéler la colère de Dieu à l’encontre de la “ mer ” agitée et rebelle que constituent les hommes impies éloignés de Jéhovah “ L’histoire de chaque nation en particulier révèle des luttes de classes. Il y eut toujours lutte entre les exploiteurs et les exploités. [...] Ces luttes ont abouti à beaucoup de révolutions, ont causé de grandes souffrances, fait verser beaucoup de sang. ” — Gouvernement, 1928, page 231. Dans le monde nouveau, “ la mer ’ symbolique des peuples agités, impies et rebelles, de laquelle est sortie il y a longtemps la bête sauvage symbolique, l’instrument du Diable, aura disparu ”. — La Tour de Garde, 1er mai 1969, page 283. “ L’actuelle société humaine est spirituellement malade. Nul d’entre nous ne peut la sauver, car la Parole de Dieu révèle qu’elle est moribonde. ” — La paix et la sécurité véritables — d’où viendront-​elles ?, 1973, page 131. [Encadré, page 224] “ Dans les fleuves et les sources ” La troisième plaie a dévoilé ce que sont “ les fleuves et les sources des eaux ” par des déclarations comme celles-ci “ Le clergé, qui prétend enseigner les doctrines de Jésus, a sanctionné et sanctifié la guerre. Ses membres ont été ravis de voir leurs portraits et leurs statues exposés à côté de ceux de farouches guerriers. ” — La Tour de Garde de novembre 1924, page 15. “ Le spiritisme est fondé sur un mensonge la survivance et l’immortalité de l’âme. ” — Les Écritures enseignent-​elles la “ survivance ” ? 1956, page 51. “ Les philosophies humaines, les idéologies politiques, sociales et économiques, et les traditions religieuses ne leur ont procuré aucun rafraîchissement vivifiant. Ces eaux les ont même amenés à transgresser la loi du Créateur relative au caractère sacré du sang, à infliger des persécutions religieuses. ” — Résolution adoptée lors de l’Assemblée internationale de la “ bonne nouvelle éternelle ”, en 1963. “ Les hommes de science ne contribueront pas à la survie de la race humaine, mais plutôt à sa destruction. [...] Nous ne pouvons pas non plus nous attendre que les psychologues et les psychiatres du monde entier changent l’état d’esprit des hommes [...]. Nous ne pouvons davantage compter sur une police internationale qui serait suffisamment puissante [...] pour obliger les nations à faire de notre globe un lieu où il serait possible de vivre en toute sécurité. ” — La race humaine sera sauvée, — par le Royaume, 1970, page 5. [Encadré, page 225] “ Sur le soleil ” Le “ soleil ” qu’est la domination humaine brûle ’ l’humanité pendant le jour du Seigneur. La classe de Jean a attiré l’attention sur ce fait par des déclarations de ce genre “ Actuellement, Hitler et Mussolini menacent la paix du monde entier. L’Église de Rome les soutient dans leur œuvre de destruction de la liberté. ” — Fascisme ou Liberté, 1939, page 12. “ Tout au long de l’histoire, les dictateurs ont eu pour politique de régner ou de détruire. Mais la règle que doit appliquer maintenant Jésus-Christ, le Roi installé par Dieu, c’est Laissez-​vous gouverner, sinon c’est la destruction. ” — Quand toutes les nations s’uniront sous le royaume de Dieu, 1961, page 23. “ Depuis 1945, plus de 25 millions de personnes ont péri au cours des quelque 150 guerres qui ont éclaté tout autour du globe. ” — La Tour de Garde, 15 avril 1980, page 6. “ Les nations [...] ne se soucient guère de leur responsabilité ou des règles de conduite internationales. Pour parvenir à leurs fins, certaines d’entre elles se sentent tout à fait autorisées à recourir à tous les moyens qu’elles estiment nécessaires à leur cause — massacres, assassinats, piraterie aérienne, bombardements et ainsi de suite [...]. Jusqu’à quand les nations se supporteront-​elles dans un tel climat de folie et d’irresponsabilité ? ” — La Tour de Garde, 15 février 1985, page 4. [Encadré, page 227] “ Sur le trône de la bête sauvage ” Les Témoins de Jéhovah ont dévoilé ce qu’est le trône de la bête sauvage et révélé que Jéhovah le condamne, en faisant des déclarations comme celles-ci “ Les dirigeants et les chefs des nations subissent l’influence de forces malignes, qui les conduisent irrésistiblement au combat décisif d’Harmaguédon. ” — Après Harmaguédon, Dieu établira un monde nouveau, 1954, page 8. “ La bête sauvage ’, type du gouvernement non théocratique exercé par l’homme, a reçu du Dragon la puissance, l’autorité et le trône. Elle est donc tenue à suivre la ligne du parti, autrement dit les directives du Dragon. ” — Après Harmaguédon, Dieu établira un monde nouveau, 1954, page 15. “ Les nations gentiles se trouvent forcément du côté de l’Adversaire principal de Dieu, Satan le Diable. ” — Résolution adoptée à l’assemblée internationale “ La victoire divine ”, en 1973. [Encadré, page 229] “ Son eau s’est desséchée ” Dans de nombreux pays, la religion d’origine babylonienne souffre d’une désaffection grandissante. Cela indique ce qui va arriver lorsque “ les rois venant du soleil levant ” vont lancer leur offensive. “ Un sondage national a révélé que 75 % des citadins [thaïlandais] ne vont jamais écouter de sermons dans les temples bouddhiques ; à la campagne, ceux qui vont au temple sont de moins en moins nombreux ; environ 50 % seulement. ” — Bangkok Post, 7 septembre 1987, page 4. “ Le taoïsme a perdu de sa magie dans le pays [la Chine] où il est né il y a deux millénaires environ. [...] Privés des artifices magiques au moyen desquels eux et leurs prédécesseurs ralliaient autrefois de nombreux disciples, les prêtres se retrouvent sans successeurs ; ils constatent pour ainsi dire l’extinction du taoïsme en tant que religion organisée dans la Chine continentale. ” — The Atlanta Journal and Constitution, 12 septembre 1982, page 36-A. “ Le Japon [...] est l’un des pays au monde qui compte le plus grand nombre de missionnaires étrangers, près de 5 200 ; pourtant, [...] les chrétiens représentent moins de 1 % de la population. [...] Selon un prêtre franciscain qui est arrivé là-bas dans les années 50, [...] le temps des missions est fini au Japon ’. ” — The Wall Street Journal, 9 juillet 1986, page 1. En Angleterre, au cours des 30 dernières années, “ sur 16 000 églises anglicanes, près de 2 000 ont été fermées parce qu’elles ne servaient plus. L’assistance aux offices a diminué et compte parmi les plus faibles enregistrées dans les pays dits chrétiens. [...] On ne peut plus dire que l’Angleterre est un pays chrétien ’, a déclaré [l’évêque de Durham] ”. — The New York Times, 11 mai 1987, page A4. “ Après un débat houleux de plusieurs heures, le Parlement [grec] a voté aujourd’hui une loi autorisant le gouvernement socialiste à prendre possession de certains des immenses domaines de l’Église orthodoxe grecque. [...] En outre, la loi donne à des laïcs droit de regard sur les conseils et les comités ecclésiastiques chargés de la gestion des investissements financiers de l’Église, hôtels, carrières de marbre et bâtiments administratifs y compris. ” — The New York Times, 4 avril 1987, page 3. [Illustrations, page 222] Les quatre premiers bols de la fureur de Dieu provoquent des plaies semblables à celles qui ont résulté des quatre premières sonneries de trompette. [Illustration, page 226] Le cinquième bol révèle que le trône de la bête sauvage est le pouvoir que Satan a donné à cette bête. [Illustrations, page 231] La propagande démoniaque rassemble actuellement les dirigeants humains vers la situation ultime, Har-Maguédôn, où les jugements de Jéhovah seront exécutés sur eux. [Illustration, page 233] Ceux dont les inclinations sont influencées par l’“ air ” pollué de Satan vont subir les justes jugements de Jéhovah.

Lafemme est la seconde faute de Dieu. Friedrich Nietzsche 1553 | 06-05-2010 à 13h05. Plus de citations de Friedrich Nietzsche Les autres citations de Friedrich Nietzsche. La foule est une somme d'erreurs qu'il faut corriger. Le bonheur est une femme. Ce qui ne me détruit pas me rend plus fort. Commentaires. Partager avec vos Amis. Toute le monde

Ma femme, le sexe et la gloire de Dieu • C. J. MahaneyPublished on Feb 16, 2016ExtraitBLF Éditions
Lafemme est la seconde faute de Dieu." Friedrich Nietzsche: Donnez votre avis: Auteur: Friedrich Nietzsche: Avis des internautes: Theme: Croyances et religions : pays: Allemagne : Vos avis : 2 avis | DONNEZ VOTRE AVIS : L'avis de Dede Mbuaki (Strasourg) Dieu "Tout ce que Dieu a fait était bon." (17 octobre 2016) L'avis de Jean Vuotto (Toulon) Femmes "La
Y a-​t-​il un Dieu qui se soucie de nous? 1, 2. a Vous êtes-​vous déjà interrogé sur ce point? b Pourquoi ces questions se posent-​elles? SI DIEU existe, pourquoi a-​t-​il toléré les massacres et les atrocités qui se sont perpétrés tout au long de l’Histoire? Si Dieu se soucie réellement de nous, pourquoi permet-​il le mal? 2 Ces questions se posent fréquemment, et cela n’a rien d’étonnant. Au cours des siècles, en effet, l’humanité a énormément pâti des guerres, des famines, des épidémies, de méfaits de toutes sortes et de la misère sous toutes ses formes. L’injustice et l’oppression ont, elles aussi, provoqué bien des souffrances, de même que les catastrophes de toutes natures, telles que les inondations et les tremblements de terre. Souvent des innocents paient pour les coupables. Tout cela prouve-​t-​il que Dieu est insensible aux malheurs des hommes? Existe-​t-​il des raisons d’espérer un monde meilleur, un monde où il fera bon vivre et qui sera à l’abri de tous ces maux? 3. Peut-​on légitimement espérer trouver des réponses? 3 Les réponses devront être fondées et convaincantes. Il ne s’agit pas de se cantonner dans des formules toutes faites mais sans valeur, telles que “C’est la volonté de Dieu que l’homme souffre”, ou “Ce sont là des choses qui échappent à notre compréhension.” Si Dieu a créé le vaste univers si admirablement organisé, il doit avoir une raison valable de laisser les hommes s’enfoncer dans un si grand désordre. Et croyez-​vous qu’un tel Dieu ne se soucierait pas assez de ses créatures humaines pour leur dire la raison qui lui fait tolérer le mal? Ne lui paraîtrait-​il pas naturel de rétablir l’ordre s’il en avait le pouvoir? C’est ce que ferait, s’il le pouvait, tout père aimant pour ses enfants. Soyons certains qu’un Créateur plein d’amour d’une puissance et d’une sagesse infinies, ne ferait pas moins pour ses enfants terrestres. QUI SAURA RÉPONDRE MIEUX QUE PERSONNE? 4. Qui saura mieux que personne nous expliquer la permission du mal? 4 Qui saura répondre mieux que personne aux questions qui se posent à propos de la permission du mal? Si l’on vous accusait de quelque méfait, vous plairait-​il que les gens entendent seulement la version des autres? Ne tiendriez-​vous pas à vous expliquer vous-​même et à faire en sorte que tout devienne clair dans l’esprit de ceux qui veulent vraiment savoir? C’est Dieu qui est tenu pour responsable de tout le malheur répandu sur la terre. Comme il sait mieux que personne pourquoi il permet le mal, ne serait-​il pas juste de le laisser s’expliquer lui-​même? Pourquoi aller chercher une réponse auprès d’hommes qui ont souvent des opinions contradictoires sur la question? 5. Est-​il raisonnable de croire que Dieu est l’auteur de la Bible? II Pierre 121; Habacuc 22. 5 Mais où se trouvent les réponses divines? Il n’existe qu’un seul ouvrage à qui Dieu ait conféré, ainsi qu’il l’affirme lui-​même, le droit de nous dire ce qui s’est passé et pour quelle raison. Ce livre, c’est la Bible, qui déclare “Toute Écriture est inspirée de Dieu.” II Timothée 316 *. Il n’y a là rien de surprenant, car si Dieu a pu créer l’univers, on ne voit pas pourquoi il n’aurait pas pu devenir l’auteur d’un livre. Les hommes eux-​mêmes sont capables d’émettre sur les ondes des sons et des images qui sont ensuite captés par les postes de radio et de télévision. Pourquoi le Dieu Tout-Puissant serait-​il en peine de communiquer ses pensées à des hommes chargés de les consigner, puis de veiller à ce qu’ils s’acquittent fidèlement de leur tâche? Aussi l’apôtre Paul a-​t-​il pu dire avec assurance “Quand vous avez reçu la parole de Dieu que vous entendiez, de nous, vous l’avez acceptée non comme la parole des hommes, mais, ainsi qu’elle l’est réellement, comme la parole de Dieu.” — I Thessaloniciens 213. 6. Jusqu’où remonte l’histoire biblique? Par conséquent, que peut-​elle nous révéler? Luc 11-4; voir Luc 323-38. 6 Peut-être n’avez-​vous jamais lu la Bible. Dans ce cas, sachez que ses pages renferment le texte historique le plus complet et le plus fourni en dates qui se puisse trouver à notre époque. Un historien du Ier siècle, le médecin Luc, a même pu faire remonter la généalogie de Jésus de Nazareth jusqu’au premier homme, à travers quatre mille ans d’histoire. Puisque la Bible nous transporte aux débuts de l’humanité, elle doit être à même de nous dire à qui il faut attribuer la présence du mal, pourquoi Dieu permet le mal et comment il y sera mis un terme. FAUT-​IL ACCUSER DIEU? 7. Quand il se commet des injustices, à qui faut-​il s’en prendre? 7 Si quelqu’un commettait un crime, quels seraient vos sentiments si l’on vous accusait de ce méfait? Cela vous apparaîtrait comme extrêmement injuste, n’est-​ce pas? La justice exige que le coupable soit puni et que l’innocent soit dégagé de tout soupçon. Si un automobiliste brûle un feu rouge et provoque un accident grave, ce n’est pas la loi qui est fautive. Si quelqu’un se livre à la gloutonnerie et que sa santé en pâtisse, ce n’est pas la faute des producteurs de denrées alimentaires. Si, malgré une bonne éducation, un jeune homme, faisant fi des conseils paternels, quitte le toit familial et s’attire ensuite des ennuis, ce n’est pas le père qui est à blâmer. Pourquoi donc accuser le Père céleste chaque fois que les hommes se conduisent mal? Ne doit-​on pas plutôt s’en prendre à ceux qui le méritent, c’est-à-dire aux coupables? 8. Quelle contradiction y a-​t-​il lorsque quelqu’un rend Dieu responsable de tout le mal répandu sur la terre? 8 Il est encore un autre point qui mérite réflexion. Si nous rendons Dieu responsable des pénuries et des famines, à qui attribuons-​nous la fertilité de tant de régions de la terre? Si nous rendons Dieu responsable des maux physiques, à qui attribuons-​nous la présence dans notre organisme de merveilleux moyens de défense et de guérison? Si nous rendons Dieu responsable des taudis, à qui attribuons-​nous le mérite d’avoir fait la nature si belle? Soyons honnêtes si nous rendons Dieu responsable de tous les malheurs du monde et qu’en même temps nous lui attribuions tout ce qu’il y a de bon sur la terre, nous nous contredisons. Un Dieu aimant ne saurait être à la fois l’auteur du bien et l’auteur du mal. 9. Est-​il logique de dire que Dieu n’existe pas parce que les hommes font le mal? Ésaïe 4518. 9 Affirmer que Dieu n’existe pas ne résout pas le problème, tant s’en faut. Croire que notre planète et toutes ses formes de vie sont le produit du hasard, c’est méconnaître les faits. Nul ne niera que la terre est équipée bien mieux que n’importe quelle maison pour entretenir la vie. Or toute maison a un architecte et un constructeur doués d’intelligence. Que dire alors de notre globe qui, avec son atmosphère, ses terres arables et ses eaux, est doté sur une bien plus vaste échelle des choses nécessaires au maintien de la vie? La Bible dit avec logique “Toute maison, est-​il besoin de le dire, est construite par quelqu’un, mais celui qui a construit toutes choses, c’est Dieu.” Hébreux 34. Certes, il y a des gens qui pensent que puisque les hommes font le mal c’est une preuve que Dieu n’existe pas. Mais cela revient à dire que puisque certains de leurs occupants se conduisent mal les maisons n’ont ni architecte ni constructeur. Cela reviendrait encore à dire que parce que quelqu’un commet un méfait il n’a jamais eu de père. 10. Qui porte une grande part de responsabilité dans les maux qui frappent l’humanité? 10 À qui donc faut-​il attribuer les maux qui affligent l’humanité? Une grande part de responsabilité incombe aux hommes eux-​mêmes. La malhonnêteté et la déloyauté humaines sont cause de bien des crimes. L’orgueil et l’égoïsme provoquent des divorces et engendrent des haines et des préjugés raciaux. Les défaillances humaines et l’insouciance nous ont valu la pollution et la malpropreté. L’arrogance et la sottise déclenchent des guerres. Et lorsque des nations entières, aveuglées par leurs chefs, en viennent à se combattre, elles aussi deviennent responsables de toutes les souffrances engendrées par ces guerres. La faim et la misère sont essentiellement dues à la négligence et à la cupidité. En voici un exemple chaque année le monde consacre plus de 200 milliards de dollars aux armements. Si tout cet argent était affecté à la production de denrées alimentaires et à leur répartition équitable, ainsi qu’à la lutte contre les taudis, songez à tout le bien qui serait accompli. 11. Puisque les ecclésiastiques prient pour les armées de leur pays, Dieu doit-​il être tenu pour responsable des souffrances engendrées par la guerre? Ésaïe 115; Proverbes 289. 11 On ne peut pas non plus rendre Dieu responsable des injustices commises au nom de la religion. Par exemple, il y a des chefs religieux qui demandent au ciel de bénir les armées de leur pays. Or, souvent, les combattants des deux camps sont de la même confession! On ne saurait en faire le reproche à Dieu, car il condamne tout cela, disant que ses vrais serviteurs doivent avoir de l’amour entre eux’. Jean 1334, 35. S’ils ne sont pas animés d’un tel amour, alors, selon Dieu, ils sont comme “Caïn qui était issu du méchant et qui égorgea son frère”. I Jean 310-12. Quand on tue au nom de Dieu, que ce soit pendant les inquisitions ou les guerres, on fait comme les gens qui, dans l’Antiquité, sacrifiaient des enfants aux faux dieux, chose que, nous dit le Dieu Tout-Puissant, il n’avait pas ordonnée et qui ne lui était pas montée au cœur’. — Jérémie 731. 12. Pourquoi les conducteurs religieux sont-​ils appelés “hypocrites” dans la Bible? Matthieu 157-9. 12 Quand des ecclésiastiques se mêlent de politique, soutiennent des guerres, affirment mensongèrement que Dieu est responsable des souffrances du monde et qu’il fait même brûler éternellement des êtres humains dans les flammes de l’enfer, ils scandalisent les personnes réfléchies et déplaisent à Dieu. Les conducteurs religieux qui enseignent et font des choses divinement condamnées sont appelés “hypocrites” dans la Parole de Dieu, qui les dépeint encore sous ces traits “Vous ressemblez à des tombes blanchies, qui au-dehors paraissent belles, mais qui au-dedans sont pleines d’ossements de morts et de toute sorte d’impureté. Ainsi, vous aussi, au-dehors vous paraissez justes aux hommes, mais au-dedans vous êtes pleins d’hypocrisie et de mépris pour la loi.” Matthieu 2327, 28. Jésus a même dit ceci de certains chefs religieux “Vous venez, vous, de votre père, le Diable.” — Jean 844. 13. a Dieu est-​il donc responsable de tout le mal qui se commet? b Quelles questions se posent néanmoins? 13 Non, Dieu ne doit pas être tenu pour responsable du mal que font les hommes. Et l’on ne doit pas non plus lui attribuer les injustices qui se commettent avec la bénédiction de gens qui se proclament serviteurs de Dieu, mais qui ne disent ni ne pratiquent la vérité. Dans ce cas, faut-​il conclure que Dieu n’a pas créé l’homme parfait? A-​t-​il fait prendre un mauvais départ à l’espèce humaine? UN EXCELLENT DÉPART 14. Décrivez tout ce que Dieu a fait pour nos premiers parents. Genèse 126-31; 27-9, 15. 14 Quand on lit les deux premiers chapitres de la Genèse Ge 1-2, il apparaît clairement que Dieu fit prendre un excellent départ aux deux premiers humains. Il les créa avec un corps et un esprit parfaits. Tous deux étaient donc à l’abri de la maladie et de la mort. Dieu leur donna pour demeure un jardin ou parc délicieux orné de toutes sortes de fleurs admirables et d’arbres splendides. Tout y croissait avec abondance. Dieu proposa à nos premiers parents une tâche intéressante et des objectifs stimulants. Ils devaient agrandir leur demeure, le parc édénique, jusqu’à lui faire englober toute la terre. Leurs futurs enfants leur apporteraient leur concours. La famille humaine devait donc se composer d’hommes et de femmes qui habiteraient un paradis devenu universel et y vivraient éternellement. Les animaux leur seraient soumis. 15. Que faut-​il entendre par perfection humaine? 15 Mais pourquoi les choses ont-​elles mal tourné? Le premier couple n’aurait-​il pas été réellement créé parfait? Cela ne peut se concevoir, car voici ce qu’il est dit de Dieu, en Deutéronome 324 “Parfaite est son action.” Mais la perfection humaine ne sous-entend pas que ses détenteurs savent tout, peuvent tout et sont incapables de faire le mal. Les créatures parfaites ont, elles aussi, leurs limites. Prenons, par exemple, les limites physiques de nos premiers parents. S’ils s’abstenaient de manger, de boire ou de respirer, ils perdraient la vie. Ils ne pouvaient pas non plus violer impunément les lois de la pesanteur. S’ils s’avisaient de sauter d’un endroit élevé, ils se feraient mal. Leur intelligence aussi avait ses limites. Étant sans expérience, Adam et Ève avaient beaucoup à apprendre. Mais ils auraient beau faire, jamais ils n’en sauraient autant que leur Créateur. Donc, bien que parfaits, le premier couple était enfermé dans les limites de la condition humaine. Le fait qu’ils étaient parfaits signifiait simplement que tous deux étaient des êtres complets, sans lacunes physiques ni mentales. 16. À l’intérieur de quelles limites doit s’exercer la liberté de l’homme? I Pierre 216. 16 Rappelons que lorsque Dieu créa l’homme il le doua du libre arbitre. L’homme n’est donc pas guidé uniquement par l’instinct, comme l’animal. Vous appréciez sans nul doute cette liberté qui est aussi la vôtre. Vous n’aimeriez pas que quelqu’un vous dicte à chaque minute de votre vie tout ce que vous devez faire. Mais la liberté que Dieu donna à l’homme n’était pas une liberté absolue, c’est-à-dire sans bornes. C’était une liberté relative, qui ne devait être exercée qu’à l’intérieur des limites fixées par les lois divines. Ces lois seraient en petit nombre et fort simples; elles n’auraient d’autre but que le plus grand bonheur de l’homme. Par amour pour l’homme, Dieu lui demanda d’obéir à ses lois, sachant que le respect de ses prescriptions serait pour le bien éternel de sa créature. Toute révolte contre Dieu et contre ses lois serait funeste. Il n’en résulterait rien de bon. En fait, ce serait un véritable désastre, car Dieu avait donné un avertissement à l’homme et à sa compagne s’ils se détachaient de leur Créateur, ils mourraient à coup sûr’. Genèse 217. Donc, pour demeurer en vie, le premier couple devait non seulement manger, boire et respirer, mais encore se laisser guider par les lois divines. 17. Pour quelle autre raison vitale les hommes doivent-​ils demeurer dans la dépendance de Dieu? Psaume 1463; Jérémie 175-9. 17 Il y a encore une autre raison capitale pour laquelle nos premiers parents devaient rester dans la dépendance de Dieu. C’est que l’homme n’avait pas été créé pour diriger ses affaires avec succès indépendamment de Dieu. Le Créateur ne lui en avait donné ni le droit ni les capacités. Voici, en effet, ce qu’on lit dans la Bible “À l’homme terrestre n’appartient pas sa voie. Il n’appartient pas à l’homme qui marche de diriger son pas.” Jérémie 1023. C’est pourquoi la Bible dit “Celui qui se confie en son cœur est stupide.” — Proverbes 2826. COMMENT LE MAL EST-​IL APPARU? 18. Qu’ont fait nos premiers parents? Jacques 114, 15; Psaume 369. 18 Que s’est-​il donc passé? Nos premiers parents abusèrent de leur liberté. Ils résolurent de vivre à leur guise au lieu de rester soumis à leur Créateur. La femme crut même que son mari et elle allaient devenir “comme Dieu, connaissant le bon et le mauvais”. Genèse 35. En d’autres termes, ils voulurent décider eux-​mêmes ce qui était bien et mal, s’appuyant sur leur propre intelligence. Ils n’entrevirent pas le désastre qui allait en résulter et qui se produisit effectivement, car Dieu ne peut mentir’. Tite 12. Lorsque le premier couple se détacha de Dieu, il lui arriva en quelque sorte ce qui arrive à un ventilateur qu’on débranche. Coupé de sa source d’énergie, l’appareil ralentit puis s’arrête. Quand nos premiers parents se coupèrent de la Source de vie, Jéhovah Dieu, ils tombèrent dans la dégénérescence et finirent par mourir, comme Dieu l’avait dit. 19. Pourquoi les hommes sont-​ils nés dans l’imperfection? Romains 512. 19 Nos premiers parents s’étant révoltés contre Dieu alors qu’ils n’avaient pas encore fait usage de leur puissance procréatrice, ils devinrent sujets à l’imperfection avant que fût né leur premier enfant. Adam et Ève étaient devenus pareils à un modèle défectueux. Tout ce qui allait sortir d’eux serait également défectueux. À leur progéniture ils ne pouvaient transmettre que ce qu’ils possédaient maintenant un corps et un esprit imparfaits. Ils n’étaient plus parfaits parce qu’ils s’étaient détachés de Jéhovah, la Source qui assure la perfection et la vie. Voilà pourquoi, ainsi que la Bible le dit en Romains 512, tous les descendants du premier couple sont venus au monde imparfaits et sujets à la maladie, à la vieillesse et à la mort. Mais Dieu ne peut en être tenu pour responsable. Voici ce qu’il est dit en Deutéronome 325 “Ils ont agi d’une manière désastreuse; ils ne sont pas ses enfants, la tare est leur.” Et dans Ecclésiaste 729 se trouve cette réflexion “Le vrai Dieu a fait les humains droits, mais eux ont cherché beaucoup de plans.” 20. En quel sens les fautes commises par quelques-uns peuvent-​elles nuire au grand nombre? 20 Mais est-​il normal que la désobéissance de deux personnes seulement entraîne des conséquences aussi tragiques pour tout le monde? Nous savons tous que lorsqu’un seul individu fait preuve de négligence dans la construction d’un immeuble, en omettant par exemple de l’équiper d’un système de sécurité, si petit soit-​il, il peut en résulter une catastrophe qui fera beaucoup de morts. Si une négligence du même ordre se produit lors de la construction d’un barrage, l’ouvrage peut se rompre et libérer une masse d’eau qui causera des dégâts énormes. Qu’un chef d’État commette un seul acte de malhonnêteté et c’est la voie ouverte à d’autres méfaits au sein de son entourage, au détriment de millions d’hommes. Lorsque des parents font un choix malheureux, souvent les enfants en pâtissent. Nos premiers parents ont fait un mauvais choix. Le résultat fut que toute la famille humaine se trouva précipitée dans l’imperfection et le malheur. 21. Pourquoi Dieu a-​t-​il appliqué la peine de mort? Mais en quel sens s’est-​il néanmoins montré miséricordieux? 21 Dans cette affaire la loi de Dieu avait été mise en cause, de même que son intégrité. Dieu ne pouvait donc pas fermer les yeux. Il se devait d’appliquer sa loi. Quel respect aurait-​on pour lui, ou pour sa loi, s’il s’abstenait d’agir? Respecte-​t-​on les dirigeants qui, à notre époque, ne se soucient nullement d’observer leurs propres lois ou qui laissent certains personnages les violer volontairement sans jamais prendre de sanction? Dieu a donc appliqué la peine qu’il avait fixée à sa loi et qui était la mort. Mais, dans sa miséricorde, il permit au premier couple d’avoir des enfants. Nous devrions lui en être reconnaissants, car sans cela nous ne serions pas nés. Par suite de la faute du premier couple, nous sommes tous venus au monde dans l’imperfection, mais, cependant, nous aimons mieux être vivants que morts. 22. Qui porte encore une lourde part de responsabilité dans l’apparition du mal? Matthieu 41-11; Éphésiens 612. 22 Est-​ce à dire que nos premiers parents furent les seuls responsables de l’apparition du mal? Non. Il y eut l’intervention d’un tiers. L’homme ne fut pas la seule créature intelligente sortie des mains divines. Dieu en avait déjà créé beaucoup d’autres au ciel. Ces êtres spirituels étaient, eux aussi, doués du libre arbitre et devaient donc, pour demeurer en vie, se soumettre aux lois divines. Ces lois étaient bonnes et raisonnables. Il arriva, cependant, qu’une de ces créatures célestes se mit à nourrir des pensées mauvaises. Or, lorsqu’une personne se complaît dans certaines idées, tôt ou tard elle les met à exécution. Ainsi en alla-​t-​il de l’être spirituel en question. Il se laissa gagner par l’ambition au point de contester les actions divines. Il dit à Ève, la compagne d’Adam, que tous deux pouvaient désobéir à leur Créateur et que pourtant ils ne mourraient pas’. Genèse 34. Il mit en doute l’obligation qu’ils avaient de rester dans la dépendance de Dieu s’ils voulaient demeurer en vie et préserver leur bonheur. En fait, il leur disait que la désobéissance les placerait dans une situation bien meilleure, car tous deux seraient alors comme Dieu. Il mettait donc en doute la véracité divine. Et en contestant les lois divines, le même être mit en doute la manière dont Dieu exerçait sa domination et, par voie de conséquence, son droit de dominer. D’où son nom de Satan, qui veut dire opposant ou adversaire. Il fut aussi appelé Diable, qui signifie calomniateur. POURQUOI DIEU PERMET-​IL LE MAL DEPUIS SI LONGTEMPS? 23, 24. Pourquoi faudrait-​il un certain temps avant que les questions soulevées soient résolues? 23 D’une puissance infiniment supérieure, Dieu aurait pu supprimer les rebelles sur-le-champ. Mais une telle réponse n’aurait pas été convaincante. Personne, en effet, ne mettait en doute la puissance divine. Les questions qui avaient été soulevées étaient d’un autre ordre. C’étaient des questions d’ordre moral. Parmi ces questions, il y en a une qui est vitale. En voici les éléments La voie de la rébellion peut-​elle réussir? Est-​ce qu’une forme de domination s’exerçant indépendamment de Dieu peut faire le bonheur de la famille humaine? Que vaut-​il mieux pour le genre humain la domination de Dieu ou celle de l’homme? Dieu, dans sa sagesse, savait qu’il faudrait du temps pour régler cette question et d’autres non moins capitales. Il a donc prévu une période suffisamment longue pour que les hommes aient amplement l’occasion d’atteindre des sommets dans les domaines politique, social et scientifique. 24 La période de temps divinement prévue ne pouvait être une période de quelques jours ou de quelques années seulement. Il faudrait des générations pour que la réponse apparaisse avec une évidence telle qu’aucun esprit raisonnable ne saurait la mettre en doute. Il y a des procès qui durent des semaines, voire des mois, même lorsque deux personnes seulement sont en cause. Les grandes questions en jeu relatives à la domination divine doivent recevoir une réponse complète et non une demi-réponse. Une fois réglées de cette façon, il ne sera jamais plus nécessaire de donner une nouvelle réponse. Un Dieu aimant ne saurait accepter rien de moins qu’un règlement parfait de ces questions. Et nous pouvons nous en réjouir, car il n’y a qu’un règlement de cette nature qui puisse ouvrir à la famille universelle de Dieu, au ciel et sur la terre, la voie de la paix et de la sécurité véritables. 25. La voie de l’indépendance vis-à-vis de Dieu a-​t-​elle apporté à l’homme la paix et le bonheur? 25 Six mille ans environ se sont écoulés depuis que ces questions ont été soulevées. Les hommes ont suivi la voie de l’indépendance vis-à-vis de Dieu. Ils ont tout essayé gouvernements de tous genres, ordres sociaux et systèmes économiques de toutes natures, religions de toutes sortes. Quel en a été le résultat? Rien de tout cela n’a apporté la paix, la sécurité et le bonheur véritables. L’homme peut-​il se vanter de ses progrès matériels alors que la Seconde Guerre mondiale a fait, à elle seule, plus de 50 millions de morts? Est-​ce un progrès que d’envoyer, grâce à de puissantes fusées, des hommes sur la lune alors que ces mêmes fusées, munies d’ogives nucléaires multiples, peuvent anéantir le genre humain; alors qu’au moment même où les astronautes marchaient sur sur la lune des millions d’êtres souffraient de faim et de misère? À quoi cela sert-​il d’avoir une maison avec toutes les commodités alors que les familles s’entre-déchirent, que les divorces se multiplient, que la peur des agressions se répand, que la pollution et les bidonvilles s’étendent, que les crises économiques font des millions de chômeurs et que chaque année éclatent des émeutes, des guerres civiles et des crises gouvernementales qui menacent le foyer de l’homme et son mode de vie? 26. La voie de l’autonomie a-​t-​elle été payante? Psaume 1271. 26 La vérité c’est ce que le secrétaire général des Nations unies, Kurt Waldheim, a reconnu lui-​même, en ces termes “Malgré les progrès matériels, les hommes n’ont jamais autant souffert de l’insécurité *.” Voici encore ce qu’on peut lire dans un ouvrage paru en langue anglaise Environmental Ethics “Les hommes, qui ont été créés pour respirer de l’air pur, boire de l’eau limpide, et jouir de leur milieu naturel, ont bouleversé leur environnement et découvrent qu’ils sont incapables de s’y adapter. Ils préparent leur destruction en masse *.” Oui, la longue permission du mal doit montrer à tous les esprits raisonnables que l’homme n’a pas été créé avec la faculté de diriger ses affaires avec succès indépendamment de Dieu. Et maintenant que nous avons pour preuve six mille ans d’échecs humains, nul ne saurait sans injustice accuser Dieu de ne pas avoir prévu une période de temps suffisamment longue pour permettre aux hommes de faire leurs expériences. Sa durée a été assez grande pour prouver que la voie de la rébellion contre Dieu est un désastre complet. FIN PROCHAINE DU MAL 27. Quel changement Dieu se propose-​t-​il de réaliser? Proverbes 221, 22; Romains 1620. 27 La famille humaine a un urgent besoin de changement. Oui, nous avons besoin d’un système entièrement nouveau. Ainsi que l’a reconnu le sociologue Erich Fromm, on ne peut venir à bout des maux dont souffre la société que “si le système tout entier, tel qu’il existe depuis les derniers 6 000 ans de l’Histoire, était remplacé par un autre, fondamentalement différent *”. C’est précisément ce que Dieu se propose de faire. Quand la période de temps prévue par lui sera révolue, Dieu, selon sa promesse, supprimera le présent système, ainsi que tous ceux qui le soutiennent. “Il anéantira tous les méchants.” — Psaume 14520. 28. Comment la Bible appelle-​t-​elle la période dans laquelle nous vivons? Pourquoi? II Timothée 31-5, 12, 13; Matthieu 243-14. 28 Quand cela aura-​t-​il lieu? Dans un proche avenir. En effet, selon la Bible, les malheurs sans précédent qui assaillent la famille humaine depuis 1914, l’année où éclata la Première Guerre mondiale, constituent un signe qui permet d’identifier l’époque que la Parole de Dieu appelle “les derniers jours”. La Bible a annoncé que “les derniers jours” seraient caractérisés par des guerres mondiales, des famines, des épidémies, la montée de la criminalité, la recherche effrénée des plaisirs, l’impiété, l’hypocrisie religieuse, la débâcle des mœurs et bien d’autres événements. Toutes ces choses seraient comme les lignes d’une empreinte digitale, en ce sens qu’elles permettraient de dire avec certitude que notre génération est bien la dernière génération pendant laquelle Dieu tolérerait des conditions aussi terribles. Jésus a prophétisé que notre temps serait témoin de la fin du système de choses qui domine actuellement sur la terre. 29. Comment savons-​nous que la fin du présent système est proche? 29 Voici ce que Jésus a encore dit de la génération qui a vu en 1914 le commencement des “derniers jours” “Non, cette génération ne passera pas que toutes ces choses n’arrivent.” Matthieu 2434. Cela veut dire que certains de ceux qui étaient vivants à l’époque où éclata la Première Guerre mondiale seraient encore vivants au moment de la fin du présent système de choses. Or, la génération de la Première Guerre mondiale est actuellement fort avancée en âge, et c’est là une preuve solide que la fin du mal approche à grands pas. 30. Quel sera le sort de tous les systèmes qui dominent actuellement sur la terre? Sophonie 38; Ésaïe 128. 30 Quand viendra la fin, Dieu, mettant en jeu sa grande puissance, interviendra directement dans les affaires humaines. Tous les systèmes qui seront dressés contre lui seront anéantis. Voici ce qu’il est dit dans la prophétie de Daniel, au chapitre 2, verset 44. “Aux jours de ces rois-​là, le Dieu du ciel suscitera un royaume qui ne sera jamais détruit et dont la royauté ne sera pas laissée à un autre peuple. Il pulvérisera et anéantira tous ces royaumes-​là, et il subsistera à jamais.” Traduction Œcuménique de la Bible. Quand tous ces systèmes funestes auront disparu, la domination divine s’exercera sur toute la terre, et ne rencontrera plus d’obstacle. 31. Quel gouvernement Dieu exercera-​t-​il sur l’humanité? Matthieu 69, 10. 31 Ainsi donc, la domination divine s’exercera par l’intermédiaire d’un nouveau gouvernement, d’un gouvernement céleste le Royaume de Dieu. C’est de ce gouvernement-​là que Jésus Christ fit le thème central de sa doctrine. Il annonça qu’au temps marqué le Royaume de Dieu serait le seul maître de la terre. Il est donc tout à fait exclu que le Royaume se laisse jamais corrompre. Le pouvoir dirigeant se situera donc là où il se situait à l’origine, c’est-à-dire au ciel, auprès de Dieu. Quand la domination de Dieu s’exercera sur la terre, alors, selon sa promesse, “c’est la justice qu’apprendront assurément les habitants du sol productif”. Ésaïe 269. Personne ne sera plus égaré par la fausse religion, car elle n’existera plus. Tous les vivants apprendront la vérité sur Dieu et sur ses desseins, si bien que “la terre sera assurément remplie de la connaissance de Jéhovah comme les eaux couvrent la mer”. — Ésaïe 119. UN NOUVEL ORDRE FONDÉ SUR LA JUSTICE 32. Sous la domination du Royaume de Dieu la paix sera-​t-​elle vraiment complète? Ésaïe 22-4. 32 Sous la domination du Royaume de Dieu se développera une société humaine entièrement nouvelle, une société de personnes vouées à Dieu. Dans le nouvel ordre, la sollicitude divine se manifestera de diverses manières. D’abord, aucune guerre ne viendra jamais plus troubler la paix et le bonheur des habitants de la terre. En effet, tous ceux qui auront survécu à la fin du présent monde auront déjà été instruits dans les voies de la paix, si bien que la nouvelle société humaine prendra un excellent départ. Ceux qui seront admis dans le nouvel ordre continueront d’ailleurs à être instruits de la sorte et à faire la volonté divine. Nul doute donc que l’homme verra se réaliser la promesse biblique qui dit que Dieu “fait cesser les guerres jusqu’à l’extrémité de la terre”. Psaume 468, 9. Cette paix sera-​t-​elle complète? Voici ce que déclare la Parole de Dieu “Les humbles posséderont la terre, et vraiment ils se délecteront de l’abondance de la paix.” — Psaume 3711. 33. Que deviendra notre planète? 33 De plus, ceux qui vivront dans le nouvel ordre transformeront la terre en un paradis, car tel était à l’origine le dessein de Dieu à son égard. Quelle tâche captivante! Lorsque le paradis sera rétabli, les hommes pourront savourer pleinement le magnifique spectacle que leur offrira la terre avec ses lacs, ses fleuves et ses océans, avec ses collines, ses montagnes, ses plaines et ses vallées, ainsi que par la diversité de sa flore et de sa faune. Il n’y aura plus de famines, car “la terre donnera assurément son produit; Dieu, notre Dieu, nous bénira”. Oui, “il y aura abondance de grain sur la terre; sur le sommet des montagnes il y aura une profusion”. — Psaumes 676; 7216. 34. Quelle guérison physique aura alors lieu? 34 Avec la paix et l’abondance viendra également la guérison. Le Créateur de l’homme sait mieux que n’importe quel médecin ce qu’il faut faire pour rendre l’agilité aux infirmes, la vue aux aveugles, l’ouïe aux sourds, et pour éliminer la maladie, la vieillesse et la mort. Le pouvoir que possède Dieu d’opérer de tels miracles a été manifesté par Jésus Christ, mais sur une petite échelle et comme gage des guérisons futures. Voici ce que nous dit la Bible “De grandes foules s’avancèrent vers lui, ayant avec elles des boiteux, des estropiés, des aveugles, des muets, et beaucoup d’autres malades, qu’on alla même jusqu’à jeter à ses pieds, et il les guérit; de sorte que la foule était dans la stupeur en voyant les muets qui parlaient, et les boiteux qui marchaient, et les aveugles qui voyaient.” — Matthieu 1530, 31. 35, 36. Comment les morts se verront-​ils offrir la possibilité de vivre dans le nouvel ordre? Jean 528, 29; Luc 711-15. 35 Jésus fit mention de ce Paradis terrestre quand, s’adressant au malfaiteur attaché sur un poteau à côté de lui, il lui dit “Tu seras avec moi dans le Paradis.” Luc 2343. Or cet homme mourut. Comment donc pourrait-​il entrer dans le Paradis? Ce serait grâce à une disposition merveilleuse qui montre à quel point Dieu se soucie de nous; nous voulons parler de la résurrection d’entre les morts. Voici ce qu’il est dit dans la Bible, en Actes 2415 “Il va y avoir une résurrection tant des justes que des injustes.” Pendant son séjour terrestre, Jésus Christ ressuscita des morts afin de montrer que, à l’époque de la domination du Royaume, Dieu serait capable de rendre la vie aux défunts. 36 Avez-​vous du mal à croire à la résurrection? Il vous est certainement déjà arrivé, au cours d’un programme de télévision, de voir apparaître l’image de personnes décédées depuis longtemps. Vous entendez leur voix, vous voyez leurs gestes et vous observez les traits qui les caractérisaient. Si l’homme est capable de conserver sons et images sur des bandes vidéo, à combien plus forte raison Dieu serait-​il à même de conserver dans sa mémoire le souvenir précis et détaillé de la personnalité et des particularités de tous ceux qu’il se proposerait de recréer! Or, c’est précisément ce que Dieu a fait. Et il ressuscitera les morts dont il garde le souvenir. De cette façon, les défunts auront, eux aussi, la possibilité de vivre dans le nouvel ordre. En vidant les tombeaux et en délivrant les hommes de la maladie, de la vieillesse et de la mort, Dieu “engloutira bel et bien la mort pour toujours”. Ésaïe 258. Les hommes pourront alors vivre éternellement! 37. Pourquoi peut-​on dire que Dieu fera plus que compenser les souffrances et les injustices passées? 37 Grâce à son Royaume, Dieu mettra fin complètement à la situation malheureuse qui règne depuis si longtemps! Pendant toute l’éternité, Dieu montrera combien il prend soin de l’homme par la pluie de bénédictions qu’il répandra sur les habitants de la terre, bénédictions qui feront plus que compenser les souffrances et les injustices que nous avons dû endurer dans le présent système. Toutes ces difficultés s’estomperont dans notre esprit et n’y subsisteront plus qu’à l’état de vagues souvenirs, à condition que nous tenions encore tant soit peu à nous les remémorer. Voici ce que Dieu a promis “Je crée de nouveaux cieux [un nouveau gouvernement céleste pour toute l’humanité] et une nouvelle terre [une société humaine juste]; et l’on ne se remémorera pas les choses précédentes, et elles ne monteront pas au cœur. Mais exultez et soyez joyeux à jamais dans ce que je crée.” Ésaïe 6517, 18. Telles sont les bénédictions qui nous attendent. On comprend pourquoi la Bible dit que Dieu “essuiera toute larme de leurs yeux”. Car “la mort ne sera plus; ni deuil, ni cri, ni douleur ne seront plus. Les choses anciennes ont disparu”. — Révélation 214. DIEU SE SOUCIE DE NOUS — MAIS NOUS, NOUS SOUCIONS-​NOUS DE LUI? 38. Quel genre de personnes Dieu désire-​t-​il voir vivre dans son nouvel ordre? Psaume 3737, 38. 38 Ainsi Dieu va bientôt faire disparaître le mal et inaugurer un nouvel ordre. Dieu se soucie donc vraiment de nous. Mais nous, nous soucions-​nous de lui? Voici ce que dit la Bible “Le monde passe et son désir aussi, mais celui qui fait la volonté de Dieu demeure pour toujours.” I Jean 217. Ce sont les personnes qui font sa volonté et qui se soumettent à sa juste domination que Dieu désire voir vivre dans son nouvel ordre. Ce sont celles qui obéiront à ses lois et qui conjugueront leurs efforts pour faire de la “nouvelle terre” un séjour délicieux. Quant aux ennemis de son règne, qui ne seraient que des fauteurs de troubles, Dieu leur refusera l’accès du nouvel ordre. 39. Si vous souhaitez obtenir la vie éternelle, que devez-​vous chercher à savoir? Proverbes 21-6. 39 Souhaitez-​vous vivre dans ce nouvel ordre où régnera la justice? Dans ce cas, vous devez en tout premier lieu chercher à connaître les conditions requises par Dieu pour obtenir la vie. Est-​ce là trop demander? Si l’on vous offrait une belle résidence au milieu d’un parc splendide, ne prendriez-​vous pas le temps de vous renseigner sur les conditions à remplir? La Parole de Dieu nous offre bien davantage. Elle nous offre la vie éternelle, si toutefois nous cherchons à savoir ce que Dieu demande de nous et qu’ensuite nous accomplissions sa volonté. La Bible dit “Ceci signifie la vie éternelle qu’ils apprennent à te connaître, toi, le seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyé, Jésus Christ.” — Jean 173. 40. Quels autres bienfaits la Bible vous procurera-​t-​elle? II Timothée 316, 17. 40 La Bible vous sera encore très utile, à vous et à tous les vôtres, par les nombreux conseils pratiques que vous trouverez dans ses pages et qui vous seront d’un grand secours dans la vie quotidienne, surtout par les temps troublés que nous vivons. D’autre part, en nous révélant pourquoi la situation est si mauvaise et ce que l’avenir nous réserve, la Parole de Dieu nous procure la véritable paix de l’esprit. Chose plus importante encore, elle nous apprend à développer un amour sincère pour Dieu qui “se fait le rémunérateur de ceux qui le cherchent réellement”. — Hébreux 116. 41. Que feront volontiers les témoins de Jéhovah? 41 Les témoins de Jéhovah vous consacreront volontiers et gracieusement tout le temps nécessaire pour vous aider à mieux connaître les dispositions que Dieu a prises en vue de donner aux humains la vie dans son nouvel ordre. Vous avez probablement d’autres questions à poser sur Dieu et sur sa Parole. Les témoins de Jéhovah se feront une joie de venir en parler avec vous dans votre foyer et vous indiquer les réponses dans votre propre Bible. Ils ne doutent pas que, renonçant à suivre la voie de l’indépendance et à vous appuyer sur l’intelligence humaine, vous vous laisserez ensuite guider par la meilleure source de connaissances qui se puisse trouver à notre époque. C’est pourquoi, pendant qu’il en est encore temps, prenez à cœur ce conseil tiré des Saintes Écritures “Humiliez-​vous donc sous la main puissante de Dieu ..., car il prend soin de vous.” — I Pierre 56, 7. [Notes] ^ § 5 Sauf indication, les références bibliques renvoient aux Saintes Écritures — Traduction du monde nouveau. ^ § 26 New York Times du 6 novembre 1972, p. 5. ^ § 26 Environmental Ethics; éditeur Donald R. Scoby, 1971, p. 17. ^ § 27 New York Post du 30 mars 1974, p. 35. [Questions d’étude] [Tableau, page 22] Voir la publication EN UNE SEULE GÉNÉRATION 1914 Guerres mondiales Grandes famines Épidémies Crimes violents Pollution généralisée Fin du présent système [Illustration, page 6] Si la misère et la laideur sont le fait de Dieu,... [Illustration, page 7] ...à qui faut-​il attribuer l’existence des beaux paysages et des champs fertiles de la terre? [Illustrations, page 9] La terre est bien mieux équipée pour entretenir la vie que n’importe quelle maison. Si toute maison a un constructeur, à bien plus forte raison notre planète! [Illustration, page 13] Selon la Bible, la terre tout entière devait devenir un paradis, un parc magnifique, qui aurait été le séjour éternel de l’homme. Tel était le dessein de Dieu. [Illustration, page 14] Quand un ventilateur est coupé de sa source d’énergie, l’appareil ralentit puis s’arrête. Pareillement, lorsque l’homme se détacha de Dieu, il dégénéra. [Illustration, page 16] Quand on néglige un facteur de sécurité, si petit soit-​il, même un grand barrage peut se rompre. Lorsque nos premiers parents transgressèrent la loi divine, le malheur et les souffrances commencèrent à se répandre comme un flot. [Illustration, page 19] Un procès peut durer des semaines, même lorsqu’il n’y a que deux personnes en cause. Les questions qui font entrer en jeu la domination divine doivent être résolues complètement, une fois pour toutes, et cela demande un temps suffisamment long. [Illustration, page 24] Il n’y aura plus de conflits dans le nouvel ordre, Dieu ayant fait cesser les guerres’. [Illustrations, page 25] L’homme ne souffrira jamais plus de la faim La terre, divinement bénie, produira à profusion. [Illustration, page 26] Les personnes âgées retrouveront la vigueur que donnent la jeunesse et la santé. [Illustration, page 27] Tous les morts dont Dieu garde le souvenir reviendront à la vie et retrouveront les leurs. [Illustration, page 29] Sous la domination du Royaume de Dieu, la vie sera si agréable que ses joies feront plus que compenser les souffrances et les injustices du temps présent. [Illustration, page 31] Si l’on vous offrait de vivre dans un cadre agréable, ne chercheriez-​vous pas à savoir ce qu’il faut faire? Le nouvel ordre, qui sera instauré par Dieu, nous offre bien davantage, mais il nous faut prendre le temps d’apprendre ce qu’il faut faire pour y être admis.
\n la femme est la seconde faute de dieu
Sujetprivilégié de contradiction, le poète est ainsi le témoin d'une souffrance irréductible qu'il cultive jusque dans la maladie et la faute, comme l'instrument d'une connaissance cachée ". Pour cette réédition, Pierre Emmanuel a écrit une importante préface qui souligne les affinités électives entre Baudelaire que T.S. Eliot qualifie " le plus grand archétype du
La place des femmes dans l’histoire de l’Eglise Lorsque l’on parle des pouvoirs qui entravent le libre épanouissement des femmes, l’Eglise Catholique est la première accusée. Son soi-disant anti-féminisme a toujours été critiqué. Pourtant, rappelons l’affirmation suivante d’André Malraux J’entends dire que la religion catholique est misogyne, ce n’est pas sérieux ! Une religion qui agenouille les hommes devant une femme couronnée manifeste une misogynie suspecte. »[1]La femme a une place toute particulière dans la bible dès l’Ancien Testament les femmes ont un rôle déterminant dans l’histoire du peuple d’Israël on pense à Judith, Esther ou les femmes d’autres patriarches. Mais ces femmes ne font que précéder, celle qui sera la figure de la vocation féminine la Vierge Marie. C’est d’ailleurs pour cela que Saint Jean Paul II a daté son encyclique Mulieris Dignitatem au 15 aout 1988, au cours de l’année Christ a également réservé une place toute particulière aux femmes au cours de sa vie terrestre. Aucune femme ne reçut le sacerdoce, ni n’assista à la dernière Cène mais des grâces leurs ont été réservées. Marthe et Marie recevaient les confidences du Seigneur lors de ses arrêts à Béthanie. Marie Madeleine a reçu l’annonce de la Résurrection à l’époque où le témoignage des femmes était récusé comme celui des enfants, des esclaves et des infirmes. Elle a été proclamée Apôtre des apôtres » et ce sont des Saintes Femmes qui entouraient le Christ au pied de la croix. Dès les temps apostoliques, des groupes de femmes ou de veuves se sont créés dans l’Eglise pour annoncer l’Evangile. [2] Le rôle des femmes dans la conversion des peuples à l’Evangile est d’ailleurs un des plus beaux aspects de l’histoire du Christianisme. Nulle part ailleurs leur réelle puissance et leur apparente faiblesse n’éclatent dans un contraste plus touchant. La grâce toute particulière accordée à la Vierge Marie, Théotokos, c’est-à-dire mère de Dieu, révèle à quelle vocation Dieu appelle toute femme accueillir le Tout autre, Dieu ». Marie, Théotokos, est l’expression la plus accomplie de la dignité et de la vocation féminine. Marie en tant que femme et mère de Dieu, doit être la source essentielle de la réflexion sur la dignité et la vocation de la femme. [3] Elle indique la façon dont la femme doit concrétiser sa mission. Chaque femme est appelée à imiter Marie », qui est, par sa virginité, le pur archétype de la nature féminine »[4], en ce qu’elle est celle qui est le plus intimement unie au christ » en ce qu’elle est le cœur de l’Eglise dont le Christ est la Tête, et en ce qu’elle est celle qui a enfanté toute l’humanité en Christ »[5]. Chaque femme est, de ce fait, appelée, dans le plus sublime et dans le plus pur déploiement de son être, à incarner l’essence même de l’Eglise, à être son symbole ». [6]Dans son audience du 6 janvier 1995, Jean Paul II souligne certaines qualités de la Vierge Marie que la femme doit imiter. Parmi elles, il rappelle l’importance de la coopération de la femme à la venue du Christ, de conserver une l’attitude de service humble, de se rappeler la valeur de la maternité mais également de la virginité pour le Royaume et enfin, de rester engagé dans la charité. Ainsi, dès les premiers siècles de son histoire, l’Eglise manifeste à l’égard des femmes, un triple souci celui de sauvegarder leur dignité, de les faire accéder au savoir ainsi que de respecter le pouvoir qu’elles peuvent être amené à exercer,[7] afin d’exercer pleinement leur vocation féminine dans la création de la femme dans la GenèseTout comme l’homme, la femme a été créée à l’image et à la ressemblance de Dieu Gn 1,27. Cette affirmation doit être la base de la réflexion anthropologique sur l’homme et la femme et confirme le caractère sacré de la vie humaine. Dans le second récit de la création, la femme est créée à partir de la côte de l’homme. Appelée ainsi à l’existence, la femme est immédiatement reconnue par l’homme comme chair de ma chair et os de mes os » Gn 2, 23. C’est pour cela qu’elle est nommée dans le langage biblique, femme isha » parce qu’elle est tirée de l’homme ish- ».Le livre de la Genèse affirme que l’unité du couple passe avant la distinction entre l’homme et la femme Homme et Femme, il les créa » Gn 1,27. Ainsi, dans la création il n’y a pas l’homme d’une part et la femme d’autre part mais bien un couple indissociable qui constitue la base de l’unité originelle. La femme est créée à partir du côté d’Adam comme l’eau et le sang de la nouvelle Alliance ont jaillit de la côte du Christ, transpercée par la lance Jn 19, 34. L’apôtre Paul a souvent été qualifié de misogyne pourtant c’est lui qui a trouvé la plus belle formule que l’on puisse imaginer pour magnifier le rôle de la femme Elle est la gloire de l’Homme » 1 Co 11,7. Dans le langage biblique le terme gloire signifie ce qui donne du poids, de l’importance, de l’éclat. D’emblée dans le livre de la Genèse, Eve est qualifiée de mère des vivants » Gn 3, 20 puis sur la croix, le Christ institue Marie, mère de l’Eglise. En définitive, le plan de Dieu dépend aussi de la femme, qu’il s’agisse de la faute originelle ou de la Rédemption. [8]Péché originel la femme est-elle vraiment à l’origine du mal ? Tout vient de la première tentation de la femme par le démon qui lui souffle de se libérer. Il essaie de faire croire à la femme qu’elle est esclave de Dieu par cette obéissance demandée par lui. Cette tentation consiste à faire croire à la femme que son bonheur, n’est pas dans l’amour et l’obéissance à Dieu, qu’il n’est pas dans ce que Dieu a voulu pour elle, et il lui fait croire qu’elle est capable de connaître seule le bien et le mal. Après la chute, Dieu dit serpent Je mettrai une inimitié entre toi et la femme, entre ta descendance et la sienne ; celle-ci te visera à la tête et tu la viseras au talon » Gn 3, 15. La femme se trouve donc en première ligne et non l’homme dans cette bataille. La femme reste aujourd’hui au cœur des luttes pour la famille, parce qu’elle est justement l’âme de la famille. Non parce qu’elle serait plus faible que l’homme mais parce qu’elle détient un pouvoir sur le destin de l’humanité par ses capacités de persuasion et de séduction, et parce qu’elle détient les clés de la fécondité, de la génération, du don et de la vie. [9]Dans la volonté de Dieu, la femme est vraiment celle qui est l’aide de l’homme. Il faut voir cela comme un rôle de complémentarité dans l’ordre de l’amour. Il s’agit pour elle d’éveiller l’homme à un véritable amour spirituel et de coopérer à la croissance de cet amour. La femme est donc source d’amour pour l’homme. Elle doit être celle qui doit éveiller à l’amour. Jo Croissant résume très bien cette vocation de la femme Elle doit toujours être aimante jusqu’à ce que l’amour soit réveillé dans le cœur de l’autre, c’est là sa vocation »[10]De nombreux grands hommes de l’histoire ont eu des mères exceptionnelles, et eux-mêmes ont eu pourtant des fils insignifiants. Comment expliquer cela ? Ces femmes ont exercé leurs talents non pour elles-mêmes mais pour les transmettre, contrairement à l’homme qui se livre souvent tout entier dans l’exercice de ses talents. La femme est celle qui porte l’amour, celle qui en est la source et celle qui le garde. Elle porte d’ailleurs une alliance toute particulière avec Dieu, qui est méprisée par le démon, dans le mystère de la fécondité qu’elle vit en elle et qu’elle porte en elle. Elle est unie au mystère de la création divine. [1] Malraux A, Entretien, Le point, 17 mars 1975 [2] Le Pivain D, La vocation féminine dans l’Eglise, Bulletin des amis de la Fraternité Saint Pierre, Janvier-Février 1997, n° 52 [3]Jean Paul II, Mulieris Dignitatem, 15 aout 1988 n°13 [4] Stein E, Les problèmes posés par l’éducation des jeunes filles, Conférences, p 337 [5] Stein E, La mission de la femme en tant que guide de la jeunesse sur le chemin de l’Eglise, Conférences p 388-389 [6] Ibid, p 389 [7] Perrachon A, Le féminisme, l’Eglise et les autres… , in Permanences n°156, Janvier 1959, pages 27-31 [8] Debray P, La femme dans le plan de Dieu, in Fiche d’éducation à la foi, supplément du courrier hebdomadaire, 1984, n°174 [9] Gillard-Chevallier P, Les principes de la vie chrétienne la vocation de la femme », in la Nef n°139 Juin 2003 [10] Croissant J, La femme sacerdotale, Ed des Béatitudes. Dieufait tomber une torpeur sur l'être humain, et au réveil ils sont deux, sans savoir ce qui s'est passé. Par conséquent la création de l'homme et de la femme est simultanée. Et l'aide pour l'autre dont parle le texte est la vocation de tout être humain, et non seulement de la femme.
Dans les pages qui suivent, j’aborde les textes de la Bible en ayant constamment en tête mon ministère pastoral, et ce qu’il implique parfois l’accompagnement de couples en difficultés, de personnes divorcées, de personnes remariées. Mais aussi en m’attachant à une lecture la plus fidèle possible. Avant d’aller de l’avant il faut ajouter une précision. La Bible utilise en général le terme “répudiation” là où nous disons “divorce”. Même si l’inverse était considéré comme possible cf. Mc ; cf. 1 Co la répudiation c’était, le plus souvent, le renvoi de la femme par son mari, sans que celle-ci ait son mot à dire. Cela nous choque. Les droits de la femme étaient loin d’être ce qu’ils sont aujourd’hui. Et il est évident que le chrétien peut se réjouir des acquis des sociétés modernes sur ce plan. On doit se souvenir que les textes bibliques émanent d’une autre époque. Cela ne doit pas nous décourager d’y trouver la Parole de Dieu Parole divine donnée à une époque ancienne certes, mais Parole qu’il nous faut entendre et retranscrire pour notre époque. L’ANCIEN TESTAMENT PERMET-IL LE DIVORCE ? Que dit l’Ancien Testament sur le divorce ? Même si le chrétien se tourne prioritairement vers les textes du Nouveau Testament, il ne peut ignorer les passages plus anciens qui en constituent l’arrière-plan. Interdiction du divorce Deux textes de la loi interdisent explicitement la répudiation dans des circonstances particulières lorsqu’un homme accuse faussement sa femme d’avoir eu des relations sexuelles avant le mariage Dt ; lorsqu’un homme a épousé la jeune fille non-fiancée qu’il avait contrainte à des relations sexuelles Dt Un autre texte de l’Ancien Testament interdit explicitement le divorce Malachie On y trouve, au verset 16, la parole divine “Je hais la répudiation”. On peut lui donner le sens suivant. Après avoir critiqué la pratique du mariage mixte le prophète s’oppose à la répudiation v. 13-16. Pour justifier leur pratique du divorce, des hommes auraient invoqué l’exemple d’Abraham qui a répudié Hagar Gn 16 et 21. Le verset 15 y ferait allusion. Il faudrait le traduire “Pas un n’a fait cela avec un reste de bon sens. Et pourquoi l’un – Abraham l’a fait ? Parce qu’il cherchait une descendance de Dieu ! Gardez votre bon sens ! Ne trahissez pas la femme de votre jeunesse !” Selon cette hypothèse, le prophète chercherait à présenter la répudiation d’Hagar comme un cas unique lié à la nécessité de protéger Isaac, le descendant promis. C’est l’option de la traduction du Semeur. La difficulté avec cette interprétation, c’est qu’Hagar n’était pas la femme de la jeunesse d’Abraham. On peut comprendre l’allusion probable à Abraham d’une autre manière. Le prophète proposerait en exemple le fait qu’il n’a jamais répudié Sara – la femme de sa jeunesse – quand bien même elle ne lui donnait pas de descendance. Dans ce cas il faudrait traduire le verset 15 “Pas même ce cas unique – Abraham – n’a fait cela bien qu’il ne lui reste qu’un souffle. Et que représente ce cas unique qui cherchait une descendance de Dieu ?1. Gardez votre bon sens ! Que personne ne trahisse la femme de sa jeunesse !” Le prophète invoquerait l’exemple emblématique de l’ancêtre Abraham. À l’arrière-plan de ce verset il y aurait la pratique de la répudiation pour cause d’infécondité de la femme 2. La répudiation pour un tel motif était haïssable aux yeux du Seigneur. Possibilité du divorce ? Le texte de Deutéronome présente une loi casuistique, c'est-à-dire une loi formulée à partir de situations particulières. Toute la question est de savoir où, dans le texte, se trouve la loi, et à quel cas précis veut-elle répondre ? Selon la traduction de la Nouvelle Bible Segond on aurait deux disposi- tions législatives. La première, au verset 1, établirait l’obligation d’écrire une lettre de rupture en cas de répudiation. La seconde disposition se trouverait dans les versets 2-4 elle concernerait l’impossibilité, pour le mari qui a répudié sa femme, de la reprendre à lui si, dans l’intervalle, elle a été remariée à un autre homme. Selon cette traduction, ce texte proposerait donc deux lois une sur l’obligation de remettre une lettre de divorce en cas de répudiation et la seconde sur l’impossibilité d’un cas particulier de remariage. Mais la grande majorité des commentateurs actuels rejette cette façon de lire Deutéronome 24. La TOB ou La Bible du Semeur proposent une autre traduction dans laquelle les versets 1-3 constituent l’explicitation du cas particulier, et le verset 4 la loi en tant que telle Si un homme répudie sa femme en lui remettant une lettre de divorce, qu’elle quitte sa maison et se remarie à un autre homme, que ce second mari la répudie à nouveau selon la même procédure…… alors son premier mari ne pourra pas la reprendre pour épouse. Selon cette compréhension, il n’y a pas deux lois, mais une seule, qui concerne l’impossibilité d’un type particulier de remariage un homme ne peut pas reprendre celle qu’il a répudiée si elle a été remariée entre- temps. Si cette lecture est juste, et cela semble bien être le cas au regard de sa conformité au texte hébreu, ce texte ne donne aucune prescription sur le divorce, il ne légalise pas une forme de divorce. Il reconnaît simplement que la pratique de la répudiation existait lorsqu’un homme trouvait “quelque chose d’inconvenant” chez sa femme. En fait, comme le dit Christopher Wright, le divorce comme le mariage étaient encadrés par la juridiction familiale privée et non par les codes de lois civiles qu’on trouve dans les écrits bibliques 3. On peut s’étonner devant l’imprécision du motif de la répudiation “quelque chose d’inconvenant”. L’expression hébraïque erwât dabar pourrait littéralement se traduire la nudité des choses. Le terme erwâh est, presque toujours dans la Bible, un euphémisme pour désigner les parties sexuelles par exemple Lv L’expression semble donc avoir affaire avec une forme d’inconvenance sexuelle, sans qu’il soit possible d’être beaucoup plus précis. La loi sinaïtique ne prescrit donc pas le divorce. Tout au plus peut-on dire qu’elle reconnaît l’existence d’une pratique encadrée par la juridiction familiale. Toute la question pour nous est de savoir ce que vaut cette reconnaissance vaut-elle approbation ou non ? Il est difficile de répondre sur la base de ce seul texte. Toutefois, quand on sait que d’autres lois interdisent expressément la répudiation voir Dt on peut admettre que, en mentionnant la pratique sans l’interdire, cette loi lui reconnaît une certaine légitimité. Des divorces imposés Les livres d’Esdras 9-10 et de Néhémie racontent comment, après le retour de l’exil, des Judéens mariés à des femmes étrangères furent dans l’obligation de les répudier. Mais on peut considérer que l’on a affaire ici à une situation tout à fait exceptionnelle. Avec ces mariages, le schéma qui avait conduit à l’exil babylonien risquait de se reproduire cf. Esd ; Né ? C’est pour éviter de revivre le trauma- tisme de l’exil que ces mesures exceptionnelles furent prises. JÉSUS PERMET-IL LE DIVORCE ? L’Ancien Testament n’est pas très loquace sur le divorce. Il me semble que, plutôt que d’interdire le divorce, la démarche vétérotestamentaire consiste à en limiter la pratique afin d’éviter des situations trop injustes pour ses premières victimes les femmes. Ce point de vue se confirmera à la lecture du Nouveau Testament, à commencer par les passages des en Matthieu que, pour la première fois, on trouve le verbe répudier dans la bouche du Seigneur “Il a aussi été dit Quiconque répudie sa femme doit lui donner un certificat de rupture. Mais moi je vous dis que toute personne répudiant sa femme, excepté pour cause d’inconduite sexuelle, l’expose à être adultère et quiconque épouse une répudiée est adultère”. À y regarder de plus près, on se rend compte que la préoccupation essentielle de cette déclaration c’est de mettre en évidence deux situations d’adultère Celui qui répudie sa femme, sauf pour inconduite, l’expose à devenir adultère ; Celui qui épouse une répudiée sous entendu sauf celle qui a été répudiée pour inconduite ? est adultère. Nos deux versets s’inscrivent dans le contexte d’un enseignement sur l’adultère Matthieu Ce passage apparaît dans le fameux chapitre du sermon sur la montagne où Jésus donne son interprétation de certaines lois. Tous les passages sont introduits par la formule “Vous avez entendu qu’il a été dit… Mais moi je vous dis” En revanche l’introduction du est plus courte “il a aussi été dit…”. On peut donc en déduire que Jésus ne cherche pas à examiner une nouvelle loi mais plutôt qu’il prolonge sa réflexion sur l’adultère par l’évocation de cas concrets. Jésus ne se prononcerait donc pas ici sur le divorce en tant que tel, mais plutôt sur des situations liées au divorce risquant de conduire à l’ ne signifie pas que ce texte ne dit rien sur le divorce, mais, métho- dologiquement, ce n’est pas de lui qu’il faut commencer. Ce texte dit, directement, ce que Jésus pense de l’adultère, et indirectement seulement, un aspect de sa pensée sur le divorce. Ce texte doit être interprété à la lumière des autres textes où Jésus parle du // Marc racontent, avec quelques différences, le récit d’une conversation entre Jésus et des pharisiens. Ces derniers l’interpellent sur la question de la répudiation. On est donc en plein dans notre sujet. On admet en général que les pharisiens demandaient à Jésus de prendre position dans un débat qui agitait le judaïsme à cette époque. S’y opposaient deux écoles rivales correspondant à deux manières d’interpréter le texte de Deutéronome 24, particulièrement l’expression vague “Quelque chose d’inconvenant” Dt L’école libérale du rabbin Hillel donnait à cette expression un sens très large on pouvait répudier sa femme pour un motif aussi futile qu’un plat mal cuit 4. Quand les pharisiens, selon le texte de Matthieu, demandent s’il est permis à un homme de répudier sa femme “pour n’importe quel motif”, ils font directement allusion à cette école libérale. En face, il y avait l’école du rabbin Shammaï, beaucoup plus rigoriste, qui pensait que l’adultère était le seul motif valable de divorce. Jésus va-t-il prendre position dans ce débat ? Quelle est sa position à lui, le Seigneur ? Le mariage d’abord, la permission du divorce ensuite Remarquons que Jésus ne prend pas directement position. Selon le récit de Matthieu, il renvoie les pharisiens aux ordonnances créationnelles sur le mariage Mt Dans le récit de Marc, il répond par une question “Que vous a commandé Moïse ?” Le verbe “commander” est très fort. On a vu que, formellement, Deutéronome 24 n’est pas un commandement sur le divorce ; il est donc permis de penser qu’en utilisant un verbe aussi fort, Jésus espérait conduire les pharisiens vers d’autres commandements directement vers les ordonnances du mariage dans les récits de création ou peut-être vers les commandements de Moïse interdisant explicitement le divorce et ainsi, par ricochet, vers les ordonnances créationnelles. Il est certain en tout cas, selon le récit de Matthieu, que c’est bien au mariage que Jésus a pensé en premier. On peut donc penser que c’est vers le mariage, et tout le sérieux qu’il faut attacher aux ordonnances divines, qu’il espérait aussi orienter les pharisiens selon le récit de première réaction de Jésus est déjà pleine d’enseignement. Alors que la tendance actuelle en cas de difficulté conjugale conduit à penser d’abord “divorce”, l’attitude de Jésus est, pour le chrétien et a fortiori pour le pasteur et la démarche pastorale, un rappel important elle invite à penser d’abord “mariage”. C’est lui qu’il faut valoriser, c’est lui qu’il faut tenter de sauver. Et ceci en vertu de l’ordonnance créationnelle qui prime sur la permission conduit à une seconde remarque. Selon le récit de Marc, les phari- siens ont bien perçu la subtilité introduite par Jésus avec le verbe “commander”. Certes ils ne vont pas le suivre mais ils vont recentrer le débat sur la répudiation en évoquant la permission mosaïque – et non le commandement – de Deutéronome On retrouve, dans le récit matthéen, le même glissement du verbe commander vers le verbe permettre, à cette différence près que ce sont les pharisiens qui utilisent le premier et Jésus le second Mt Quoi qu’il en soit de cette différence, le glissement est là, et il est important. Il était au cœur de la conversation entre Jésus et les récit rappelle clairement que la Torah ne contient pas de commandement sur le divorce, mais seulement une permission, à cause de la dureté du cœur humain. Une permission est moins qu’un commandement, mais c’est plus qu’une simple tolérance. En permettant, le Seigneur accorde, il valide la possibilité du divorce. Si la parole du Seigneur invite à tout faire pour tenter de sauver un mariage en difficulté, elle admet aussi l’existence de cas limites, de cas où le Seigneur lui-même valide la possibilité de la séparation. Une telle permission, validée par le Seigneur, doit être prise comme une porte ouverte, une vraie possibilité offerte pour se reconstruire en dehors du cadre destructeur d’un mariage devenu toxique. Toute la question est de savoir à quelle situation s’applique cette permission. Le sens de la clause d’exception Ceci nous conduit à examiner la fameuse clause d’exception de cf déjà Mt “Je vous dis que quiconque renvoie sa femme, sauf pour inconduite sexuelle pornéia, et en épouse une autre est adultère”. Ici se cristallise le débat. À la différence près de la clause d’exception et de l’expression “envers elle”, la phrase est strictement identique en Marc En Luc en dépit de termes différents, le sens est le même. Matthieu est donc le seul à contenir cette clause dite d’exception. Nous ne croyons pas qu’il s’agit d’un ajout matthéen5.Que désigne exactement le mot pornéia ? Dans les textes bibliques ce mot a plusieurs sens Prostitution. C’est le sens premier. Le terme grec pour désigner la prostituée est porné. Voir Matthieu ; Luc ; 1 Corinthiens C’est aussi dans ce sens qu’il est utilisé métaphoriquement Ap ; La racine désigne le fait de se prostituer la prostituée est appelée la porné , mais aussi le fait de s’unir à une prostituée. Relations sexuelles incestueuses. Le terme désigne quelquefois des unions interdites par la loi juive en raison d’un degré de consanguinité trop étroit Lv C’est le sens en 1 Corinthiens Peut-être aussi en Actes et S’il fallait donner ce sens restreint au terme dans la clause d’exception, Jésus affirmerait que certaines unions devraient être considérées comme non valides aux yeux de Dieu en raison d’un degré trop étroit de consanguinité. La clause ne serait donc pas une permission de divorce mais plutôt la reconnaissance de l’invalidité de certaines unions conjugales aux yeux de Dieu. Cela rejoint le point de vue catholique qui refuse le divorce mais reconnaît qu’il existe des cas de nullité de mariage. Ce ne sont pas des annulations mais des déclarations de nullité. Un mariage est déclaré nul et non avenu parce qu’il n’a pas respecté certaines règles constitutives d’un mariage valide. La difficulté avec cette interprétation, c’est qu’elle donne un sens peu courant au mot pornéia. En 1 Corinthiens le contexte impose ce sens. Mais rien dans notre contexte ne l’impose. Ce n’est pas parce que le terme a ce sens dans un passage du Nouveau Testament qu’il faut l’imposer ailleurs. Surtout lorsque ce n’est pas le sens le plus courant. Adultère. Là encore ce n’est pas un sens courant. On le trouve dans la LXX, en Nombres ou en Jérémie Mais le grec a un autre mot plus spécifique pour désigner l’adultère moicheia. Ce mot spécifique apparaît d’ailleurs dans le contexte de la clause d’exception Mt et ce qui conduit à penser que les deux termes ont ici un sens différent. Jésus ne dirait donc pas que l’adultère est le seul motif légitime de divorce. Il se distancierait ainsi de la position de Shammaï. Inconduite sexuelle. Dans plusieurs passages le mot a un sens moins clairement défini Mc ; 1 Co ; Il évoque toute forme d’inconduite sexuelle l’adultère ou la prostitution, bien sûr, mais pas uniquement. Plus largement, tout comportement qui ne correspond pas à un usage de la sexualité conforme à la volonté divine. Dans la pensée de Dieu, la sexua- lité est un geste d’amour accompli dans le cadre du mariage ; elle suppose la fidélité et le respect du conjoint. Tout ce qui sort de ce cadre peut être qualifié de pornéia. Ainsi, en Deutéronome les relations sexuelles avant le mariage sont désignées, dans la Septante, avec le verbe porneuô. Mais bien d’autres attitudes pourraient être concernées harcèlement sexuel, exhi- bitionnisme… On pourrait aussi penser à des situations plus actuelles comme l’habitude de fréquenter, sur Internet, des tchats pornographiques… N’ayant aucune indication dans notre contexte pour donner un sens spécifique au terme, c’est ce sens plus général qu’il faut conserver. Jésus dirait que toute forme de sexualité ne correspondant pas à la volonté de Dieu pourrait être une cause légitime de compréhension de la clause d’exception nous conduit à faire la remarque suivante comme en Deutéronome le contenu n’est pas fixé avec précision. Jésus n’utilise pas le mot moicheia et donc ne limite pas la possibilité du divorce à l’adultère. Certes Jésus n’ouvre pas la permission du divorce aussi largement que le faisait Hillel. La raison est évidente. Pour lui le mariage est une institution divine et en aucun cas il ne voulait en relativiser l’importance. En cas de difficulté, il faut tout faire pour le sauver “Que l’homme ne sépare pas ce que Dieu a uni”. Jésus ne cherche pas non plus à banaliser le divorce. La formulation de la phrase qui contient la clause le démontre ; en toute rigueur Jésus ne permet pas le divorce, il l’interdit, sauf dans certains cas… Il fait preuve de la plus grande prudence car un divorce infondé fait courir le risque du péché d’adultère. Mais le fait de ne pas énoncer avec précision les motifs permettant le divorce est significatif. Pour Jésus il ne s’agissait pas, comme le faisait Shammaï, de définir de façon précise les conditions de possibilité d’un divorce. Jésus n’a pas une approche légaliste. Il ouvre une autre démarche ne pas trop préciser, afin de maintenir une porte ouverte lorsque le mariage, trop profondément atteint, affecte gravement et blesse irrémédiablement l’un au moins des conjoints. Garder une porte ouverte sans toutefois céder à la banalisation. Telle est la ligne de crête, étroite mais nécessaire, pour refuser tout laxisme, mais aussi pour maintenir la possibilité d’un nouveau départ en cas d’échec avéré du mariage. L’approche de Jésus n’est ni légaliste, ni libérale. C’est une approche pastorale, qui privilégie la compassion sans tomber dans le laxisme. L’APÔTRE PAUL PERMET-IL LE DIVORCE ? C’est dans 1 Corinthiens que l’on trouve les paroles principales de l’apôtre concernant le divorce et le remariage. De prime abord, lorsqu’on lit ces versets, particulièrement les versets 10-11, on pourrait se dire que la cause est entendue. L’apôtre serait opposé au divorce “Que la femme ne se sépare pas de son mari… et que le mari n’aban- donne pas sa femme” ; le mariage serait indissoluble, de la manière la plus absolue, tant que l’un des conjoints est vivant ; seule la mort est susceptible de libérer de ce lien cf. Rm et 1 Co compréhension des textes de Paul est encore assez répandue, notamment chez un grand spécialiste évangélique Gordon Fee 7. Mais, si on l’adopte, on doit se demander Comment l’apôtre a-t-il reçu la clause d’exception formulée par Jésus ? Ne la connaissait-il pas, lui qui prétend parler au nom du Seigneur ? Et surtout ne se contre-dirait-il pas avec ce qu’il dit un peu plus loin ? En effet, ne laisse-t-il pas entendre, au verset 15, que le mari et la femme peuvent être libérés du lien du mariage alors que les deux sont toujours vivants ? Rappel du contexte Pour comprendre ces versets, on ne peut pas faire l’impasse sur le contexte. Dès le début du chapitre l’apôtre répond à des questions concernant le mariage8. Pour comprendre ces réponses, il est important de chercher à saisir les questions à l’arrière-plan et leur reconstitution de la situation de l’Église de Corinthe fait l’objet d’un large consensus 9. Des membres de l’Église étaient fortement influencés par les premières manifestations d’une philosophie étrangère à la Bible, connue au IIème siècle sous le nom de gnosticisme. Certes, à l’époque où Paul écrit le gnosticisme n’est pas encore connu comme tel. Mais les prémices de cette façon de penser se font déjà sentir. On a aussi appelé ces courants “spiritualistes” à cause de l’accent mis sur l’esprit au détriment du corps seul compterait l’esprit ; les réalités corporelles seraient indifférentes, voire nuisibles à l’esprit. D’une telle conception naissait deux attitudes opposées celle qui affirmait que l’on peut faire ce que l’on veut de son corps, que cela n’a aucune incidence sur l’esprit ; et celle qui affirmait que l’on doit brider toutes les réalités corporelles pour sele judaïsme contemporain de Jésus, le divorce impliquait le droit au remariage. En effet le talmud indique que la lettre de divorce comportait la formule “Tu es libre de te remarier”14. Des documents juridiques de la colonie juive d’Éléphantine, en Égypte, allaient dans le même sens 15. Les pharisiens qui venaient à Jésus avaient en tête le texte de Deutéronome 24 et aussi la pratique courante telle qu’elle est reflétée dans ces documents du judaïsme. Pour eux, répudiation et droit au remariage allaient de pair. Si Jésus avait voulu s’opposer à cette conception courante, il aurait normalement dû le signifier. Certains, à la suite de Jérôme au IVème siècle, ont affirmé que la clause d’exception doit s’appliquer à la première partie de la phrase seulement mais pas à la deuxième. Ainsi Jésus admettrait, dans certains cas, la possibilité de séparation, mais en aucun cas il ne permettrait le remariage. En d’autre terme il aurait voulu dire “Quiconque répudie sa femme, sauf en cas d’inconduite sexuelle, commet un adultère et quiconque se remarie, dans tous les cas, commet un adultère”. Mais cette interprétation soulève des difficultés. Elle impliquerait que la répudiation, même sans remariage, serait un adultère. Or dans la pensée biblique, l’adultère suppose une relation sexuelle. Sauf à redéfinir le sens de ce mot, on ne voit pas très bien comment le simple fait de se séparer de son conjoint serait un adultère. De plus, si Jésus avait évoqué ici deux situations différentes, il aurait été logique que l’annonce du résultat de ces deux situations soit au pluriel “Celui répudie sa femme, sauf en cas de pornéia, et celui qui se remarie sont adultères”. Ou bien alors, comme en Matthieu il aurait dû répéter à chaque fois le résultat “Celui qui répudie sa femme – sauf en cas de pornéia – commet l’adultère et celui qui se remarie commet l’adultère”16. La manière la plus logique de lire cette phrase, c’est donc de considérer que Jésus n’évoque ici qu’une seule situation celle d’un homme qui répudie sa femme puis se remarie. C’était en effet la situation courante. Jésus ne l’interdit pas, mais, sollicité sur la question du divorce, sa réponse se déplace vers le remariage. Il dit “attention, si on divorce pour un motif futile, on commet l’adultère en se remariant !” La parole de Jésus “Que l’homme ne sépare pas ce que Dieu a uni” est souvent invoquée pour affirmer que la répudiation dont parle la Bible ne rompt pas le lien conjugal. En effet les hommes ne seraient pas capables de défaire ce que Dieu a fait. Mais H. Blocher fait remarquer que Jésus n’a pas dit “L’homme ne peut pas séparer ce que Dieu a uni” mais “Que l’homme ne sépare pas…”17. C’est très différent. On pourrait même pous- ser plus loin la parole de Jésus et dire que l’homme, en fait, peut séparer ce que Dieu a uni, mais, en principe, il ne doit pas le faire. Paul Sorti de son contexte, 1 Corinthiens pourrait apparaître comme uneinterdiction absolue “Si elle s’est séparée, qu’elle demeure sans se remarier”. Mais on a vu que cette parole s’adressait spécifiquement au conjoint qui a pris l’initiative de la séparation pour le seul motif ascétique. Paul reconnaît que cette personne est non-mariée, mais elle n’a pas le droit de se remarier. On dira pourquoi tout à l’heure. De plus on a vu que Paul permettait, lui aussi, une possibilité de séparation. Admettait-il alors la possibilité du remariage dans ce cas précis ? Il ne le dit pas clairement. Cependant les termes forts qu’il utilise conduisent à le penser si les conjoints séparés sont agamoï donc dans une situation similaire à celle du célibataire et si au moins celui qui subit la sépara- tion n’est pas lié donc dans une situation similaire à celle des veufs on a toutes les raisons de croire qu’il pouvait se remarier. On peut même penser qu’en interdisant explicitement le remariage dans une situation, cela implique qu’il le permettait implicitement dans l’autre situation. Mais pourquoi l’interdire dans un cas et pas dans l’autre ? N’est-ce pas faire deux poids deux mesures ? Non. Il faut bien réaliser que dans les deux cas la situation est très différente. Le verset 11 s’adresse à une personne qui a choisi de se séparer pour une raison qui ne constitue pas une atteinte directe au lien du mariage. Son désir d’ascétisme est un motif purement personnel qui ne met pas en cause l’attitude du conjoint. Il est donc logique dans ce cas, si cette personne ne souhaite pas reve- nir vers son conjoint, qu’elle demeure non mariée, puisque tel est son choix. Au verset 15 la situation est toute différente. Le conjoint chrétien n’a pas décidé lui-même de se séparer. Il est obligé d’accepter la situation que les circonstances lui imposent, un peu comme les veufs et veuves. L’attitude du conjoint déserteur atteint en profondeur la relation du mariage, elle la rend impossible. Le conjoint abandonné doit donc être considéré comme délié de ses engagements antérieurs. Il est donc logique qu’il ait le droit de se remarier. Nous avons donc aux versets 11 et 15 deux situations bien distinctes dans un cas un divorce choisi sans motif valable mais un divorce tout de même ! ; dans l’autre un divorceimposé rendant impossible la poursuite de la relation conjugale. Dans un cas le remariage n’est pas possible, dans l’autre, il l’est. DEUX CLAUSES D’EXCEPTION OU DEUX EXEMPLES DE CLAUSES D’EXCEPTION ? La Bible mentionne expressément deux motifs de divorce l’inconduite sexuelle et la désertion du conjoint non-chrétien. Faut-il considérer que ce sont les deux seules raisons possibles ?Qu’en est-il, par exemple, lorsque c’est un conjoint chrétien qui est coupable de désertion ? Certes, l’approche pastorale conduira à le rencontrer et à œuvrer dans le sens d’une réconciliation. Mais s’il ne veut rien entendre ? Comment accompagner le conjoint déserté ? Faut-il le considérer comme délié ? Faut-il considérer le déserteur comme un païen au motif qu’il refuse d’écouter l’Église selon la suggestion du Seigneur lui-même ; cf. Mt ? Et qu’en est-il d’autres situations commela violence, l’alcool… ? Ou encore de situations infiniment plus compliquées, lorsque les torts sont difficiles à établir, que la relation s’est dégradée au cours des années et que le mépris a pris la place de l’amour ? Doit-on considérer qu’il n’y a là aucun motif valable de divorce ?Toute la question est de savoir si la Bible présente une liste exhaustive de clauses d’exception ou bien s’il s’agit plutôt d’“exceptions type” dont la liste ne serait pas exhaustive ? Je voudrais plaider pour cette deuxième notons que les motifs invoqués pour permettre le divorce restent relativement imprécis. C’est particulièrement vrai dans Deutéronome 24. Ça le reste dans la bouche de Jésus. On peut noter aussi que l’apôtre Paul ne précise pas le motif qui pousse le conjoint non-chrétien à se séparer cf. 1 Co Cette attitude qui consiste à ne pas trop préciser les choses – contrairement à ce que faisait Shammaï par exemple – me paraît significative. C’est une attitude qui tend vers l’ouverture plutôt que vers la fermeture. Cela traduit le désir de prendre en compte chaque cas individuellement plutôt que d’établir des normes précises qu’il faudrait appliquer froidement sans tenir compte des situations. Cette manière de faire ouvre la possibilité d’une certaine liberté pour permettre un accompagnement pastoral adapté et évite les pièges du légalisme. Jésus ne recommande pas le libéralisme de Hillel, loin s’en faut, mais il ne fait pas non plus l’éloge du rigorisme de Shammaï. S’il est ferme dans son appui du maiage, il est aussi humain envers la souffrance d’autrui. En cela on peut penser qu’il a modelé l’attitude de Paul qui s’est senti la liberté, en considérant la souffrance des conjoints désertés, de permettre la reconnaissance d’un nouveau cas de nous devons prendre en compte la nature des textes bibliques étudiés. Aucun d’eux ne constitue un exposé à part entière sur le thème du divorce. Tous sont des réactions à des situations existantes une loi casuistique dans un cas, la réponse à une question posée sur la possi- bilité d’un divorce pour n’importe quel motif dans un autre cas, la prisede position par rapport à des situations engendrées par la confrontation à des philosophies et des attitudes émanant du monde païen dans un dernier cas. Pas d’exposé théorique, mais des réactions. C’est la raison pour laquelle Paul ne fait aucune mention de la clause d’exception du Seigneur. Pour lui ce n’était pas le sujet. La prise en compte de cette réalité oblige à penser qu’on ne trouve dans aucun texte un exposé exhaustif sur la question du divorce. À chaque fois nous trouvons plutôt un effort de contextualisation. À chaque fois il s’agit de faire tenir ensemble plusieurs paramètres la pensée de Dieu sur le mariage, la pensée humaine fortement entachée de péché, mais aussi la souffrance que les crises du mariage ne manquent pas d’engendrer. Or, il se trouve que si la pensée de Dieu sur le mariage ne change pas, la réalité du péché et les causes de souffrances sont, elles, multiformes. Et cela oblige à refaire constamment le travail de contextualisation. L’apôtre Paul a pour nous une attitude exemplaire. Il ne campe pas sur la clause d’exception du Seigneur, mais il adopte la même attitude que lui il tient compte de la pensée divine sur le mariage “qu’on ne se sépare pas” mais aussi de la réalité du péché et des souffrances qu’elle engendre “si elle est séparée”, “si le non-croyant se sépare”. C’est cette œuvre de contextualisation que l’approche pastorale, confrontée à une grande diversité de situations, doit constamment nombreux hommes de Dieu, dans des situations très diverses, ont déjà plaidé pour la poursuite de cet effort de contextualisation. Luther a pensé que le refus par un conjoint des relations sexuelles rendait possible le divorce ; Mélanchton le pensait des mauvais traitements ; Bucer allait jusqu’à proposer l’incompatibilité d’humeur ; plus récemment Dabney invoque un mari qui contraindrait sa femme à avorter ou une femme qui avorterait à l’insu de son mari ou encore un mari qui bat sa femme ou ses enfants de manière habituelle ; R. Beckwith évoque la cruauté perverse, le refus du mari de pourvoir aux besoins de sa femme ou de ses enfants, et même l’opposition délibérée aux décisions raison- nables du mari sur des points importants18.Henri Blocher pose la question “Puisque l’apôtre, inspiré, a eu l’auda- ce d’étendre à la désertion ce que Jésus n’avait dit que de la fornication, pouvons-nous comme lui allonger la liste, l’étendre à d’autres fautes graves ?”19 R. Somerville est disposé à aller dans ce sens, “à condition de ne pas nous placer dans une perspective purement juridique ce qui reviendrait à dire, dans telle ou telle situation, le divorce est autorisé, mais plutôt dans une perspective pastorale ne sommes-nous pas dans une situation où l’interdiction de divorcer deviendrait un esclavage, alors que le mariage est, de fait, brisé ?”20.Il est évident qu’une telle démarche nécessite de la prudence. En aucun cas, elle ne doit ouvrir la porte au laxisme. Le soutien franc et massif de la Parole de Dieu au mariage doit demeurer une ligne directrice ferme. Ce soutien franc doit empêcher de livrer le lien du mariage à des motifs de ruptures futiles. Nos textes refusent explicitement le remariage lorsque le motif de la séparation ne constitue pas une atteinte directe au cœur du mariage et aux engagements qui le fondent ainsi de la séparation pour un motif purement personnel, égoïste 21. Mais on a aussi admis que lorsque le motif de la séparation constituait une atteinte directe au cœur un mariage et aux engagements qui le fondent, par exemple le refus de fidélité ou de vie commune, alors le remariage devenait possible, et donc le divorce légitime. De tels éléments peuvent guider dans le discernement et l’accompagnement pastoral.
kRSr.
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