Biographie(wiki) Wendy Whelan (/ˈhwiːlən/; nĂ© le 7 Mai 1967) a Ă©tĂ© danseuse Ă©toile du New York City Ballet, est un artiste invitĂ© Du Royal Ballet et le Ballet de Kirov et a jouĂ© partout dans le Ă©tats-UNIS, AmĂ©rique du Sud, en Europe et en Asie. Whelan a Ă©galement un rĂŽle de l'artiste invitĂ© avec Morphoses/Le Wheeldon SociĂ©tĂ©. Ses Ă©toiles brillent sur les scĂšnes du monde entier. Plus de trois cents ans aprĂšs sa naissance, sa vitalitĂ© reste intacte, sa modernitĂ© Ă  la pointe, son prestige Ă  l'Ă©gal du BolchoĂŻ ou du New York City Ballet. Le Ballet de l'OpĂ©ra national de Paris, qui sort de la plus longue grĂšve de son histoire pour prĂ©server son rĂ©gime de retraite encore un de ses records !, est une France en miniature, frondeuse mais mondialisĂ©e, attachĂ©e Ă  ses traditions mais ouverte sur le monde, rĂ©solument paradoxale mais partout objet d'admiration. De Serge Lifar Ă  Rudolf Noureev, les plus grands l'ont dirigĂ©. Figure de proue de la danse acadĂ©mique avec tous les grands ballets inscrits Ă  son rĂ©pertoire, le Ballet intĂšgre la danse contemporaine dĂšs 1973 en invitant les chorĂ©graphes Carolyn Carlson et Merce Cunningham. Elle y occupe dĂ©sormais une place importante dans sa programmation et contribue Ă  son rayonnement international. 25 ans de moyenne d'ĂągeMais comme toutes les institutions sĂ©culaires, la force du Ballet est de savoir rĂ©sister aux soubresauts du moment, depuis les luttes de pouvoir internes - rĂ©guliĂšres, parfois violentes - jusqu'aux assauts parfois dĂ©sordonnĂ©s d'une modernitĂ© de circonstance. MalgrĂ© leur 25 ans de moyenne d'Ăąge, les 154 danseurs de la troupe ont avant tout pour rĂŽle de prĂ©server et d'exporter le style français, dont le Ballet est l'incarnation depuis Louis XIV. C'est en 1713, peu avant la mort du monarque, qu'est créée l'Ecole royale de danse. DĂšs 1681, les premiĂšres danseuses professionnelles y font leur apparition. Elles ne cesseront jamais d'occuper le haut de l'affiche. Les vraies stars du Ballet, tout au long de son histoire, restent avant tout les ballerines. Aujourd'hui encore, c'est une femme, l'ancienne danseuse Ă©toile AurĂ©lie Dupont, qui le dirige. Elle a succĂ©dĂ© Ă  une autre femme, Brigitte LefĂšvre, aprĂšs le court intermĂšde Benjamin Millepied. Les dirigeants passent, la tradition - qu'ils sont chargĂ©s de prĂ©server - reste. Le Ballet de l'OpĂ©ra de Paris est un morceau de l'identitĂ© française. On n'y oublie jamais l'influence de ces professeurs de danse qui, dĂšs le xviiie siĂšcle, exportaient leur savoir-faire dans les grandes capitales europĂ©ennes. Aujourd'hui encore, la langue officielle de la danse classique, notamment pour les termes techniques, est le français. Quant au fameux style, inspirĂ© du goĂ»t du paraĂźtre qui donna tout son Ă©clat Ă  la cour du roi Soleil au xviie siĂšcle, il se distingue par l'Ă©lĂ©gance, le raffinement, l'approche dramatique des rĂŽles, mais aussi une extrĂȘme rigueur technique que, aux dires des spĂ©cialistes, l'on retrouve dans la finition du geste, plus exigeante ici que partout ailleurs dans le monde. C'est cette culture que cette troupe d'Ă©lite dĂ©fend Ă  chacune de ses quelque 180 reprĂ©sentations en France et dans le monde. Toujours avec le mĂȘme succĂšs. Comment affronter la montĂ©e des incertitudes ?Inflation, hausse des taux d’intĂ©rĂȘt, Ukraine et maintenant incertitude politique, les chocs se multiplient. Pour Ă©voluer dans un environnement de plus en plus complexe, l’expertise de la rĂ©daction des Echos est prĂ©cieuse. Chaque jour, nos enquĂȘtes, analyses, chroniques et Ă©dito accompagnent nos abonnĂ©s, les aident Ă  comprendre les changements qui transforment notre monde et les prĂ©parent Ă  prendre les meilleures dĂ©couvre les offres Recueillipar RĂ©mi, un ancien danseur Ă©toile devenu professeur, Joseph dĂ©couvre le milieu de la danse classique et rencontre la brillante ChloĂ©, en pleine prĂ©paration du concours d'entrĂ©e au New York City Ballet. À travers cette rencontre, orchestrant l’alliance inattendue entre le hip-hop et la danse classique, Joseph va apprendre Ă  se sentir lĂ©gitime en tant que danseur Rien ne va plus entre le maĂźtre de ballet du Palais Garnier et les danseurs. Les nĂ©gociations autour de son dĂ©part sont enclenchĂ©es depuis longtemps, mais la rupture est dĂ©sormais consommĂ©e. Le mĂ©cĂ©nat pourrait en souffrir. Cela couvait depuis des mois. Rien ne va plus entre Benjamin Millepied et le ballet de l’OpĂ©ra de Paris. Le documentaire La relĂšve » que Canal Plus avait diffusĂ© fin dĂ©cembre, dans lequel le danseur prenait la libertĂ© de critiquer tout ce qui avait Ă©tĂ© fait avant lui, Ă©tait un signe avant-coureur. Mal reçu en interne, il avait aussi choquĂ© en externe. L’ex-danseur Ă©toile du New York City Ballet, devenu patron de la danse Ă  Garnier, Ă©mettait mĂȘme des doutes sur le fait que le ballet de l’OpĂ©ra de Paris mĂ©ritait une place sur le podium des meilleures compagnies de danse au monde
 GĂȘnant quand le documentaire est une coproduction signĂ©e avec
 l’OpĂ©ra de Paris. Le directeur de cette grande maison, StĂ©phane Lissner, dĂ©fendait encore officiellement son protĂ©gĂ© il y a quelques jours. Logique cette erreur de casting est la sienne, donc impossible de se dĂ©savouer. DĂšs le dĂ©part les dĂ©s Ă©taient pipĂ©s. Pour le faire venir, Lissner lui a promis monts et merveilles et a occultĂ© la complexitĂ© du poste de directeur de ballet. Le choix a Ă©tĂ© fait d’ĂȘtre dans le show off ». Pourtant la star ne doit pas ĂȘtre Benjamin Millepied, mais le ballet de l’OpĂ©ra de Paris ! », souligne un observateur qui souhaite garder l’anonymat. Et d’ajouter Benjamin ne dirigeait auparavant qu’un modeste collectif de danseurs, il n’avait aucune expĂ©rience d’une institution publique française de cette taille, avec ses lourdeurs, ni de la gestion d’une compagnie de cent-cinquante danseurs ; il ne s’agit pas seulement de crĂ©er des chorĂ©graphies, loin de là». Si tu veux parler Ă  Benjamin, laisse lui un message sur Facebook ! » Le patron de l’OpĂ©ra de Paris a eu beau promettre Ă  Benjamin Millepied la nomination d’un nouvel administrateur, de rĂ©organiser l’équipe autour de lui pour le soulager, le ver Ă©tait dans le fruit. A quelques jours de la gĂ©nĂ©rale de sa nouvelle chorĂ©graphie, le danseur Ă©tait loin, trĂšs loin, en Californie, au lieu d’assister aux derniĂšres rĂ©pĂ©titions. A Garnier, on a coutume de dire depuis longtemps dĂ©jĂ  si tu veux parler Ă  Benjamin, laisse lui un message sur Facebook ! », rĂ©vĂšle une employĂ©e des lieux. Accro d’Instagram, Facebook, Twitter, le chorĂ©graphe a montrĂ© plus d’enthousiasme pour tourner des petits films destinĂ©s Ă  alimenter la 3Ăšme scĂšne » numĂ©rique de l’OpĂ©ra de Paris, qu’à manager le ballet, parvenant en revanche Ă  dresser Ă©toiles et jeunes danseurs les uns contre les autres. Il n’a pas un caractĂšre facile, ne contrĂŽle pas suffisamment sa parole. Il est nourri de nouvelles technologies, de culture amĂ©ricaine, et a voulu faire le New York City Ballet au Palais Garnier. MĂȘme en termes de frĂ©quentation, cela n’est pas probant, car Chaillot et le Théùtre de la Ville le font Ă  des tarifs deux Ă  trois fois moins chers », constate encore cette personne du sĂ©rail. Bref, le moral des troupes dĂ©clinait, et la direction de la crĂ©ation artistique du MinistĂšre de la Culture la tutelle commençait Ă  s’en prĂ©occuper. AprĂšs Noureev et Dupond, nouvelle erreur de casting On a oubliĂ©, aprĂšs le long Ă©pisode de Brigitte LefĂšvre qui a gĂ©rĂ© pendant 20 ans le ballet de l’OpĂ©ra de Paris, que les expĂ©riences prĂ©cĂ©dentes de danseurs-Ă©toiles devenus managers de la compagnie, n’avaient pas vraiment Ă©tĂ© probantes. Cela s’est mal terminĂ© entre Noureev, chorĂ©graphe inventif mais absent la moitiĂ© du temps, et le directeur de l’époque Pierre BergĂ©. Idem pour Patrick Dupond, chouchou du public mais personnalitĂ© compliquĂ©e. Brigitte LefĂšvre, au profil Ă  la fois artistique et administratif – elle Ă©tait prĂ©cĂ©demment dĂ©lĂ©guĂ©e Ă  la danse au ministĂšre de la culture – Ă©tait elle prĂ©sente du matin au soir, scrutant le moindre dĂ©tail de la grille tarifaire Ă  la reconversion des danseurs. Choisie par Hugues Gall, nommĂ© directeur de l’OpĂ©ra de Paris en 1994, soucieux que la danse ait une identitĂ© forte, elle avait apprivoisĂ© une compagnie rĂ©putĂ©e difficile. Homme pressĂ©, hypersollicitĂ©, Benjamin Millepied n’a pas eu la patience de comprendre les codes du ballet et plus gĂ©nĂ©ralement de l’OpĂ©ra de Paris, coincĂ© dans un scĂ©nario qui n’était pas celui imaginĂ©. Dommage car, Ă  son arrivĂ©e, les danseurs Ă©taient vraiment sĂ©duits. Il sera intĂ©ressant de voir quels seront les Ă©lĂ©ments de langages et le calendrier donnĂ©s par StĂ©phane Lissner lors de la confĂ©rence de presse de ce jeudi. Le futur directeur du ballet devrait ĂȘtre annoncĂ© Ă  cette occasion. Reste que cette rupture risque de ternir aussi le rayonnement dont bĂ©nĂ©ficiait l’ex-directeur de la Scala de Milan. Benjamin Millepied va quitter l’OpĂ©ra de Paris.
Danseurétoile du New York City Ballet, le Français a rencontré l'actrice américaine sur le tournage de Black Swan, en 2009, dont il a réglé les chorégraphies.

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Cedernier en fait son poulain et Millepied intÚgre la troupe du New York City Ballet en 1995. En 2002, il est devenu danseur principal (danseur étoile). En 2002, il est devenu danseur principal

Cet article date de plus de trois ans. Le new-yorkais Arthur Mitchell, premier danseur Ă©toile noir amĂ©ricain, est dĂ©cĂ©dĂ© mercredi Ă  l'Ăąge de 84 ans, a annoncĂ© le Dance Theatre of Harlem, la compagnie qu'il avait co-fondĂ©e en 1969. Article rĂ©digĂ© par franceinfo Culture avec AFP - France TĂ©lĂ©visions PubliĂ© le 20/09/2018 0939 Temps de lecture 2 min. NĂ© et Ă©levĂ© Ă  Harlem, le danseur avait intĂ©grĂ© le New York City Ballet en 1955, aprĂšs avoir Ă©tĂ© repĂ©rĂ© dans la comĂ©die musicale "House of Flowers", de l'Ă©crivain Truman Capote. Dans un entretien au New York Times en janvier, Arthur Mitchell se souvenait de plusieurs rĂ©actions hostiles dans le public et mĂȘme d'un commentaire raciste lorsqu'il avait tenu le rĂŽle principal pour la premiĂšre fois, durant la saison 1955-56. "Il y avait un type chauve assis juste derriĂšre le chef d'orchestre", se rappelait-il lors d'un entretien Ă  la chaĂźne locale Fox5 en fĂ©vrier. "Il a dit mon Dieu! Ils ont un nĂšgre dans la troupe!" "Et Ă  la fin de la reprĂ©sentation, j'ai eu droit Ă  une +standing ovation+", expliquait-il, tout sourire. "Je suis entrĂ© dans leurs coeurs en dansant". DĂšs 1957, le danseur et chorĂ©graphe d'origine russe George Balanchine, co-crĂ©ateur du New York City Ballet, lui offre le rĂŽle principal dans "Agon", qu'il jouera avec la danseuse blanche Diana Adams, du jamais vu. "Tout le monde Ă©tait contre lui", racontait Arthur Mitchell au sujet de Balanchine dans son entretien au New York Times. "Il savait ce Ă  quoi il faisait face et il a dit tu sais, mon ami, il va falloir que ce soit parfait".DotĂ© d'un charisme hors norme et d'une Ă©lĂ©gance naturelle, le danseur a longtemps fui l'attention, refusant d'ĂȘtre mĂ©diatisĂ© comme le premier danseur noir amĂ©ricain Ă  se faire une place Ă  ce niveau. "Laissez-moi rentrer dans la troupe et tout ce que je gagnerai viendra de mon travail et de mon talent", expliquait-il Ă  Fox5 Ă  propos de son Ă©tat d'esprit de l'Ă©poque. En 1962, Arthur Mitchell devient le premier danseur Ă©toile noir amĂ©ricain de l'histoire. Il dansera avec le New York City Ballet jusqu'en 1970. EngagĂ© dans le mouvement pour les droits civiques, il crĂ©e avec Karel Shook, en 1969, le Dance Theatre of Harlem, qui donnera ses premiers cours dans un ancien parking de la 152Ăšme rue. PrĂšs de cinquante ans plus tard, le "DTH" est devenu une institution. En juin 2015, quarante ans aprĂšs les premiers pas d'Arthur Mitchell avec le New York City Ballet, la danseuse Misty Copeland devait devenir la premiĂšre Noire amĂ©ricaine Ă  ĂȘtre promue danseuse Ă©toile. Prolongez votre lecture autour de ce sujet tout l'univers Danse

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L’AmĂ©rique lui allait bien. Le Français Benjamin Millepied, 35 ans, va pourtant revenir Ă  Paris, par la grande porte, celle de l’OpĂ©ra, oĂč il succĂ©dera, dĂšs l’automne 2014, Ă  Brigitte LefĂšvre Ă  la tĂȘte du Ballet. La fonction est prestigieuse. Le chorĂ©graphe et danseur dirigera quelque 150 ! interprĂštes, capables de se fondre dans Giselle comme dans Rain de la trĂšs contemporaine Anne Teresa de ce retour? A Paris, on parlait plutĂŽt de l’étoile Nicolas Le Riche. Benjamin Millepied lui-mĂȘme semblait privilĂ©gier une carriĂšre de chorĂ©graphe volant, Ă  Londres, Moscou ou GenĂšve il y a montĂ© Les Sylphides et Le Spectre de la rose avec le Ballet du Grand Théùtre en 2011. AprĂšs dix ans au sein du New York City Ballet, dix ans Ă  aligner les rĂŽles comme soliste, il aspirait, croyait-on, Ă  autre chose la crĂ©ation en bande – il a lancĂ© sa compagnie Ă  Los Angeles, phalange ouverte Ă  tout; et des tĂȘte-Ă -tĂȘte sans fin avec ce cygne de Nathalie elle, il composait en 2009 la chorĂ©graphie de Black Swan, le film de Daren Aronofsky. Depuis, ils dorlotent un petit Aleph. Alors, pourquoi tourner le dos Ă  cette AmĂ©rique? Au New York Times, il raconte qu’il a Ă©tĂ© contactĂ© Ă  la mi-novembre par StĂ©phane Lissner, actuel directeur de la Scala de Milan appelĂ© Ă  prendre la direction de l’OpĂ©ra de Paris en 2015. Je savais que le poste avait Ă©tĂ© mis au concours, je pensais que serait privilĂ©giĂ©e une candidature maison. Mais le dialogue s’est avĂ©rĂ© trĂšs stimulant.» Benjamin Millepied connaĂźt le Ballet de l’OpĂ©ra pour y avoir signĂ© deux piĂšces. Son ambition, dit-il, est de dĂ©velopper un rĂ©pertoire contemporain, de stimuler aussi les vocations chorĂ©graphiques. Dans Le Temps en 2011, il dĂ©finissait son idĂ©al J’ai fait des pas de deux toute ma carriĂšre, ce qui est en soi un mĂ©tier chevaleresque. Je voulais disparaĂźtre derriĂšre mes partenaires pour qu’elles soient les plus belles possible.» Parole de cygne.

\n étoile française du new york city ballet
LAméricain Justin Peck (né en 1987) est chorégraphe en résidence au New York City Ballet depuis 2014 : c'est là qu'il avait créé en 2013 Paz de la Jolla, piÚce, à l'image de la musique du TchÚque Bohuslav Martinu, d'une exubérante gaieté.
En 2001, le finlandais Mikko Nissinen prenait la direction artistique du Boston Ballet, une compagnie classique fondĂ©e en 1963. Une troupe prestigieuse, mais qui s'Ă©tait un peu endormie sur ses acquis et un rĂ©pertoire limitĂ©. L'ancien Danseur Étoile du San Francisco Ballet, formĂ© Ă  Helsinki Ă  l'Ă©cole du Ballet national de Finlande, a hissĂ© le niveau de la troupe forte de 69 danseuses et danseurs et enrichi le rĂ©pertoire, faisant du Boston Ballet l'une des toutes premiĂšres compagnies amĂ©ricaines. Il a Ă©galement remontĂ© quelques productions pour la troupe, dont Le Lac des Cygnes repris au mois de mai. L'occasion d'une rencontre avec ce directeur ambitieux, trĂšs attentif au tournant que prend la danse aux États-Unis. Mikko Nissinen Il y a maintenant 15 ans que vous dirigez le Boston Ballet. C'est un laps de temps suffisant pour faire un bilan d'Ă©tape. Quel regard portez-vous sur ces 15 derniĂšres annĂ©es ? Quand je suis arrivĂ© ici il y a 15 ans, le conseil de direction avait le sentiment que le Boston Ballet avait besoin de changement. Mais quand j’ai demandĂ© "Quelles sortes de changements ?", ils n’ont pas Ă©tĂ© vraiment clairs. Dans un tel contexte, il m’a semblĂ© qu’il Ă©tait nĂ©cessaire d’ĂȘtre en phase avec la compagnie et de diversifier le rĂ©pertoire en l’élargissant. Et l’idĂ©e que le public du Boston Ballet n’aimait que les grands classiques devait ĂȘtre questionnĂ©e. J’ai aussi proposĂ© que nous ayons une perspective internationale. De ne pas se contenter de l’hĂ©ritage russe qui Ă©tait omniprĂ©sent mais revenir Ă  George Balanchine qui a eu une influence considĂ©rable sur cette compagnie. CrĂ©er aussi de nouvelles piĂšces nĂ©o-classiques et ne jamais oublier la danse contemporaine . Il vous semblait important d’introduire des chorĂ©graphes contemporains au rĂ©pertoire du Boston Ballet ? Absolument. Parce que Le Lac des Cygnes fut un ballet rĂ©volutionnaire Ă  sa crĂ©ation, c’était une Ɠuvre d’avant-garde Ă  l’époque et il nous revient de montrer ce qu'est l’avant-garde d’aujourd’hui. J’ai eu la chance extrĂȘme dans ma carriĂšre de danseur de pouvoir interprĂ©ter tout ce rĂ©pertoire et je voulais en arrivant Ă  Boston faire partager mon expĂ©rience. Les gens ont dĂ» penser au dĂ©but que c’était un peu fou, mais petit Ă  petit, nous avons montrĂ© des Ɠuvres contemporaines. Et pas dans l’état d’esprit d’ĂȘtre une compagnie classique qui danse des Ɠuvres contemporaines, mais de danser ce rĂ©pertoire contemporain au plus haut niveau. Aujourd’hui nous avons des piĂšces de Jiƙí KyliĂĄn au rĂ©pertoire et le public est totalement ouvert Ă  ce type de chorĂ©graphie. De ce point de vue, je crois que j’ai rĂ©ussi ma mission. Mikko Nissinen en rĂ©pĂ©tition pour Le Lac des Cygnes avec Katleen Breen Combes Vous avez donc dĂ» façonner la compagnie pour qu’elle soit capable de danser des styles aussi diffĂ©rents ? Oui, et ce ne fut pas toujours facile car vous exigez Ă©normĂ©ment de la compagnie. Vous leur demandez d’ĂȘtre Ă  la fois un artiste du New York City Ballet, du Royal Ballet ou du Nederlands Dans Theater la compagnie dont Jiƙí KyliĂĄn fut directeur artistique. Bien sur, tout le monde n’excelle pas dans tous les styles mais je suis moi-mĂȘme Ă©tonnĂ© de voir que beaucoup de danseuses et de danseurs sont capables de danser ces trois types de rĂ©pertoire. Comment la compagnie a-t-elle rĂ©agi quand vous avez fait ces propositions ? J’ai toujours Ă©tĂ© trĂšs sĂ©rieux et dĂ©terminĂ© sur mon projet artistique Ă©largir le rĂ©pertoire, amĂ©liorer le niveau gĂ©nĂ©ral des travailler sans cesse la musicalitĂ©, se placer dans un contexte international et se considĂ©rer comme appartenant Ă  une Ă©quipe. C’était ma feuille de route. Ă©taient enthousiastes, d’autres moins. Ceux-celles-lĂ  ont prĂ©fĂ©rĂ© partir et j’ai donc engagĂ© de nouvelles danseuses et de nouveaux danseurs. C’est un processus qui a pris trois ans et Ă  partir de lĂ , nous n’avons pas cessĂ© de construire et de reconstruire. Et le public ? Quelle a Ă©tĂ© sa rĂ©action ? J’avais un avantage j’étais le nouveau venu d’ailleurs. Certains ont dĂ» penser "Il est naĂŻf ". Mon tout premier programme rĂ©unissait William Forsythe, Mark Morris et Jorma Elo chorĂ©graphe en rĂ©sidence et je voulais juste envoyer ce message au public "VoilĂ  diffĂ©rents types de danse que je vais mettre sur scĂšne". J’ai un profond respect pour les ballets acadĂ©miques et je suis trĂšs fier des productions qui sont Ă  notre rĂ©pertoire. Mais ce n’est pas un musĂ©e ou une Ă©glise, c’est un théùtre vivant pour aujourd’hui. C’est avant tout cela qui m’intĂ©resse faire du spectacle vivant pour le public d’aujourd’hui. Le Lac des Cygnes de Mikko Nissinen Comment dĂ©finiriez-vous la spĂ©cificitĂ© du Boston Ballet dans le panorama des compagnies amĂ©ricaines ? Je dirais encore une fois que, cet attachement Ă  ces trois types de rĂ©pertoire dont je viens de parler, est notre signature. Et puis nous ne sommes pas liĂ©s par hĂ©ritage Ă  une voix chorĂ©graphique que nous devrions reprĂ©senter. Nous n’avons pas comme d’autres la responsabilitĂ© de dĂ©fendre George Balanchine, Jerome Robbins, Frederick Ashton, Kenneth McMillan ou John Cranko. Et c’est une forme de libertĂ© de ne pas avoir Ă  prendre en compte un hĂ©ritage. Cela se traduit dans la diversitĂ© de nos productions. Nous avons le Don Quichotte de Rudolf Noureev, La Sylphide dans une production danoise d'aprĂšs Bournonville, les trois chefs d’Ɠuvres de John Cranko OnĂ©guine, RomĂ©o et Juliette, La MĂ©gĂšre ApprivoisĂ©e. C’est cela aussi notre spĂ©cificitĂ©. chorĂ©graphes avez-vous envie de faire venir Ă  Boston ? Je suis impatient de montrer ici Ă  Boston le nouveau ballet de Wayne McGregor Obsidian Tear que nous coproduisons avec le Royal Ballet sur une partition d’Esa-Pekka Salonen, mon compatriote. La premiĂšre sera en mai prochain Ă  Londres. Nous avions montrĂ© Chroma et cela avait Ă©tĂ© un grand succĂšs. J’ai aussi des projets pour des piĂšces de Justin Peck, Liam Scarlett, Crystal Pite. J’aimerais aussi faire venir Akram Khan et puis Ă©largir notre collaboration avec Christopher Wheeldon. Tous ces noms sont des Ă©vidences. Mais il y a tous ceux et celles qu’il faut dĂ©couvrir car c’est aussi notre mission de mettre sur scĂšne les talents de demain. J’ai toujours cette dĂ©marche et je continue de voyager pour aller voir de nouveaux ballets et de nouveaux chorĂ©graphes. J’ai la conviction que cela fait partie de ma mission. Il y a deux ans, vous avez dĂ©cidĂ© de produire votre version du Lac Des Cygnes. Ce fut un Ă©norme succĂšs et le ballet revient sur la scĂšne de l’opĂ©ra de Boston. Pourquoi avez-vous voulu faire votre Lac des Cygnes ? J’ai toujours eu un lien trĂšs fort avec Le Lac Des Cygnes. J’avais fait une premiĂšre version ici mais j’avais dĂ», pour des raisons budgĂ©taires, utiliser les costumes et les dĂ©cors qui existaient. J’ai donc voulu le refaire quand j’ai eu les moyens de le montrer tel que je le voulais. C’est un ballet que je connais par cƓur dans tous les dĂ©tails. Je ne voulais pas modifier la chorĂ©graphie mais respecter ce qui a Ă©tĂ© créé par Marius Petipa et Lev Ivanov, et puis ajourer ma touche personnelle dans le dĂ©roulement du drame tel que je le vois. Je voulais rester au plus prĂšs de la trame dramatique du ballet, en exprimer l’essence. C’était cela mon projet et j’ai eu de la chance car la rĂ©action du public a Ă©tĂ© trĂšs positive, comme elle l’avait Ă©tĂ© lorsque j’ai montĂ© Casse-Noisette. Anais Chalendard et Paulo Arrais - Le Lac des Cygnes de Mikko Nissinen Vous avez Ă©tĂ© Danseur Étoile de nombreuses annĂ©es avant de prendre la direction artistique du Boston Ballet. Vous ĂȘtes europĂ©en mais vous travaillez aux États Unis. Vous ĂȘtes bien placĂ© pour juger de l’état de santĂ© de cet art fragile qu’est le ballet. Quel est votre diagnostic ? Nous vivons aujourd’hui une pĂ©riode dĂ©cisive car ce qui est en jeu, c’est de savoir dans quelle direction nous allons aller. Il y a aujourd’hui de nombreux talents, des chorĂ©graphes prometteurs et des compagnies qui font un travail formidable. Mais il y aussi une forte tentation populiste et parfois, je croise des gens qui ne croient pas dans le pouvoir de la danse comme un art en mouvement, capable d’évoluer et de se transformer. On voit aussi de plus en plus de productions trĂšs "Dysney" ou "Broadway". Je crois que c’est un piĂšge. Ce serait un cauchemar que le vocabulaire classique ne subsiste que dans des "Broadway musicals". C’est un danger. Aux États Unis, il n’y a pas d’investissement de l’État dans la culture. Pour nous par exemple, c’est 0,2% de notre budget et la vente de tickets est loin de couvrir les coĂ»ts de la compagnie. Donc nous dĂ©pendons des donateurs individuels et des sponsors d’entreprise. Il faut les convaincre de s’engager pour l’art. Je ne suis pas pessimiste mais je suis tout de mĂȘme un peu inquiet pour l’avenir car j’ai vu des compagnies prendre un tournant trĂšs commercial et ne pas y survivre. Il faut coĂ»te que coĂ»te persister Ă  encourager la crĂ©ation et la nouveautĂ©, quitte Ă  prendre des risques. Mais c'est la seule voie qui sera payante et permettra au ballet de se perpĂ©tuer comme art. Reprise du Lac des Cygnes de Mikko Nissinen du 29 avril au 26 mai au Boston Opera House. DanseurĂ©toile du New York City Ballet et chorĂ©graphe de « Black Swan », le Français Benjamin Millepied, 34 ans, est l’égĂ©rie de L’Homme libre, le nouveau parfum d’Yves Saint Laurent PubliĂ© le 19/09/2006 Ă  0600, Mis Ă  jour le 15/10/2007 Ă  1442 BENJAMIN MILLEPIED, Ă©toile française du New York City Ballet depuis 2002, est ce jeune danseur et chorĂ©graphe trĂšs en vue des deux cĂŽtĂ©s de l'Atlantique et dont on n'a pas fini d'entendre parler. Pass... BENJAMIN MILLEPIED, Ă©toile française du New York City Ballet depuis 2002, est ce jeune danseur et chorĂ©graphe trĂšs en vue des deux cĂŽtĂ©s de l'Atlantique et dont on n'a pas fini d'entendre parler. PassĂ© par trois annĂ©es au conservatoire de Lyon, il est choisi par Jerome Robbins pour crĂ©er le rĂŽle principal de 2 & 3 Part Inventions lors d'un stage effectuĂ© Ă  la School of American Ballet, l'Ă©cole officielle du NYCB qu'il intĂšgre en 1993, avant de rejoindre le Ballet en 1995, Ă  l'Ăąge de 18 ans. La suite, le public la connaĂźt. Ce prodige au nom prĂ©destinĂ© revient Ă  la Maison de la danse de Lyon pour un programme de lĂ©gende, deux ans aprĂšs y avoir triomphĂ© avec Danses concertantes et son ensemble d'Ă©toiles et de solistes du blessĂ© Ă  la cheville, Benjamin Millepied, qui aurait dĂ» se produire, sera remplacĂ©. C'est donc sur son seul talent de chorĂ©graphe que les Lyonnais tĂ©moins de ses dĂ©buts chorĂ©graphiques en 2001 avec Passages pourront l' de parler de ces prochaines soirĂ©es, rappelons qu'il vient de signer un Casse-Noisette pour le Ballet de GenĂšve et qu'il prĂ©pare une crĂ©ation pour le Ballet de l'OpĂ©ra de Paris en novembre prochain. En attendant, ces jours-ci, voici un ballet absent de la scĂšne française depuis vingt ans, un Ă©vĂ©nement donc Fancy Free, chef-d'oeuvre de Jerome Robbins créé en d'emblĂ©e comme un mĂ©lange de théùtre, d'american way of life et de danse sur une partition de Leonard Bernstein, l'auteur de la musique de West Side Story, on y raconte les aventures de trois jeunes marins en permission dans New York qu'ils visitent pour la premiĂšre fois. Fancy Free arrive Ă  Lyon fort d'un succĂšs Ă  Broadway et de son adaptation au cinĂ©ma On the Town, corĂ©alisĂ© en 1949 par Gene Kelly et Stanley Ă©chevelĂ©Autour de Fancy Free, Benjamin Millepied a imaginĂ© reprendre After the Rain du Britannique Christopher Wheeldon qui a rejoint le NYCB et compte Ă  son actif plusieurs dizaines de piĂšces qui tĂ©moignent de sa maĂźtrise du vocabulaire classique et de son goĂ»t pour un langage narratif. Tarantella de George Balanchine dont Benjamin Millepied a interprĂ©tĂ© les rĂŽles principaux est aussi Ă  l'affiche. Ce pas de deux d'une grande virtuositĂ© s'inspire d'une danse napolitaine, trĂšs frĂ©nĂ©tique, du XVIIe siĂšcle. La vivacitĂ© et l'abondance des pas, ainsi que les changements incessants de direction, spĂ©cialitĂ© de Balanchine, devraient imprimer tout de suite un rythme Ă©chevelĂ© Ă  l' regard, Benjamin Millepied propose son pas de deux, Closer, piĂšce minimaliste, sensuelle et audacieuse sur une musique au piano de Philip Glass. Ce duo qui a dĂ©jĂ  fait Ă©clater sa sensibilitĂ© musicale et son style nĂ©oclassique, hĂ©ritĂ©s du NYCB, fera donc se confronter Benjamin Millepied Ă  ses maĂźtres. Un beau dĂ©fi en Biennale de la danse de Lyon, ce soir, les 21, 22 et 23 septembre Ă  20 h 30, le 20 Ă  19 h 30 et le 24 Ă  17 heures. TĂ©l. 04 72 00 21 70. Danto 9y9a.
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  • Ă©toile française du new york city ballet