Quoiqu’il en soit, les « poilus » vont fabriquer une quantité d’objets dans des matières très diverses trouvées sur place. Le métal et le bois seront les matériaux de prédilection (Cuivre et laiton, aluminium, fer, provenant des projectiles, de l’équipement individuel, ils utiliseront aussi, tissus, papier, cuir et végétaux, mie de pain, A B
Publié le 11/11/2014 à 0842 Dans presque toutes les fermes, ils étaient posés sur la cheminée. Art des tranchées…. Des vases sculptés dans les douilles d'obus par les Poilus. Partie visible de la guerre où l'on mettait des fleurs sans réussir à effacer l'horreur. Mais dans toutes les familles de France, il y avait aussi l'intime. Ces carnets de souvenirs, ces lettres, ces portraits, ces objets racontant le front, le père, le fils, le mari, le frère et pieusement gardés dans un tiroir, une armoire ou… oubliés au grenier. Cette somme de petites choses» ? Celles qui disent la vérité de l'humain et racontent la Grande Guerre à l'échelle de ceux qui l'ont vécue, qui y sont morts ou qui lui ont survécu, des femmes qui l'ont subie au quotidien ? Tout l'objet de la Grande Collecte lancée en novembre 2013 par la Bibliothèque Nationale de France, les Archives de France et la Mission du Centenaire. Vos archives sont une part de l'histoire de France !» disait alors l'affiche l'appel a été entendu aussi dans le Grand Sud . Des dizaines de particuliers ont prêté ou donné aux archives départementales les trésors de leur histoire familiale, parfois singuliers voire extraordinaires, afin qu'ils soient sauvegardés, pérennisés et que s'approfondisse le travail des chercheurs sur 14-18. Une Grande Collecte 2013-2014 dont nous vous présentons aujourd'hui quelques belles découvertes, mais qui va se poursuivre, cette semaine, et dont il faut sans doute rappeler en ce 11-Novembre, tout l'intérêt mémoriel, justement. Correspondances, photographies, dessins, croquis, poèmes… c'est en effet la diversité de ces sources – non officielles — qui permet aux historiens d'éclairer sous un jour nouveau une guerre que les archives administratives désincarnent lorsqu'elles ne la tronquent pas. Quotidien des Poilus au front, réalités de l'arrière et multiples zones grises entre l'héroïque et le sordide tout ce que donnent à découvrir ces nouvelles sources qui enrichiront autant le travail des historiens que celui de la création artistique, car c'est aussi par là que les nouvelles générations accèdent à la Grande Guerre, par le théâtre, les lectures publiques nées d'un courrier, d'un journal retrouvé chez grand-père…
8Lesenseignes de pèlerinages et les objets fabriqués sur les lieux de destination ne pouvaient que retenir l’attention. Les collections du musée de Cluny, celles du musée des Antiquités de Rouen laissent penser que des millions d’enseignes furent fabriquées et circulèrent dans toute l’Europe. Ces broches pour les vêtements, pour les besaces des pèlerins ou pour leurs Corrigé du questionnaire de l`exposition Nom …………………………… Prénom…………………………. Ville ………………………….. Tel ……………………………. Mail ………………………………………. MUSEE du POILU JOURNEES du 11 /12 / 12 NOVEMBRE 2012 QUESTIONNAIRE JEUX DECOUVERTE Chers visiteurs, nous vous souhaitons la bienvenue au MUSEE du POILU. Pour accompagner votre visite, nous vous proposons de participer en famille à ce questionnaire jeux découverte. Des questions de différents niveaux permettront à tous de participer et de mieux connaître ces chefs d’œuvre façonnés par les poilus. Nous vous souhaitons une bonne visite pleine d’étonnement et d’émotion puisque l’artisanat de tranchée, reflet d’un passé intense et dramatique, reste un puissant symbole pour tous ceux qui découvrent aujourd’hui ces travaux anonymes. La guerre éclate l’été 1914, les soldats français partent la fleur au fusil persuadés d’être rapidement de retour chez eux. Mais le conflit s’enlise. La guerre de mouvement durera très peu de temps. Assez rapidement vint l’enfouissement dans les tranchées aménagées avec les moyens du bord. QUESTION N° 1 pts Quelle est la date de la mobilisation en France ? ………………………………1er Aout 1914……………………………… QUESTION N° 2 pts Quelle victoire est remportée par les français le 11 septembre 1914 ? …………………La bataille de la Marne…………………………………………… Dans les tranchées, les positions étaient tenues par l’infanterie composée pour la plus grande part de paysans venus de toutes les régions de France. Ces hommes avaient l’habitude de tout faire eux-mêmes dans les fermes, travailler le métal, le bois, le cuir, construire, réparer, transformer, récupérer. Ils se mirent à fabriquer une multitude d’objets. QUESTION N° 3 5/40 pts Citez 5 raisons pour lesquelles les soldats fabriquèrent ces objets. 1…………………pour les utiliser……………………………………………………………. 2…………………pour s’occuper……………………………………………………………. 3……………pour les rapporter en souvenir……………………………………………………………. 4……………pour participer à des concours……………………………………………………. 5…………………pour les vendre……………………………………………………………. QUESTION N° 4 1/40 pts Citez un des premiers objets fabriqués par les poilus et pourquoi ? Le briquet…………………………………………………………………… Pour remplacer les allumettes En parcourant les vitrines, vous vous apercevrez que tous ces objets, fabriqués dans les tranchées et surtout à l’arrière des premières lignes, ont été conçus pour la plupart à l’aide de munition et de déchets de projectiles ramassés sur les champs de bataille et ses alentours … QUESTION N° 5 pts Citez 15 matières utilisées par les poilus. aluminium cuivre os bronze écorce fer bois corne verre Feuille d’arbre laiton pierre tissu cuir marron QUESTION N° 6 5/40 pts Parmi tous ces objets exposés dans les vitrines, le collectionneur a glissé deux objets intrus ». Qui sont-ils et pourquoi ? 1…………cadre gravé 1944……………………………………….. 2…………douille gravée 1940…………………………………….. QUESTION N° 7 4/40 pts Durant toute la guerre, mais surtout au début de campagne, J’ai subi le calcaire de l’Argonne, le granit des Vosges et la craie de Champagne, Utilisé pour protéger le pas tremblant et hésitant de ceux qui avançaient sous le feu du canon, J’ai inspiré le soldat et j’orne aujourd’hui certains bibelots derrière lesquels se cachent une âme et un nom. Qui suis-je ? ………………le…fer à cheval………………………………………………………. QUESTION N° 8 4/40 pts. Complétez la phrase. On retrouve fréquemment sur les œuvres présentées qui nous sont parvenues notamment sur les vases des motifs de végétaux, comme l’incontournable feuille de chêne, symbole de la…victoire…, le chardon, symbole de…la Lorraine…………, le ……brin de muguet et le………trèfle à 4 feuilles, porte-bonheur. QUESTION N° 9 3/40 pts Dés le début de la guerre, les soldats français furent prisonniers et envoyés dans 165 camps en Allemagne. Grace à cette charade, citez le nom de celui qui figure gravé sur un coupe-papier. Mon premier est une note de musique Mon second est le contraire de tard Mon tout est un camp de prisonnier Le camp de …SOLTAU……………. QUESTIONS N° 10 pts Observez les vitrines et les objets, puis complétez les mots fléchés à l’aide des définitions. Définitions 1 – Métal présent sur les fusées des obus, utilisé pour l’artisanat de tranchée 2 – Partie d’un obus en cuivre 3 – Objet d’artisanat de tranchée, servant à l’écriture 4 – Nom d’un avion français 5 – Nom d’un avion allemand 6 – Objet religieux 7 – Objet d’artisanat de tranchée, fabriqué en bois 8 – Nom d’un instrument de musique fabriqué artisanalement 9 – Nom donné au fils de l’empereur Guillaume II et à un briquet 10 – Parties végétales, parfois ajourées par les poilus 11 – Elément de l’équipement du soldat, représenté en miniature dans l’artisanat de tranchée 12 – Objet d’artisanat de tranchée utilisé pour ouvrir les lettres en deux mots 13 – Objet du fumeur, absent dans la dotation du soldat, mais très fréquent en artisanat de tranchée 14 – Lieu de campagnes militaires lointaines et exotiques » 15 – Figurine évoquant l’intervention des troupes d’Afrique dans la guerre 1914-1918 1 7 C A N N E 5 12 C 8 M A 3 E L U M I N C 11 6 C R C I T A U B E S 10 R Q F O U P E E U I L N D O L I E 15 S E I U P U C A N E N E M I 4 B I P L A N F I I E 2 C G A L X 14 O R I E I N T A I 9 K R O N P R I N T Z S U R 13 B R I Q U E T
GourdesAllemandes 1914-1918. Cet objet a été retrouvé en 1989 autour du Stützpunkt 2. Ce modèle permet de remplacer le lourd bidon en verre, qui était utilisé par les soldats Allemands depuis 1887. La face interne est aplatie pour mieux se loger contre le musette à pain. Le poids de ce nouveau modèle est de 260 grammes, soit 500

Un mouchoir brodé et encore imprégné du parfum de la fiancée, un bouton arraché au manteau d’un officier, des dominos maintes fois tombés et relevés au fond d’une tranchée … Ils sont nombreux et émouvants ces souvenirs de guerres, ces objets, ces écrits ramenés du front par le Poilu enfin rentré ou malheureusement envoyés à la famille endeuillée. Vestiges d’une Histoire commune et traces d’un passé personnel, ils racontent à la fois notre Histoire et disent, celle intime et privée, d’un soldat parti au front, ainsi que celle des siens restés à l’arrière. C’est dans le cadre de notre séquence sur la 1ere Guerre mondiale que j’ai proposé à mes troisième de concevoir une boîte de famille renfermant les objets, les écrits, les documents d’un Poilu de la 1ere Guerre. Un écrin précieux qu’on imagine conservé depuis des années et racontant une vie, une destinée. Des boîtes d’une émotion rare qui racontaient aussi l’Histoire … Si vous pratiquez l’exercice de la Boîte à lecture, alors vous savez sans doute que les élèves s’investissent beaucoup dans ce genre de travaux. Ils et elles déploient à ces occasions des trésors d’inventivité et de créativité. Connaissant mes troisièmes, je savais déjà ne pas être déçue, mais je ne m’attendais pas, avec ce projet Trésor de guerre, à recevoir de si émouvants travaux. Plongeant parfois dans leur propre histoire familiale, enfermant dans leur boîtes de métal, de vrais souvenirs de famille datant de 14-18, certains ont su donner à ce projet, une dimension personnelle et authentique que je n’avais même pas envisagée. Fictives ou authentiques, leurs boîtes Trésor de guerre avaient pour mission de raconter une histoire, de faire revivre à travers écrits, objets et documents reconstitués, une vie passée dans les tranchées … Un exercice ambitieux, mais un pari gagné ! Les grandes lignes de l’exercice Imaginer et réaliser la boîte à souvenirs de guerre d’un soldat français de la guerre de 14-18. Pensée comme une précieuse boîte de famille, elle renfermera des documents écrits d’époque et des objets souvenirs ayant appartenu à un Poilu. Ces objets-mémoires raconteront son histoire, sa vie sur le front et celle de sa famille restée à l’arrière. La boîte et son contenu La boîte en fer, en bois ou en carton la consigne principale était de parvenir à lui donner un aspect ancien, vieilli. Pour ma part, j’ai laissé aux élèves la possibilité d’utiliser une boîte déjà existante vieille boîte à gâteaux ou de bouillon par exemple … mais valorisé ceux qui avaient fait le choix de fabriquer eux-même un écrin à l’aspect ancien. L’intérieur de la boîte pour la garnir, les élèves ont utilisé la fiche consigne proposée en fin d’article. Ils y ont donc déposé à ma demande 4 écrits imposés, 2 écrits libres de leur choix et 6 objets confectionnés par leurs soins ou non. Pour faciliter l’identification et l’évaluation des travaux, ils ont aussi placé dans leur boîte une fiche synthèse, disponible en fin d’article également. Quels écrits ? Quels objets ? Parmi les trésors déposés dans leur boîtes, mes élèves se devaient de respecter quatre formats imposés et évidement travaillés au cours de notre séquence Un carnet militaire renseigné et complété au nom du soldat. Mes 3eme ayant travaillé sur le siteMémoire des Hommes avec ma collègue d’Histoire, ils avaient la possibilité d’endosser la véritable identité d’un Poilu de 14-18 et d’utiliser les informations recueillies sur le site. Prévoyez de fournir un carnet vierge, ou si vous demandez à vos élèves de le fabriquer, je vous conseille de lister avec eux les éléments à y faire figurer. Une séance de recherches documentaires en salle informatique ou au CDI peut être la bienvenue. Une carte postale envoyée au soldat et écrite depuis l’arrière. Un exemplaire du journal Le Poilu Déchaîné contenant deux courts articles. Ici, j’ai fourni aux élèves une version vierge à compléter. Une lettre manuscrite écrite par le soldat. Petite particularité de la lettre, elle se doit d’expliquer la présence dans la boîte des six objets. Voir le sujet à télécharger, en fin d’article Les écrits libres pistes, idées … Planche de tickets de nourriture, paroles de la chanson de Craonne, bon pour une permission accordée, feuille d’hospitalisation ou de soins, carte de correspondance militaire, fascicule ou ordre de mobilisation, certificat de bonne conduite, récompense pour acte de bravoure, avis de décès, carte d’infirmier … Les pistes ne manquent pas et là encore, n’hésitez pas à intégrer à votre projet une phase de recherches documentaires afin de guider vos élèves. Une collaboration étroite avec votre collègue documentaliste et votre collègue d’Histoire-Géographie est vivement conseillée. Ils ou elles auront certainement les ressources et les références qui pourraient venir à vous manquer. Et comme pour les objets, encouragez les élèves à aller piocher des pistes et des idées dans la correspondance des Poilus. Quels objets ? Si j’avais bien glissé quelques idées, je dois dire ici que la magie de ce type de devoirs a opéré … mes élèves ont parfois su faire de fonds de tiroir de véritables souvenirs de guerre ! Et quand certains ont exhumé d’un grenier, d’authentiques trésors de famille, l’émotion était garantie. Voici donc ici, la liste de ce que j’ai pu leur proposer à titre d’exemples et celle aussi de leurs trouvailles et bonnes idées Mes suggestions un bijou, une photographie, un carnet de croquis contenant des dessins griffonnés dans la tranchée, des fleurs séchées, une médaille militaire, une pièce de tissus mouchoir, morceau de dentelle …, une montre ancienne, une vieille clé, une plaque d’identification militaire française. Leurs trouvailles de vieux dés, un jeu de tarot, de vieux dominos, des balles, des douilles, de vieilles pièces de monnaie, des boutons, des objets artisanaux fabriqués dans les tranchées pipe et cuillère en bois sculpté, vase sculpté dans une douille d’obus, une boussole, des briquets, une boîte d’allumettes, une mèche de cheveux, une paire de gants en dentelle, de vieilles montres à gousset, des livres anciens, des flasques, une cantinière en émail, une peigne, des croix chrétiennes, un cierge … Evaluer ? Comment ? Pour ce projet, j’ai attribué deux notes à chaque élève et c’est un choix que je ne regrette pas. Comme souvent pour ce type de travail, j’insiste sur la partie rédactionnelle et veille à ce que créativité, investissement et travail d’écriture soient justement appréciés, ce qu’il m’a justement été possible avec cette double évaluation. Les élèves ont donc obtenu ici – Une note sur 20 pour la lettre manuscrite.– Une note sur 20 pour la boîte et son contenu 14 points au total pour le contenu des écrits, chaque écrit rapportant 2 points + 6 points pour la fabrication de la boîte, des écrits et des objets soin / qualité des créations ou des reproductions / investissement. Pour le détail du barème, je vous propose de télécharger en fin d’article ma fiche de notation. Enfin, pour tout vous dire sur ce projet, j’ai été si émerveillée à la correction et si reconnaissante des trésors qu’ils acceptaient de me confier que je proposerai une nouvelle fois ce travail à de futurs 3eme. Ces boîtes aux trésors dégageaient pour beaucoup une émotion véritable et racontaient une vraie histoire. Mes élèves ont su avec talent faire revivre le passé, le temps de l’ouverture d’une boîte … un projet fort qui ici a fait l’unanimité. Télécharger la fiche consignes Télécharger la fiche évaluation Télécharger la fiche synthèse élève Si vous tentez l’exercice, n’hésitez à m’envoyer par mail les photos des créations de vos élèves, j’aurais plaisir à les partager avec votre accord avec nos collègues dInstagram. Et si vous avez des questions sur le projet, n’hésitez pas non plus à les poser par mail ou en MP. Enfin, sachez que pour cette même séquence, l’activité Carte postale sonore et toujours disponible et détaillée ici. A très bientôt ! Céline.

Desobjets fabriqués dans les tranchées, mais aussi dans les hôpitaux et les camps de prisonniers et dénichés sur des brocantes par Patrice Mazoyer, collectionneur passionné. Le musée
Presentation Creator Create stunning presentation online in just 3 steps. Pro Get powerful tools for managing your contents. Login Upload Download Skip this Video Loading SlideShow in 5 Seconds.. La vie dans les tranchées PowerPoint Presentation La vie dans les tranchées. Sommaire . I- Les tranchées. II- La construction d’une tranchée III- LA NOURRITURE, UN PROBLEME QUOTIDIEN IV- Le manque d’hygiène V- Les temps libres. I- Les tranchées. Uploaded on Sep 23, 2014 Download PresentationLa vie dans les tranchées - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - E N D - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - Presentation Transcript La vie dans lestranchéesSommaire • I- Les tranchées. • II- La construction d’une tranchée • III- LA NOURRITURE, UN PROBLEME QUOTIDIEN • IV- Le manque d’hygiène • V- Les temps libresI- Lestranchées • La tranchée, c’est l’endroit où le soldat passe le plus de temps. Ce sont des chemins de bataille creusés dans la terre dans le but de protéger les troupes contre les attaques ennemies. Il s’y bat, mais passe la plupart de son temps à y dormir, y manger et s’ y distraire. La vie dans les tranchées a souvent été horriblement dure le danger permanent, le froid en hiver, les rats, les poux, les odeurs nauséabondes, l’absence presque totale d’hygiène et le ravitaillement mal assuré. La pluie et la boue ont été de grands ennemis pour les soldats. Le plus terrible était la relève qu’ils vivaient comme un véritable supplice malgré leurs moments de temps La construction d’une tranchée • Dans un premier temps, les tranchées ne sont qu'une ligne. Puis le système se développe les unités s'installent sur plusieurs lignes de tranchées, éloignées de quelques centaines de mètres et reliées entre elles par des boyaux. Elles s'appuient mutuellement. Elles sont construites en zigzag pour gêner le réglage des tirs d'artillerie adverse. Des fils de fer barbelés, placés sur des piquets ou simplement lancés en masse devant la tranchée, sont une protection supplémentaire. Dans les régions où la nappe phréatique était proche de la surface, les tranchées se remplissaient d'eau dès que les premières précipitations apparaissaient. Il fallait les renforcer par des éléments en bois sur le sol. Quand l'eau montait très vite, les soldats risquaient parfois la noyade. • Construite en terre, les tranchées devaient être entretenues. Les officiers imposaient cet entretien avec constance, tout au long de la guerre, car l'efficacité en dépendait. Souvent, lorsqu'une unité montait en ligne, elle commençait par réparer la tranchée occupée par ces prédécesseurs. Elle creusait plus profond, renforçait les murs, entretenait les abris et les observatoires ou réparait les LA NOURRITURE, UN PROBLEME QUOTIDIEN • La nourriture est l’une des premières préoccupations du combattant, un problème quotidien et essentiel. Les cuisines sont à l’arrière. On désigne donc un soldat dans chaque compagnie pour une corvée de ravitaillement. Les hommes partent avec des bidons jusqu’aux cuisines régimentaires et reviennent les livrer en première ligne. La nourriture est froide, quand elle arrive. Les combattants sont en général assez mal nourris lorsqu’ils sont dans les repas étaient souvent arrosés de vin, dont chaque ration était souvent importante pour le combattant. En hiver, c’était le vin chaud, épicé. La nourriture principale du soldat restait le pain. • La qualité de l’alimentation jouait également sur l’état physique du soldat les cas de dysenteries et de maladies intestinales étaient fréquents. La faim, la soif et le besoin de sommeil dominaient la vie quotidienne des hommes des Le manque d’hygiène • Cette vie était pénible, dans la boue gluante et sans hygiène. Le manque d’eau pour la toilette et la saleté des latrines provoquaient des maladies. Les soldats qui ne pouvaient se raser reçurent en France le surnom de Poilus». Ceux-ci appelaient ceux de l’arrière les “Epilés”.Les douches étaient sommaires et étaient parfois installées en 2ème ligne, avec de pseudos salons de coiffure. Cela devenait la corvée des douches. Parfois ils n’avaient pas d’eau pour leur toilette ou pour se raser. Rares sont les carnets ou les livres de souvenirs qui mentionnaient comme un plaisir ses soins accomplis en plein air, dans de mauvaises conditions de confort et de crasse, la chevelure et la barbe à l’abandon, qui était justifiée par l’obligation de ne ni se déchausser ni se déshabiller, n’a pas entrainé un mauvais état physique général. • La vie dans les tranchées n’est pas la même pour tous, elle varie selon le grade et l’emploi. Tout dépend de sa ligne et de son poste. Les mitrailleurs font souvent des envieux, car ils sont en arrière et ont une sécurité presque luxueuse, le sol est sec et on peut même s’organiser pour le travail Les temps libres • La vie quotidienne du soldat est divisée en deux parties inégales • Celle ou tout lui est imposé, corvées, patrouilles et travaux. La corvée était souvent le transport d’un matériel rondins, sac à terre, claies, gabion, kilomètres de caillebotis, rouleaux de barbelés, hérissons, réseaux brins, chevaux de qu’il peut se réserver. Pendant les temps libres, certains fabriquaient des objets. L’artisanat des tranchées inspira beaucoup d’horreurs, fabriquées à l’arrière par des récupérateurs sans scrupules. Les objets qu’ils fabriquaient étaient revendus par la suite. Des tranchées était sorti un véritable artisanat de jour, les poilus recevaient des colis de leur famille, remplis de nourriture et de vêtements, mais surtout de jambons et de saucissons d’origine locale, de pâtée, de rillettes et de confits grassement fabriqués à la ferme, mais aussi de gâteaux. Tous ces cadeaux, les poilus les partageaient avec leurs confrères de tranchées. • Le 25 Décembre 1915, il n’y eu aucun bruit, tous les soldats de cette guerre célébraient les fêtes de • La tranchée a été le symbole de l’horreur, de la guerre, mais aussi du courage exceptionnel des soldats qui l’ont faite. Malgré les mauvaises conditions de vie, ils ont su s’adapter et résister.
Lâpre vie des poilus dans l'enfer des tranchées. Alors que le dernier poilu vient de disparaître, l'enfer des tranchées, symbole de la Grande guerre, reste
Les écoliers découvrent les armes et divers objets de la grande guerre FB Par publié le 13 novembre 2017 à 10h38, modifié à13h00. Vendredi dernier les écoliers, des classes de CM1 et CM2 de l’école de primaire de Montbron, avaient rendez-vous avec Jean-François Blanchon...Vendredi dernier les écoliers, des classes de CM1 et CM2 de l’école de primaire de Montbron, avaient rendez-vous avec Jean-François Blanchon à la salle des fêtes de Rouzède. Ce passionné d’histoire, notamment de la grande guerre, possède une immense collection objets afférant à cette période de notre histoire. Des armes le fusil Gras, la carabine Lebel pour les Français, le fusil Mauser pour les Allemands. Le fusil de manœuvre en bois pour les bataillons scolaire créés en 1888. Beaucoup d’artisanat de tranchée », ces objets fabriqués dans les tranchées par les Poilus pendant leurs heures de repos à partir notamment de douilles d’obus en laiton. Des vêtements, la tenue bleu horizon, des livrets militaire et des photos d’époque. Jean-François Blanchon a pu raconter aux enfants l’histoire de chacun de ces objets. Les écoliers étaient encadrés par leurs professeurs, Philippe Gauducheau et Stéphane Bourdet. Cette visite rentrait dans le cadre d’une étude plus vaste de la guerre de 14/18. Quelques jours avant cette visite les écoliers avaient passé deux après-midi à étudier cette guerre avec Maurice Bresson, lieutenant-colonel en retraite habitant Montbron. Pour compléter cette étude et perpétrer le devoir de mémoire, une délégation de ces classes a participé à la cérémonie du 11 novembre, au monument aux morts, avec lecture de quelques textes de Poilus et chant de la Marseillaise. Il vous reste 90% de cet article à lire Atravers la lecture et l’analyse des lettres de Pierre Montagné, jeune métayer audois mobilisé en 1914, la classe découvre les attentes et les espoirs des soldats et le quotidien des tranchées. Les élèves mettent en corrélation les lettres quotidiennes, des photos du front et des objets fabriqués par les Poilus (artisanat des tranchées) afin de mieux appréhender la réalité du

Publié le 10/11/2018 à 0913 Entre ses œuvres, inspirées de la Grande Guerre, des documents d'archives et des objets de l'artisanat des tranchées, Pierre Raynal va dévoiler un vrai trésor, le temps d'une exposition exceptionnelle. A voir demain, à Miélan. Sous sa grande discrétion, Pierre Raynal cache une âme d'artiste. Elle s'exprimera demain, à Miélan, à l'occasion d'une exposition consacrée à l'artisanat des tranchées. Au travers de ses œuvres, réalisées dans son atelier sur différents supports pierre, bois, plastique et aussi sur différents métaux dont des gravures sur douilles d'obus, ce féru d'histoire va transmettre au public ses connaissances et son savoir relatifs aux deux guerres mondiales. Le choix de ces matériaux, suffisamment malléables, lui permet de travailler en creux et en relief et de projeter le dessin dans une autre dimension graphique et plastique en sublimant le trait qui renforce le sujet. Cela exprime ma passion pour les images traitant de l'histoire et de l'actualité collectées au travers de reportages et autres supports de documentation», explique Pierre Raynal. L'estampe renforce par son contraste un témoignage plus fort, en renouant avec une tradition perpétuant le récit de la mémoire. A l'occasion du centenaire de l'Armistice de 1918, Pierre Raynal a donc eu l'idée d'organiser dans son village natal où il réside toujours une exposition de ses œuvres. Grand passionné d'histoire des guerres mondiales, il donnera également une conférence sur l'artisanat des tranchées avec des thèmes particuliers, pays par pays. Les poilus pratiquaient cet artisanat dans les périodes de répit au cœur des tranchées ou dans les campements en seconde ligne. Leurs créations étaient toutes réalisées avec les moyens et matériaux disponibles, c'est-à-dire à partir de douilles d'obus vides, de fusées, têtes d'obus, collectés sur le champ de bataille tout proche. Faciles à transporter, elles tenaient dans la musette du fantassin», rappelle-t-il. Ces objets métalliques étaient ainsi transformés en vases, en briquets, en coquetiers fabriqués avec des têtes d'obus à gaz, en boîtes à tabac, en lampes à pétrole, en bougies à essence et même en bagues. Les morceaux de métal étaient fondus, découpés, soudés puis gravés et ornés. Beaucoup d'ingéniosité était déployée dans l'artisanat de tranchée … les outils pour graver, poinçonner, tailler étaient fabriqués eux aussi à partir de matériaux de récupération», poursuit le Miélanais. Cet artisanat a prospéré pendant la guerre car il occupait l'esprit des soldats, leur permettait de se déconnecter de l'horreur, de gagner quelques sous, de faire des cadeaux, d'échanger pour obtenir de la nourriture et du tabac. Certaines œuvres étaient vendues aux enchères pour soutenir l'effort de guerre. Demain, à Miélan, Pierre Raynal va reconstituer tout un atelier de tranchée avec les techniques utilisées à cette époque. De très nombreux objets authentiques, réellement fabriqués dans les tranchées, seront exposés. Expo d'un jour L'exposition mise sur pied par Pierre Raynal sera ouverte au public uniquement demain, de 10 heures à 18 heures, à Miélan. Elle se tiendra sur deux sites la salle polyvalente et le syndicat d'initiative. La ville de Miélan s'est associée à cet événement, ainsi que l'association Au Fil de l'Histoire qui exposera de nombreux objets uniformes, lettres de poilus et autres objets commémoratifs. A noter également la présence de Michel Augé, président de l'Amicale des 88e et 288e régiments d'infanterie territoriale d'Auch.

Nousavons pu voir aussi de nombreuses vitrines dans lesquelles se trouvaient des armes de l'époque, des objets fabriqués par des poilus, du matériel de chirurgie Comme pour l'exposition précédente, le maître nous avait préparé un questionnaire dont les réponses se trouvaient sur les panneaux et dans les vitrines.
Collection particulière de briquets de poilus. Nous avons découvert cet été une superbe collection de briquets de poilus que nous vous présentons ici. Un hommage à ceux qui se sont battus dans les tranchées en cette journée du 11 novembre… Briquet du front de Vaux, 1918 coll. particulière. Les écrivains partis au front nous ont rapporté des textes qui nous ont permis de nous rendre compte de la cruauté des combats, Des peintres et sculpteurs se sont exprimés, ont témoigné, mais il existe une autre activité artistique. Botte allemande coll. particulière. Les soldats fument et vont faire ce qui est connu comme les briquets des poilus . En effet, ils reçoivent une ration hebdomadaire de tabac brun. Les rations sont de 100g et distribuées dans des paquets de 100 ou 50g. Beaucoup fume la pipe. Les grandes marques comme Job ou Nil feront la promotion de leurs papiers à rouler durant toute la guerre auprès des poilus. Botte vue du dessous coll. particulière. L’atmosphère humide des tranchées, les intempéries rendent les allumettes inutilisables. Le briquet est donc un objet indispensable et fait parti du paquetage. On l’égare et il faut le remplacer… Deux briquets complémentaires, dont un réutilisant un écrou ; ce que l’homme voit par le trou de la serrure… coll. particulière Cette activité prenant de l’essor, elle sera interdite en première ligne, afin de ne pas distraire les soldats de leur mission première, la guerre. Un missel Pour occuper le temps, se défouler, s’évader, mais aussi pour obtenir des cigarettes, de la nourriture, un certain nombre de poilus vont réaliser des briquets à essence, les plus faciles à recharger ou à amadou. Tous les thèmes sont abordés, parfois grivois mais aussi religieux, certains donneront à leur briquet une forme de livre, et même de missel. Tout est question de foi… Ce briquet a été fait dans une montre coll. particulière. Toutes les formes sont utilisées, tous les sujets seront gravés. Ils pourront aussi les échanger. Tout se recycle, se récupère au fur et à mesure de leurs déplacements et sur place dans leur tranchée. Il leur faut récupérer du laiton, du cuivre. Les douilles d’obus, les bouchons de réservoirs, les écrous, les montres, les étuis à cigarettes peuvent faire l’affaire… Les soudures et finitions pourront se faire lors de leurs rares permissions ou dans les ateliers du front. Briquet écrou pour une scène du front, le chien face à un casque allemand. Un autre modèle montre le chien rapportant le casque coll. particulière. Cette activité était aussi conduite à l’arrière. Elle se poursuivra après la guerre et fait que de nombreux briquets dit de poilu n’en sont pas. On peut en découvrir au Musée de la Grande Guerre à Meaux. Gros plan sur une sélection de briquets coll. particulière. reportage photo Dominique Germond. à voir aussi ce qui se chantait durant la guerre. ainsi que les transports parisiens pendant la première guerre mondiale. En région parisiennne à découvrir à Trilbardou, non loin de Meaux, le rôle des canaux parisiens.
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  • objets fabriquĂ©s par les poilus dans les tranchĂ©es