En bref... La transformation structurelle désigne la réorientation de l’activité économique des secteurs les moins productifs vers des secteurs plus productifs. C’est l’un des moteurs fondamentaux du développement économique. Elle comporte deux éléments la montée en puissance de nouvelles activités plus productives et le transfert des ressources des activités traditionnelles en direction de ces activités nouvelles, ce qui relève la productivité globale. En l’absence du premier élément, les moyens de propulsion de l’économie sont peu nombreux. En l’absence du second, les gains de productivité ne se diffusent pas au reste de l’économie McMillan et Rodrik, ci-après M&R, 2011. Il ressort de cet état des lieux i que le changement structurel en Afrique y a nettement comprimé la croissance entre 1990 et 1999, et au contraire ; ii qu’il y a largement stimulé la croissance entre 2000 et 2005 ; iii qu’au cours du passé récent, le changement structurel en Afrique a été le plus marqué dans les pays qui pouvaient le plus en bénéficier, d’après la part de leur population active travaillant dans l’agriculture ; iv que le changement structurel a été plus substantiel dans les pays affichant une meilleure gouvernance, des écoles plus performantes et des taux de change plus compétitifs ; v que, malgré un changement structurel positif pendant la dernière décennie, l’Afrique a besoin d’une transformation nettement plus efficace si elle veut mettre en place les structures économiques qui offriront de bons emplois et des revenus suffisants à sa population qui ne cesse d’augmenter ; et vi que la comparaison avec les trajectoires historiques de pays plus riches montre que l’Afrique suit une évolution générale et peut accélérer son changement structurel grâce à la diversification. Il a été démontré que le changement structurel, c’est-à-dire la réorientation de l’activité économique des secteurs les moins productifs vers des secteurs plus productifs, est un moteur fondamental du développement économique Herrendorf, Rogerson et Valentinyi, 2011 ; Duarte et Restuccia, 2010. En particulier, le mouvement de la main-d’œuvre quittant l’agriculture de semi-subsistance, peu productive, pour rejoindre les industries manufacturières ou les services, plus productifs, tant dans les zones urbaines que rurales, est nécessaire pour alimenter des hausses de la productivité globale et l’amélioration des niveaux de vie, ainsi que pour faire reculer la pauvreté. Ce constat se vérifie à la fois sur le plan théorique et au vu de ce qu’ont réellement vécu les pays pendant les différentes phases de leur développement1. Classiquement, le changement structurel est décrit comme le redéploiement de l’activité économique entre trois grands secteurs agriculture, industries manufacturières et services, qui accompagne et facilite le processus de croissance économique. La part des industries manufacturières dans l’activité a toujours revêtu la forme d’une courbe en U inversé elle augmente durant les stades de développement faible, à mesure que le capital s’accumule, puis elle diminue pendant les stades de développement élevé, quand l’amélioration des revenus tire la demande de services et que la hausse des coûts de main-d’œuvre pèse sur la production transition en direction des services et des industries manufacturières s’opère en partie à l’intérieur des zones rurales, mais elle fait aussi intervenir, dans une large mesure, une migration vers les centres urbains, motivée par la quête d’opportunités d’emplois formels. En général, les travailleurs urbains affichent une productivité du travail plus forte, notamment du fait d’une plus grande spécialisation, d’un meilleur accès au capital et de coûts de transaction inférieurs. À l’évidence, le changement structurel joue un rôle important dans le rattrapage de productivité des pays en développement. Habituellement, ceux qui affichent les taux de croissance les plus vigoureux réallouent l’essentiel de leur main-d’œuvre aux industries manufacturières très productives, ce qui permet un rattrapage de la productivité agrégée Duarte et Restuccia, 2010. En d’autres termes, les pays qui s’extraient de la pauvreté connaissent également un changement structurel positif3. La comparaison entre les modèles des années 90 et ceux observés sur 2000/05 dans un échantillon de pays met en évidence un retournement remarquable le changement structurel négatif est devenu positif en Afrique. Selon l’analyse de M&R 2011, qui repose sur un échantillon de neuf pays d’Afrique, le changement structurel a nui à la croissance de la productivité dans cette région au cours des années 90. En Afrique, le début des années 90 était encore une période d’ajustement. Vers 2000 a commencé ce que l’on a appelé le miracle de la croissance » en Afrique, coïncidant avec une phase d’intensification de la mondialisation. Cette phase s’est caractérisée par l’ouverture du plus vaste pays en développement, la Chine, et par une envolée des cours des matières premières. La figure illustre les principaux constats relatifs aux évolutions structurelles4. Les moyennes simples et les moyennes pondérées par l’emploi y sont présentées sur les périodes 1990/99 et 2000/05 pour quatre groupes de pays Amérique latine, Afrique subsaharienne, Asie et pays à revenu élevé. Le plus frappant est le remarquable revirement de l’Afrique. Entre 1990 et 1999, sur ce continent, le changement structurel a freiné la productivité dans toute l’économie dans l’échantillon non pondéré, la croissance générale de la productivité du travail a été négative et a résulté en grande partie du changement structurel. On a observé un schéma très analogue en Amérique latine à l’époque. Alors que la situation ne s’est pas améliorée en Amérique latine sur 2000/05, un changement total de cap a eu lieu en Afrique. Le changement structurel y a contribué, pour environ 1 point de pourcentage, à la croissance de la productivité du travail, tant dans l’échantillon pondéré que dans l’échantillon non pondéré. De surcroît, en Afrique, la croissance globale de la productivité du travail n’a été surpassée que par celle mesurée en Asie, où le changement structurel continuait d’exercer un effet positif important. Intrasectorielle Structurelle Figure La transformation structurelle en Afrique comparaison de ses schémas dans le temps A. Décomposition de la croissance de la productivité par groupe de pays,1990/99 échantillon non pondéré B. Décomposition de la croissance de la productivité par groupe de pays, 1990/99 échantillon pondéré C. Décomposition de la croissance de la productivité par groupe de pays, 2000/05 échantillon non pondéré D. Décomposition de la croissance de la productivité par groupe de pays, 2000/05 échantillon pondéré % variation % variation Note Ces graphiques se fondent sur l'échantillon de neuf pays utilisé dans McMillan et Rodrik, 2011. % variation % variation Si l’on recourt pour ce chapitre à des données supplémentaires plus récentes, recueillies au niveau des pays, le revirement en Afrique se confirme. Ayant établi que le changement structurel semble aller dans la bonne direction pour les neuf pays d’Afrique qui composent l’échantillon de M&R 2011, l’analyse est ici étendue à 19 pays de cette région5. L’échantillon élargi, qui comporte 16 des 48 pays d’Afrique subsaharienne et trois des six pays d’Afrique du Nord, est, de manière générale, représentatif. Le tableau en présente les résultats. À quelques exceptions près, l’utilisation d’un plus vaste échantillon de pays confirme le revirement constaté. Dans ces 19 pays, la productivité du travail a progressé de % après 2000 et la contribution du changement structurel, tous secteurs confondus, a représenté point de pourcentage, soit approximativement 40 % du total. Par contraste avec la période précédente 1990/99, le changement structurel explique près de la moitié des gains globaux de productivité en Afrique sur la seconde période considérée. Afrique du Sud Algérie Angola Cameroun Égypte Éthiopie Ghana Kenya Malawi Mali Maurice Maroc Mozambique Nigeria Ouganda Rwanda Sénégal Tanzanie Zambie Afrique, moyenne non pondérée Afrique, moyenne pondérée Source Calculs des auteurs après élargissement de l’ensemble de données utilisé dans McMillan, et D. Rodrik 2011, Globalization, structural change and productivity growth », document de travail n° 17143 du NBER, Tableau Décomposition de la croissance de la productivité en Afrique 2000/05 Intrasectorielle % Croissance % Productivité du travail structurelle – mouvement intersectoriel de la main-d’œuvre % Dont Les données recueillies au niveau des ménages révèlent un déplacement général de l’emploi de l’agriculture vers les services et les industries manufacturières. La robustesse des estimations des parts de l’emploi et les variations de ces parts a été vérifiée sur la base des données des enquêtes démographiques et de santé Demographic and Health Surveys – DHS. Les DHS sont des enquêtes représentatives à l’échelle nationale, destinées à collecter des informations détaillées sur la mortalité des enfants, la santé et la fécondité, ainsi que sur les biens de consommation durables et la qualité du logement des ménages. Les DHS recueillent aussi des informations sur l’éducation, la situation vis-à-vis de l’emploi et la profession des femmes et de leurs conjoints, dans la classe d’âge des 15-49 ans. Il importe de noter que la composition et le codage des variables surtout en ce qui concerne le type de profession, le niveau d’études, les biens des ménages et les caractéristiques du logement sont généralement comparables d’un pays et d’une période à l’autre. Enfin, l’échantillon inclut des différences régionales considérables. Au total, 90 enquêtes sont disponibles pour 31 pays d’Afrique et 92 enquêtes pour 37 pays non africains, et, le plus souvent, des enquêtes multiples jusqu’à six ont été menées entre 1995 et 2011. L’utilisation des données des DHS fait apparaître que, pour les pays d’Afrique de l’échantillon, sur la période 2001/07, i le taux d’activité des hommes comme celui des femmes a augmenté par rapport à la période précédente ; ii le travail des hommes s’est réorienté de l’agriculture et des services vers les industries manufacturières ; et iii le travail des femmes s’est orienté des services vers l’agriculture et les industries manufacturières. En revanche, on constate que, sur la période précédente 1990/99 i le taux d’activité des hommes comme des femmes avait baissé ; et ii le travail des hommes s’était réorienté vers les services et agriculture. Comme beaucoup moins de femmes disent travailler, ces tendances correspondent, dans l’ensemble, aux constats antérieurs la plupart des travailleurs dans les pays africains pour lesquels on dispose de données affirment tirer une plus grande partie de leur revenu des industries manufacturières ou des services, et moins de l’agriculture. On constate aussi que les hommes sont bien plus nombreux à déclarer travailler dans la branche manufacturière que ne le montrent actuellement les statistiques nationales. Les déterminants de ce changement structurel positif sont la qualité de la gouvernance, l’accumulation de capital humain, des taux de change compétitifs et la part de la population active travaillant dans l’agriculture. L’analyse multivariée des déterminants du changement structurel positif récemment observé en Afrique aboutit à plusieurs conclusions. Premièrement, plus la qualité de la gouvernance, telle que mesurée par la fondation Mo Ibrahim 2012, est élevée, plus la transformation structurelle est positive. Deuxièmement, l’accumulation de capital humain, telle que mesurée par l’évolution du taux d’achèvement de l’école primaire, est corrélée positivement à la transformation structurelle. De fait, les compétences constituent une importante condition préalable, y compris pour les emplois les plus simples dans les pans modernes de l’économie, et il faut les renforcer pour accélérer le changement structurel. Selon les enquêtes sur les entreprises réalisées par la Banque mondiale 2013a, un travailleur occupant un emploi formel dans le secteur manufacturier a été scolarisé, en moyenne, pendant ans. Troisièmement, les données DHS recueillies au niveau des ménages montrent que, plus le taux de change mesuré par une comparaison des niveaux des prix entre pays6 est compétitif, plus le recul de la part de l’agriculture dans l’emploi est rapide. Dans le même temps, des taux de change plus compétitifs sont corrélés positivement à la part des industries manufacturières dans l’emploi. Enfin, quatrièmement, les pays où la part de la population active est plus élevée dans l’agriculture connaissent un changement structurel plus marqué qui stimule la croissance. Cette observation cadre avec un large écart de productivité initial, et avec la croissance de la productivité agricole, qui permet de financer l’investissement des ménages à la fois dans le travail rural non agricole et le passage à un emploi urbain, ainsi qu’avec l’élargissement des opportunités d’emploi dans le secteur de destination. On trouvera dans l’encadré une description des schémas du changement structurel par catégorie de pays. Encadré La transformation structurelle dans quatre groupes de pays distincts La classification des 54 pays d’Afrique en quatre groupes caractéristiques permet d’illustrer l’hétérogénéité des processus de transformation structurelle sur ce continent. s Les économies tributaires des ressources naturelles concernent les pays où les ressources extractives, telles que le pétrole et les produits minéraux, contribuent à au moins 30 % du produit intérieur brut PIB. s Les économies diversifiées établies ont un revenu par habitant relativement élevé et sont peu exposées aux ressources extractives et à l’agriculture en proportion du PIB. s Les économies émergentes affichent un PIB par habitant relativement faible, un taux de croissance rapide et une importante contribution de l’agriculture au PIB. 0 La transformation structurelle en Afrique un exemple de cas pour chaque groupe de pays A. Une économie diversifiée Maurice C. Une économie émergente l’Ouganda D. Une économie en pré-transition le Malawi B. Une économie reposant sur les resources naturelles le Nigeria Variation de la part de l'emploi ΔPart_emploi Variation de la part de l'emploi ΔPart_emploi 0 Log productivité sectorielle/productivité totale lnp/P Log productivité sectorielle/productivité totale lnp/P Source Calculs des auteurs sur la base des données provenant de la République de Maurice 2012, du bureau de statistique de Maurice base de données, cso, et de Nations Unies 2012, principale base de données agrégées sur les comptes nationaux, unsd/snaama/ Source Calculs des auteurs sur la base des données provenant du bureau de statistique de l'Ouganda 2012, de CountryStat Uganda, base de données, et de Nations Unies 2012, principale base de données agrégées sur les comptes nationaux, Source Calculs des auteurs sur la base des données provenant du bureau statistique national du Malawi 2012, de la Banque mondiale 2010, Indicateurs du développement dans le monde World Development Indicators, data-catalog/world-development-indicators et du BIT 2013, LABORSTA, base de données, Source Calculs des auteurs sur la base des données provenant de Adeyinka, A., S. Salau et D. Vollrath 2012, Structural change in Nigeria, document interne. agr Variation de la part de l'emploi ΔPart_emploi agr man ser min = t-stat= Log productivité sectorielle/productivité totale lnp/P Variation de la part de l'emploi ΔPart_emploi Log productivité sectorielle/productivité totale ln p/P Note La taille des cercles correspond à la part de l’emploi en 2000 Maurice, en 1999 Nigeria et Ouganda et en 1998 Malawi. Les différences dans les périodes couvertes sont imputable à des différences dans les données disponibles. β désigne le coefficient de la variable indépendante dans l’équation de régression lnp/P=α+βΔPart_emploi. 12 À Maurice, dont l’économie est diversifiée, le changement structurel a reposé sur les services et a permis d’étoffer la croissance. Il est néanmoins quelque peu atypique figure Dans ce pays, le changement structurel dynamise depuis peu la croissance et il est tiré par le secteur des services, à forte productivité. En Afrique, Maurice est un cas de réussite emblématique, et son économie est très diversifiée. Dans la figure ci-dessus, la taille des cercles indique que l’agriculture et le secteur minier y sont relativement peu importants par rapport aux industries manufacturières et aux services. Comme dans nombre des pays développés de l’échantillon, la branche manufacturière s’est contractée à Maurice. En revanche, contrairement à certaines des autres économies plus avancées, en Afrique et ailleurs, Maurice a su développer son secteur tertiaire en misant sur des activités très productives, qui absorbent un volume de main-d’œuvre significatif. Au Nigeria, pays tributaires des ressources naturelles, les variations des parts dans l’emploi sont infimes par comparaison à celles observées à Maurice figure Le changement structurel observé joue un rôle positif, mais nettement plus faible, dans les gains de productivité globaux. Son principal déterminant est le mouvement de la population active, laquelle a quitté l’agriculture et les services au profit des industries manufacturières. Il faut toutefois noter que les différentiels de productivité entre ces trois secteurs ne sont pas considérables, probablement en raison du grand poids des activités informelles dans tous les secteurs. En Ouganda, un pays à l’économie émergente, le changement structurel a contribué sensiblement à la croissance générale de la production par travailleur figure On constate des évolutions remarquables dans l’économie de ce pays. La part de la population active a récemment diminué de plus de 10 % dans l’agriculture, tandis qu’elle a augmenté, dans une proportion comparable, dans les industries manufacturières et les services. Contrairement à ce qui se passe au Nigeria, la productivité est nettement plus élevée dans ces deux secteurs que dans l’agriculture. Au Malawi, considéré comme une économie en pré-transition, la transformation structurelle est peu marquée mais positive figure À maints égards, la structure de l’économie est analogue à celle de l’Ouganda on trouve la majorité des travailleurs dans l’agriculture ; viennent ensuite, par ordre décroissant, les services, les industries manufacturières et le secteur minier. La principale différence tient à l’ampleur significative du changement structurel en Ouganda, alors qu’il y a eu très peu de mouvement au Malawi. La part de la population active a reculé d’environ % dans l’agriculture et de % dans les services. Parallèlement, la part de la population active a progressé dans les industries manufacturières. Cependant, malgré les récentes avancées de la transformation structurelle, les écarts de productivité intersectoriels restent immenses en Afrique. Le potentiel demeure largement inexploité. La figure compare la productivité dans neuf secteurs par rapport à la proportion de la population active qu’ils emploient. Avec une productivité moyenne de 36 %, l’agriculture est, de loin, le secteur le moins productif ; la productivité des industries manufacturières est six fois plus élevée et celle du secteur minier près de 60 fois supérieure7. Dans cet échantillon de pays d’Afrique, la plupart des emplois se trouvent dans les secteurs les plus improductifs, environ les trois quarts de la population travaillant dans les deux secteurs qui affichent une productivité inférieure à la moyenne l’agriculture et le commerce gros et détail. Si ces constats semblent i
Bonjourje souhaiterais effectuer l’équivalent d’un DEA en afrique du sud en 2006, (université westrn cap) qqun pourrait me dire le cout minimun annuel et le cout maximun annuel pour vivre en afr du sud.Voyage Afrique Guide en Afrique Niveau de vie en Afrique du sud De nombreux expatriés des quatre coins du monde viennent s’installer en Afrique du Sud. Le pays compte en effet une multitude d’entreprises multinationales, spécialisées dans différents secteurs d’activités. Beaucoup de ressortissants étrangers y trouvent facilement un emploi, à condition d’avoir des connaissances très pointues. À noter que le pays adopte une politique de protection du marché de l’emploi et de l'économie. Les ressortissants sud-africains sont prioritaires lorsque des postes sont à pourvoir. En ce qui concerne le niveau de vie, elle est nettement plus abordable par rapport à la France et aux autres pays occidentaux. L’economie d'Afrique du Sud Découvrez nos suggestions d’itinéraires en Afrique du sud En Afrique du Sud, le revenu annuel moyen brut est de 7 179 € par habitant. Les secteurs privés et industriels sont les plus porteurs. À titre d’exemple, Ford a investi plus de 823 millions d’Euros en 2020 pour moderniser toutes ses infrastructures. L’industrie emploie effectivement plus de 20% de la population active, ce qui équivaut à 26 % du PIB de l’Afrique du Sud. Le pays est spécialisé dans les carburants synthétiques, le matériel roulant ferroviaire, les machines et les équipements miniers. L’Afrique du Sud possède aussi d’importantes ressources minérales. Le pays figure en tête en termes de production et d’exportation de métaux précieux, notamment le platine et l’or. Le pays est également le premier producteur et exportateur de manganèse et de chrome. Il produit aussi du palladium et des diamants. À eux seuls, les loyers miniers représentent plus de 2 % du PIB. La réserve de charbon d’Afrique du Sud représente 60 % de la réserve mondiale. Des recherches ont aussi démontré que la côte bordant l’océan Indien dispose d’importantes réserves de gaz et de pétrole. En ce qui concerne l’agriculture, elle représente moins de 2 % du PIB national. Elle génère également très peu d’emploi. Cependant l’Afrique du Sud est le septième plus grand producteur de vin au monde. Il est également le plus important producteur de sucre et de céréales sur le continent africain. Le pays produit essentiellement du soja, de l’orge, du maïs et du blé. Le secteur des services représente la part la plus importante du PIB à raison de 61,2 %. Le niveau de vie en Afrique du Sud La monnaie officielle utilisée en Afrique du Sud est le Rand sud-africain. À titre d’information, un euro équivaut à 10 Rand sud-africains. Il est relativement facile d’échanger les devises étrangères auprès de toutes les banques. Elles acceptent également toutes les principales cartes de crédit. Cette mesure est également valable dans les différents établissements commerciaux et hôteliers. Néanmoins, il est préférable d’ouvrir un compte sur place pour faciliter les transactions. Vous pouvez ouvrir un compte pour non-résidents. Cette offre est spécialement dédiée aux personnes de passage. Il est important de se renseigner sur chaque banque, notamment en ce qui concerne les frais pratiqués. Certains services sont payants auprès de certains établissements alors qu’ils sont gratuits chez d’autres. Dans tous les cas, vous devez présenter des documents justificatifs. Il vous faut une pièce d’identité, une lettre de référence de votre banque, un justificatif de domicile et une lettre de votre employeur. En ce qui concerne le coût de la vie, le prix d’un déjeuner au restaurant est de 6,91€ au Cap et de 8,29 € à Pretoria. Si vous prévoyez un séjour de plus d’un mois, il est préférable d’opter pour la location saisonnière. Un appartement T3 dans le centre-ville se loue à 1 380 €/mois au Cap et 564 €/mois à Pretoria. Cette solution constitue une bonne alternative aux notes d’hôtel. Si vous envisagez une installation à long terme, le prix au m² en ville varie entre 550 € et 1 720 €. Malgré un caractère dynamique de plusieurs secteurs d’activités, le pays enregistre néanmoins un taux de chômage de 32%. Les secteurs miniers et industriels sont les plus porteurs. Celui des services est également très important, notamment dans le domaine de l’immobilier et de la finance. Les Sud-Africains touchent un salaire brut de plus de 7 000 euros par mois. Ils peuvent ainsi vivre confortablement, d’autant plus que le niveau de vie est très abordable. Les ressortissants étrangers le constatent au cours de leur voyage ou même lorsqu’ils choisissent de s’installer en Afrique du Sud. Autres informations sur l’économie sud africaine La monnaie d'Afrique du sud Les médias d'Afrique du sud Les secteurs d'activité d'Afrique du sud
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