Linventeur : Vincent PRICE. Synopsis. Peg, charmante vendeuse de cosmĂ©tiques Ă  domicile, dĂ©couvre dans un chĂąteau isolĂ© un jeune garçon hagard et apeurĂ©. Mais Edward n’est pas un garçon comme les autres : il a des ciseaux Ă  la place des mains. Son inventeur excentrique est mort avant d’avoir pu lui offrir de vraies mains. PrĂ©sentation Edward est un ĂȘtre créé de toutes piĂšces par un savant un peu fou. Le malheureux gĂ©nie des rouages et des boulons a passĂ© l'arme Ă  gauche avant d'avoir eu le temps de parachever son Ɠuvre. Du coup, Edward n'est pas terminĂ©, et se voit dotĂ© de ciseaux et de lames diverses et variĂ©es Ă  la place des doigts. Il vit reclus dans une maison dĂ©labrĂ©e, Ă  l'abris des regards de voisins qui ignorent tout de son existence. Un beau jour, une reprĂ©sentante en cosmĂ©tiques le dĂ©nichera et l'adoptera. Bon gars, toujours bien apprĂȘtĂ© et fort poli, notre Edward n'en est pas moins maladroit avec ses pinceaux mĂ©talliques, et subira les affres de la curiositĂ©, de la nymphomanie, de la jalousie, et de l'amour bien tranchant...[note3,,right]Image Blu-ray Aux dĂ©tracteurs qui affirment que nous distribuons du 5 Ă©toiles Ă  tout ce qui bouge, nous rĂ©pondons qu'il est vrai de voir les films rĂ©cents Ă©ditĂ©s en Blu-ray rĂ©colter une belle moisson de compliments Ă©toilĂ©s, mais heureusement, pour faire baisser la moyenne, il y a les rééditions, qui reprĂ©sentent plus de 65 % de nos tests ! Et qui dit réédition, dit lancĂ©s de fleurs ou d'Ă©pines. Nous n'avons pas pu rĂ©sister au dĂ©sir de passer sur le gril la version HD du gĂ©nial Edward aux mains d'argent. Plusieurs choses Ă  savoir cependant Il ne s'agit ni d'un remastering ni d'une restauration, mais bel et bien du master HD utilisĂ© sur le DVD par exemple, ou en diffusion TV en HD. La compression de l'image est en MPEG-2 HD et non en MPEG-4 AVC ou VC1. Alors, Ă  l'Ă©cran, cela donne quoi ? Bah, des premiĂšres images catastrophiques la vieille dame qui raconte l'histoire Ă  une enfant. La suite ? Le master s'avĂšre lumineux et colorĂ©, mais la pellicule, quoique propre pas de poinçon est instable fenĂȘtre du tĂ©lĂ©cinĂ©ma qui vibre, et un brin granuleuse parfois. Certes, certains gros plans de visages sont fabuleux, dĂ©taillant les raccords maquillage de Johnny Depp ou le maquillage Ă  la truelle des actrices, mais on sent vite que le tĂ©lĂ©cinĂ©ma n'a pas Ă©tĂ© travaillĂ© comme il l'est actuellement lors des remasterings rĂ©cents. Nous n'avons pas notĂ© de problĂšmes liĂ©s Ă  la compression MPEG-2 HD, qui s'en sort pas façon plus gĂ©nĂ©rale, nous ne sommes pas 100 % déçus, d'autant que les scĂšnes sombres ou Ă©talonnĂ©es dans les gris sont splendides dans l'usine, avec Edward et son crĂ©ateur, mais ce master HD semble datĂ© », car dĂ©passĂ© techniquement. Pour l'heure, seule cette Ă©dition HD est disponible, donc, pas le choix. En attendant un remastering plus frais...si il est orchestrĂ© un jour ![note3,,right]Son Blu-ray Quelle drĂŽle d'affaire ! A ma droite, du en DTS Ă  mi dĂ©bit la VF. A ma gauche, la VO en DTS-HD Master Audio en Cela tient du choix Ă©ditorial car il existe une VO en qui accompagnait la pellicule dans son exploitation en 70 mm. Au final, vous pouvez dĂ©jĂ  oublier la VF, qui offre des voix Ă©triquĂ©es, façon prise de son avec un mouchoir devant le micro », et vous diriger vers la VO en qui sonne plutĂŽt bien. La musique est ici retranscrite avec une belle fidĂ©litĂ© audio. Tant mieux, car, selon nous, il s'agit d'une des plus belles partitions de Danny Elfman et cela nous aurait fichu en rogne qu'elle soit massacrĂ©e. Le Surround mono est d'ailleurs principalement habitĂ© par cette musique envoĂ»tante. Nous saluons la prĂ©sence formidable des dialogues en VO ainsi que quelques petits excĂšs de dynamique, tout guillerets. Au fil de l'Ă©coute, nous avons trouvĂ© cette piste assez naturelle et musicale. La note de 3 est attribuĂ©e Ă  la seule VO.[note2,,right]QualitĂ© visuelle et technique de l'interface d'accueil Blu-ray Il n'y a pas vraiment de menu d'accueil, mais un menu pop up » en surimpression qui utilise ses icĂŽnes pour s'exprimer voir image ci-dessous.Un menu qui tape l'inscruste sur l'image du film menu Pop-up [note2,,right]Bonus Blu-ray Rien de nouveau comparĂ© au DVD, soit deux commentaires audio Burton, et Danny Elfman qui commente sa partition, ainsi qu'un mini Making of » vraiment d'Ă©poque de 4 mn dĂ©jĂ  vu 34567890 fois. Le service minimum des jours de grĂšve Ă  Hollywood... En 4 mn 30 s chrono, le making of propose des interviews, des dessins prĂ©paratoires...le tout, au pas de course !ParticularitĂ©s Blu-ray Zone B, sous titres fr, angl, all. Points forts Une piste audio VO qui sonne bien Quelques trĂšs belles images, lumineuses et dĂ©finie Deux commentaires audio Points faibles Master vidĂ©o HD qui aurait mĂ©ritĂ© une travail plus rĂ©cent ! Bonus peu nombreux, et dĂ©jĂ  vus Piste VF assez moyenne techniquement Aucun effort de la part de la Fox sur cette Ă©dition HD Conclusion Note globale Comment fonctionne la notation ? Un film tel que Edward aux mains d'argent mĂ©ritait mieux que le peu de soin apportĂ© Ă  son Ă©dition Blu-ray master non retapĂ© pour l'occasion, des bonus peu recherchĂ©s, un VF en DTS mi dĂ©bit, aucune interactivitĂ© particuliĂšre, et surtout, dĂ©sormais, l'attente d'une vĂ©ritable réédition HD avec restauration totale ! Sous-Notes Image Son Interface Bonus
Edwardest le personnage principal de Edward aux Mains d'Argent de Tim Burton. Il est interprété par Johnny Depp. Edward a la particularité d'avoir des ciseaux à la place des mains, étant donné que l'Inventeur n'a pas eu le temps de le terminer. Il a la peau pùle, le visage couvert de cicatrices, et les cheveux noirs ébouriffés. Il porte une tenue noire. (à développer)
PremiĂšre de leur huit collaborations ensemble, Edward aux mains d'argent reste l'une des plus marquantes. Retour sur les tous dĂ©buts d'une des associations les plus prolifiques de sa gĂ©nĂ©ration. Ce soir, France 4 remonte aux origines de l'amitiĂ© de cinĂ©ma qui lie depuis un quart de siĂšcle Johnny Depp et son metteur en scĂšne fĂ©tiche, Tim Burton. Les deux hommes se sont en effet rencontrĂ©s pour la premiĂšre fois avec Edward aux mains d'argent, premier des huit chapitres qui pour l'instant constituent l'un des duos les plus prolifiques et marquants du cinĂ©ma contemporains. Plus qu'un dĂ©tonateur dans leurs carriĂšres respectives, Edward aux mains d'argent, qui fĂȘte ses vingt-cinq ans cette annĂ©es outre-Atlantique le film n'est sorti qu'en avril 1991 en France, fut avant tout le film de la confirmation pour les deux hommes. Ancien animateur chez Disney, Tim Burton surfait sur le carton quelques mois plus tĂŽt du premier de ses deux Batman, qu'il rĂ©alise pour la Warner. C'est pourtant pour la Fox qui rachĂšte les droits Ă  la Warner avant le carton de Batman qu'il rĂ©alise ce film intime aux accents autobiographiques prononcĂ©s, un projet de jeunesse dans lequel il fait revivre sa Burbank natale avec son sens caractĂ©ristique Ă  la fois poĂ©tique, enfantin et inquiĂ©tant. Johnny Depp, quant Ă  lui, est aussi un nom en vogue Ă  Hollywood. Il est depuis 1987 la star de 21 Jump Street, qui fait de lui une star auprĂšs du jeune public et un sex-symbol pour adolescentes. Un statut qui agace passablement le jeune homme, qui ne veut pas se laisser enfermer dans des rĂŽles dans des teen movies. C'est pourtant dans la peau d'un jeune homme hypersensible qui dĂ©couvre son humanitĂ© qu'il va devenir l'une des plus grandes stars hollywoodiennes. Le rendez-vous ratĂ© de Tom Cruise Si la rencontre entre Burton et Depp fait aujourd'hui partie des livres d'histoire du cinĂ©ma, elle n'est due qu'Ă  la pugnacitĂ© du rĂ©alisateur, qui doit se battre contre l'avis des producteurs. En effet, si Burton convainc trĂšs rapidement la Fox d'engager Winona Ryder, qu'il avait rĂ©vĂ©lĂ© dans Beetlejuice, la Fox veut lui imposer un autre nom, plus ronflant, pour le rĂŽle d'Edward, celui d'une des stars incontournables de la fin des annĂ©es 80 Tom Cruise. C'est en effet lui qui, le premier, passe l'audition pour le rĂŽle d'Edward. Une audition qui ne satisfera pas vraiment Burton, notamment lorsque Tom Cruise propose de corriger la fin du film pour la rendre plus lĂ©gĂšre. Dans son livre d'entretiens avec Mark Salisbury, Tim Burton se souvenait de ce rendez-vous ratĂ© "C'est toujours la mĂȘme chose. On vous remet une liste en vous disant "VoilĂ  les cinq premiers comĂ©diens du box-office !". Et sur ces cinq, il y a Tom Cruise, Tom Cruise et Tom Cruise. J'ai appris Ă  ne pas me braquer tout de suite. Ce n'Ă©tait certainement pas le comĂ©dien de mes rĂȘves, mais j'ai bien voulu le rencontrer. C'est quelqu'un d'intĂ©ressant mais je suis plutĂŽt content qu'on en soit restĂ© lĂ . Il a posĂ© des questions sur le personnage – des questions si nombreuses que je ne pourrais plus vous dire lesquelles". Parmi les acteurs qui font alors connaĂźtre leur intĂ©rĂȘt, on trouve un certain Johnny Depp. Dans la prĂ©face qu'il signe pour le livre de Salisbury, l'acteur se souvient de sa premiĂšre impression sur le script d'Edward aux mains d'argent "J'ai lu le script d'une seule traite et j'ai pleurĂ© comme un nouveau-nĂ©. BouleversĂ© que quelqu'un soit suffisamment brillant pour concevoir, puis Ă©crire, cette histoire, je me suis replongĂ© dedans immĂ©diatement. J'ai Ă©tĂ© si Ă©mu que des torrents d'images submergeaient mon cerveau – celles des chiens de mon enfance, des moments oĂč en grandissant je me sentais rejetĂ© et dĂ©calĂ©". PersuadĂ© d'ĂȘtre le "p'tit minet de la tĂ©lĂ©", Johnny Depp dĂ©croche nĂ©anmoins une rencontre avec Tim Burton. Une rencontre "Ă©trange et Ă©lectrisante" Si Depp est Ă  l'Ă©poque une star du petit Ă©cran, il ne l'est pourtant pas aux yeux de Burton, qui accepte de le rencontrer sur la recommandation de certains de ses proches "Il Ă©tait dans cette sĂ©rie tĂ©lĂ© que... en fait, ce qui Ă©tait parfait pour moi, c'est que je n'avais jamais vu cette sĂ©rie. Je ne savais pas vraiment qui il Ă©tait. Je ne l'avais jamais vraiment vu dans quoi que ce soit. Mais Ă©videmment, son nom est arrivĂ© Ă  mes oreilles. Donc je l'ai rencontrĂ© comme ça, dans un cafĂ©. Et c'Ă©tait la meilleure des choses possibles, car je n'avais aucune idĂ©e prĂ©conçue sur lui en tant qu'acteur", confie Burton au site Entertainment Weekly Ă  l'occasion des vingt-cinq ans du film. Le cafĂ© en question est celui du Bel Age Hotel de Los Angeles oĂč Johnny Depp rencontre pour la premiĂšre fois Tim Burton en compagnie de sa productrice Denise Di Novi. Bien Ă©videmment, cette rencontre entre deux caractĂšres aussi forts que marginaux fut tout sauf conventionnelle. Toujours chez Salisbury, Johnny Depp se rappelle de ce moment qui changea Ă  jamais le destin des deux artistes. "En face de moi, j'avais un homme pĂąlot, apparemment fragile, l'Ɠil triste et les cheveux encore plus hirsutes que si on les avait filmĂ©s au rĂ©veil. [...] Et puis soudain, une masse de deux tonnes s'est abattue sur mon front. Ses mains – la maniĂšre dont elles ondulaient dans l'air presque sans aucun contrĂŽle, dont elles tapotaient nerveusement sur la table –, sa façon compassĂ©e de s'exprimer – un trait de caractĂšre que nous partageons tous les deux –, ses yeux ouverts et brillants venus de nulle part, ses yeux curieux qui en avaient beaucoup vu, mais continuaient, nĂ©anmoins, Ă  tout scruter... Bref, ce fou furieux hypersensible n'Ă©tait autre qu'Edward aux mains d'argent". Le tournant de deux carriĂšres La rencontre entre les deux hommes fut au final le point de dĂ©part d'une longue amitiĂ© de cinĂ©ma, scellĂ©e grĂące au personnage lunaire d'Edward, un des nombreux avatars filmiques de Tim Burton auxquels Johnny Depp a prĂȘtĂ© son apparence. "Lors de cette premiĂšre rencontre, j'ai su qu'il Ă©tait fait pour le rĂŽle. Simplement parce qu'il avait l'air de quelqu'un qui semblait dans ce truc avec 21 Jump Street. Mais ce n'Ă©tait pas lui. Il Ă©tait donc comme le personnage, vous savez ? Quelqu'un qu'on perçoit d'une certaine façon et qui est en rĂ©alitĂ© tout autre chose", confiait rĂ©cemment le cinĂ©aste Ă  Entertainment Weekly. Film emblĂ©matique de l'esprit mĂ©lancolique, poĂ©tique et horrifique de Tim Burton, Edward aux mains d'argent Ă©tablit dĂ©finitivement le rĂ©alisateur parmi les cinĂ©astes qui allaient marquer leur Ă©poque. Le film connut un beau succĂšs aux États-Unis, trouva mĂȘme son public en France avec prĂšs de entrĂ©es, et dĂ©crocha au passage une nomination Ă  l'Oscar du meilleur maquillage. Johnny Depp, quant Ă  lui, tomba amoureux de Winona Ryder sur le tournage et dĂ©crocha sa premiĂšre nomination sur dix au total aux Golden Globes. Depuis, les deux hommes ont travaillĂ© de nouveau sur sept autres longs-mĂ©trages, et referont bientĂŽt Ă©quipe pour la suite d'Alice au pays des merveilles, De l'autre cĂŽtĂ© du miroir, dont Burton ne sera cependant cette fois-ci que producteur. L'histoire d'Edward aux mains d'argent Le jeune Edward Scissorhands n'est pas un ĂȘtre humain comme les autres. Il a Ă©tĂ© créé de toutes piĂšces par un inventeur qui est mort avant d'avoir pu lui greffer des mains. Et la pauvre crĂ©ature s'est retrouvĂ© avec des lames de mĂ©tal, des instruments trĂšs tranchants Ă  la place des doigts. Un jour, Peg Boggs, reprĂ©sentante en produits de beautĂ©, sonne Ă  sa porte. TouchĂ©e par Edward, cachĂ© dans un coin, cette mĂšre de deux enfants dĂ©cide d'installer le jeune homme chez elle, dans son petit pavillon de banlieue. TrĂšs vite, il se fait accepter par tout le monde et se rend utile. Avec ses mains, Edward peut tailler chiens ou chevelure des dames, sculpter buissons ou blocs de neige pour en faire de vĂ©ritables oeuvres d'art. Il est secrĂštement amoureux de Kim, la fille de Peg. Mais un jour, il se laisse convaincre par le petit ami de Kim de l'aider Ă  commettre un hold-up. Il se fait prendre et se retrouve seul Ă  porter le chapeau du cambriolage. Un autre jour, il provoque involontairement la mort d'un jeune homme. Tout le quartier se retourne contre lui, mĂȘme ses parents adoptifs, alors Edward s'enfuit. Edward aux mains d'argent est diffusĂ© ce soir Ă  20h50 sur France 4. Eten la matiĂšre, Edward aux mains d’argent (Edward Scissorhands) est un concentrĂ© de traits burtoniens. Dessin de Tim Burton, "Edward Scissorhands", 1990 . IndĂ©niablement, Burton est un crĂ©ateur fidĂšle. FidĂšle Ă  ses collaborateurs, d’une part : acteurs et actrices (Johnny Depp, Helena Bonham Carter), compositeur (Danny Elfman), costumiĂšre (Colleen Atwood) Les Ă©quipes Le film Edward aux mains d’argent » de Tim Burton est un des films cultes de ma famille, et surtout de mon pĂšre. Il faut dire qu’on est tous les quatre vraiment fan du rĂ©alisateur. J’avais aussi eu la chance de me rĂ©galer du ballet Swan Lake » de Matthew Bourne Ă  Mogador, tout comme j’avais dĂ©jĂ  Ă©tĂ© Ă©bahi d’un magnifique ballet par l’American Ballet Theatre au théùtre du ChĂątelet. Ce que j’avais lu de ce spectacle m’avait complĂštement dĂ©cidĂ© Ă  le voir. Il y avait le fait qu’il Ă©tait sous l’égide de Tim Burton et de Danny Elfman dont je suis autant fĂ©ru, et aussi l’incroyable talent de Matthew Bourne pour traduire les Ă©motions en mouvements. Je me disais qu’Edward Scissorhands Ă©tait bien le personnage qui pouvait formidablement rendre dans le cadre d’un ballet. Et le rĂ©sultat est malheureusement en demi-teinte pour moi. Je sais bien qu’il est extrĂȘmement difficile d’apprĂ©cier un spectacle, lorsqu’il est issu d’une oeuvre originale qu’on aime Ă©normĂ©ment, mais j’ai lĂ  Ă©tĂ© surpris par deux choses. D’abord, il y a des scĂšnes dans le film qui sont beaucoup plus Ă©mouvantes et prenantes que dans le spectacle, et c’est surprenant car la chorĂ©graphie avait toutes ses chances pour redonner encore plus de lyrisme Ă  ces moments. Et au final, ça ne fonctionne pas de la mĂȘme maniĂšre, et mĂȘme moins bien. Etrangement, j’attendais d’ĂȘtre plus Ă©mu, d’ĂȘtre beaucoup plus emportĂ© par les scĂšnes charniĂšres de l’histoire. Et lĂ  ça a un peu fait l’effet d’un pĂ©tard mouillĂ©. Ensuite, il y a certains partis pris dans la narration qui m’ont troublĂ©, et qui n’ont pas aidĂ© Ă  comprendre le fond de l’histoire Ă  mon avis Ă  moi que j’ai. Un des piliers de l’histoire, et ce qui fait tout le charme du conte qu’il est censĂ© illustrer, c’est que tout cela vient de la demande d’une petite fille Ă  sa grand-mĂšre qui veut savoir d’oĂč vient la neige. La grand-mĂšre est a narratrice de l’histoire, et elle explique qu’avant la venue d’Edward il ne neigeait pas dans la ville. Et depuis qu’il est reparti », elle sait qu’il est toujours vivant, car tous les ans il neige de nouveau. Toute cette idĂ©e est complĂštement zappĂ©e dans le ballet, et c’est dommage car une grande importance est donnĂ©e Ă  la neige, mais on ne sait absolument pas pourquoi. Ensuite, et lĂ  c’est vraiment du Ă  un problĂšme du cĂŽtĂ© du théùtre vive la France !, la scĂšne la plus importante pour moi, le vĂ©ritable momentum Ă©motionnel, c’est lorsqu’il sculpte la fille dans la glace, que cela fait de la neige, et qu’elle sort pour danser dans la neige. J’avais vu dans les vidĂ©os de prĂ©sentation qu’Edward, comme dans le film, sculptait et plein de flocons sortait pour faire un grand jet de neige. Et ce soir lĂ , le soir de la premiĂšre tout de mĂȘme, on a entendu un TSSS TSSS » et plus rien. Donc ils ont dansĂ©, et il y avait bien un Ă©cran transparent qui imageait aussi la neige, mais ce n’était plus du tout le mĂȘme effet. Quel dommage
 Donc vous voyez des petites dĂ©ceptions qui ont minĂ© mon plaisir. Ajoutez Ă  cela, des places Ă  75 euros qui sont tout juste bonnes. Je me suis alors dis que la salle Ă  moitiĂ© vide s’expliquait d’un seul coup, et que je m’étais bien fait avoir. Parce que avoir un pilier presque en face de soi pour ce prix lĂ , c’est hallucinant, mĂȘme si je sais que c’est une des tristes particularitĂ©s de ce lieu mais normalement le prix des places est relatif. Mais je ne suis pas non plus totalement nĂ©gatif sur ce spectacle, pour la simple et bonne raison que c’est malgrĂ© tout un superbe ballet. En effet, Matthew Bourne crĂ©e encore une fois une magnifique chorĂ©graphie, avec une mise en scĂšne particuliĂšrement punchy, et qui occupe l’espace avec beaucoup de fluiditĂ©. Il n’est pas rare d’avoir une vingtaine de danseurs et danseuses sur la scĂšne, et tous leurs mouvements sont coordonnĂ©s Ă  la perfection. En tant que spectateur, les tableaux sont parfaitement composĂ©s, et on suit l’histoire dans les mouvements comme pour un film muet. Cette composition est particuliĂšrement saillante lorsque tous les protagonistes sont dans une chorĂ©graphie globale, mais que l’attention est focalisĂ©e sur les deux hĂ©ros. Edward Matthew Malthouse est vraiment impeccable dans le rĂŽle, et on retrouve avec plaisir un personnage aussi crĂ©dible que Jonny Depp l’était. L’adaptation en ballet rend globalement Ă©tonnament bien, on suit le fil de l’histoire, et surtout les tensions dramatiques ou comiques sont reproduites avec une bluffante limpiditĂ©. Mes scĂšnes prĂ©fĂ©rĂ©es sont de loin celle oĂč Edward danse avec les buissons taillĂ©s et oĂč il n’a plus ses ciseaux dans un rĂȘve, on est lĂ  dans une Ă©motion que seul le ballet peut exprimer, et qui est en grande cohĂ©rence avec l’histoire. L’autre scĂšne marquante est celle de, malgrĂ© la pĂ©touille technique, la sculpture de glace. ChĂ©richou me dit que l’on Ă©tait trop haut pour apprĂ©cier le spectacle, et qu’au niveau des pĂąquerettes, on devait mieux saisir le ballet. L’avis des copines J’ai eu la surprise de rencontrer plein de blogueurs et blogueuses que je lis, et qui Ă©taient invitĂ©s, les busards !! Eric, Miss Blablabla, Mathilde, GrĂ©gory, Franck dont je rejoins pas mal l’avis de son copain, mais je suis plus gentil quoi. 0
Edwardaux mains d'argent â€Ș1990‬ â€ȘDrame‬, â€ȘFamille‬, Film d’amour, â€ȘScience-fiction‬ 1 h 45 min â€ȘCC‬ Non classĂ©. Un savant meurt et sa crĂ©ation a des ciseaux Ă  la place des mains. SD HD HD sĂ©lectionnĂ©(e) Audio en Français. Louer Ă  3,99 € Acheter Ă  9,99 € Lorsque vous sĂ©lectionnez Louer, vous avez 14 jours pour commencer Ă  regarder le film et 48 heures pour
de Tim BurtonDescription de l'ouvrage Une paraboleLe personnage d’Edward, prĂ©cis dans sa bizarrerie, ainsi que son aventure, aux couleurs si claires, aux limites si bien taillĂ©es, appellent explicitement une lecture de notre part. En tant que spectateur ordinaire de Tim Burton – et non en tant que spĂ©cialiste ou pĂ©dagogue –, nous sommes invitĂ©s Ă  procĂ©der au dĂ©chiffrement d’une parabole. Comme pour toute parabole, l’interprĂ©tation est multiple, mais chacune des rĂ©ponses possibles tourne autour d’un thĂšme commun bien identifiĂ©. Le mot qui vient au-devant de nous est bien entendu celui d’exclusion. Un couple thĂ©matique, presque aussi Ă©vident, nous est offert par un entretien de Tim Burton celui de crĂ©ation-destruction. L’idĂ©e m’est venue d’un dessin rĂ©alisĂ© il y a trĂšs longtemps. C’était juste une image que j’aimais bien. Elle m’est venue inconsciemment et Ă©tait liĂ©e Ă  un personnage qui veut toucher et ne le peut pas, qui est crĂ©ateur autant que destructeur, ces contradictions peuvent gĂ©nĂ©rer une espĂšce d’ambivalence. [
] Cette image se manifesta d’elle-mĂȘme, et apparut probablement pendant mon adolescence, car c’est une chose vraiment adolescente [
] L’idĂ©e avait Ă  voir avec l’image et la perception.» Infirme, voire malade du Sida, artiste romantique ou adolescent, auteur sincĂšre perdu Ă  Hollywood Edward est peut-ĂȘtre tout cela, et aussi, tout simplement, un rĂ©alisateur de films. De fait, cette Ă©trange idĂ©e d’un homme de l’ombre, pĂąle, aux yeux avides et aux mains-ciseaux, nĂ©e d’un dessin d’enfance, n’est peut-ĂȘtre qu’un portrait de l’artiste en cinĂ©aste les ciseaux du monteur sculptent Ă  mĂȘme le rĂ©el, comme ceux d’Edward les haies, puis les chevelures ; ils transfigurent plutĂŽt qu’ils ne crĂ©ent ou reprĂ©sentent ; enfin, avec les grandes sculptures de glace, c’est l’opĂ©ration elle-mĂȘme qui crĂ©e la poĂ©sie de la vie en agissant sur le climat une neige de cinĂ©ma rĂ©invente le NoĂ«l chuchotĂ© en secret par les enfants et les vieillards. Il fallait bien qu’un cinĂ©aste, d’abord dessinateur, imaginĂąt un jour les mains inutiles, les mains nĂ©gatives et hors-cadre du premier artiste Ă  s’ĂȘtre coupĂ© les mains Ă  ne plus avoir besoin, dans l’acte de sa crĂ©ation, du contact manuel avec lamatiĂšre et cinĂ©maTous les films de Tim Burton entretiennent un Ă©trange rapport avec la fascination et le dĂ©goĂ»t qu’ont pu inspirer le cinĂ©ma et la micro sociologie populaire qu’il entraĂźne avec lui en l’occurence, nous pouvons Ă  bon droit appeller l’addition des deux Hollywood ». Un rapport en effet ambivalent ». Burton n’a peut-ĂȘtre qu’un seul sujet l’aura du cinĂ©ma, qu’il prend tout entiĂšre, c’est-Ă -dire avec son ambiguĂŻté Voir le site internet de l'Ă©diteur Les Enfants de cinĂ©ma > Des mĂȘmes auteurs > Sur un thĂšme proche Nota Un livre sur fond lĂ©gĂšrement grisĂ© est un livre qui n'est plus actuellement Ă©ditĂ© ou qui peut ĂȘtre difficile Ă  trouver en librairie. Le prix mentionnĂ© est celui de l'ouvrage Ă  sa sortie, le prix sur le marchĂ© de l'occasion peut ĂȘtre trĂšs diffĂ©rent.
DansEdward aux mains d'argent, Johnny Depp fait renaßtre la dimension pathétique de son illustre modÚle. Renversement de situation avec Terence Fisher qui fait du savant le héros de cinq films interprétés par Peter Cushing. La créature n'est ici qu'un cobaye dans les mains d'un inventeur cynique et assassin. Mais, dans l'imaginaire du
Edward aux mains d’argent Edward Scissorhands est un film amĂ©ricain rĂ©alisĂ© par Tim Burton, sorti en 1990. Il mĂȘle plusieurs genres cinĂ©matographiques, le fantastique, le drame romantique et la comĂ©die, et narre l’histoire d’un jeune homme, Edward, créé par un inventeur mais restĂ© inachevĂ© et qui a des ciseaux Ă  la place des mains. Edward est recueilli par Peg Boggs et tombe amoureux de sa fille, Kim, alors que les habitants de la banlieue rĂ©sidentielle oĂč il vit dĂ©sormais l’accueillent d’abord chaleureusement avant de se retourner contre lui. Johnny Depp, dont c’est la premiĂšre collaboration avec Burton, interprĂšte le rĂŽle-titre d'Edward. La distribution principale est Ă©galement composĂ©e de Winona Ryder, Dianne Wiest, Alan Arkin, Kathy Baker et Anthony Michael Hall. Le film marque aussi la derniĂšre apparition de Vincent Price au cinĂ©ma. Burton Ă©labore l’idĂ©e du film d’aprĂšs sa propre jeunesse passĂ©e dans une banlieue rĂ©sidentielle de Burbank. Il engage Caroline Thompson pour scĂ©nariser son histoire. Le dĂ©veloppement du projet est fortement accĂ©lĂ©rĂ© Ă  la suite du trĂšs important succĂšs commercial remportĂ© par Batman 1989, le prĂ©cĂ©dent film de Burton. Le tournage se dĂ©roule essentiellement en Floride, dans l’aire urbaine de la baie de Tampa. Le film est un succĂšs commercial et est trĂšs bien accueilli par la critique. Il remporte plusieurs rĂ©compenses, dont le prix Hugo du meilleur film et le Saturn Award du meilleur film fantastique. Burton le considĂšre comme son Ɠuvre la plus personnelle. Il y dĂ©veloppe des thĂšmes comme l’exclusion, la dĂ©couverte de soi et la confrontation entre le fantastique et le conformisme. Le film lance la carriĂšre de Depp et associe dĂ©finitivement Burton au mouvement gothique. Synopsis Une grand-mĂšre raconte une histoire Ă  sa petite-fille pour lui expliquer d'oĂč vient la neige qui tombe sur la ville. Cette histoire commence avec un jeune homme appelĂ© Edward Johnny Depp créé par un inventeur Vincent Price vivant seul dans un sombre chĂąteau perchĂ© sur une colline. Mais l'inventeur meurt avant d'avoir pu achever son Ɠuvre, laissant Edward avec des ciseaux aux lames extrĂȘmement acĂ©rĂ©es Ă  la place des mains. Edward vit donc seul dans ce sinistre chĂąteau jusqu'au jour oĂč Peg Boggs Dianne Wiest, reprĂ©sentante en cosmĂ©tiques Avon, dĂ©couvre le chĂąteau et, poussĂ©e par la curiositĂ©, se prĂ©sente Ă  sa porte. Voyant que le jeune homme, timide et inoffensif, vit seul sans avoir le moindre lien avec le monde qui l'entoure, elle dĂ©cide de l'emmener au sein de son foyer situĂ© dans une tranquille banlieue rĂ©sidentielle. Edward commence alors Ă  partager la vie de Peg, de son mari Bill Alan Arkin et de leur fils Kevin Robert Oliveri ĂągĂ© de douze ans. Il devient trĂšs vite le nouveau centre d'intĂ©rĂȘt du quartier et est d'abord accueilli Ă  bras ouverts, ses talents de tailleur de haies et de coiffeur lui valant l'admiration et les sollicitations de toutes les voisines. Edward tombe Ă©galement amoureux de Kim Winona Ryder, la fille aĂźnĂ©e de Peg. Les seuls rĂ©sidents qui Ă©prouvent instantanĂ©ment de la rĂ©pulsion pour Edward sont Esmeralda O-Lan Jones, une fanatique religieuse, et Jim Anthony Michael Hall, le petit ami de Kim. Joyce Kathy Baker, une amie de Peg trĂšs entreprenante, tente de sĂ©duire Edward, causant un accĂšs de panique chez le jeune homme. Jim pousse ensuite Edward Ă  entrer par effraction chez ses parents pour y dĂ©rober de l'argent mais l'alarme se dĂ©clenche et Edward est arrĂȘtĂ© par la police, avant d'ĂȘtre relĂąchĂ©. Cet incident provoque la colĂšre de Kim, qui reproche Ă  Jim d'avoir piĂ©gĂ© Edward, et vaut Ă  ce dernier d'ĂȘtre dĂ©sormais vu avec mĂ©fiance par la communautĂ© du quartier. De plus, Joyce raconte Ă  qui veut l'entendre qu'Edward a tentĂ© de la violer. Les membres de la famille Boggs restent les seuls Ă  soutenir Edward et eux aussi sont mis Ă  l'Ă©cart. Le soir de NoĂ«l, Edward crĂ©e une sculpture de glace, provoquant ainsi un effet de neige qui tombe du ciel, pour le plus grand plaisir de Kim. Jim, jaloux, intervient Ă  ce moment et Edward blesse accidentellement Kim Ă  la main. Jim s'en prend aussitĂŽt Ă  Edward, qui quitte les lieux. Edward est recherchĂ© par les habitants du quartier et sauve Kevin en le poussant du chemin d'un vĂ©hicule qui allait l'Ă©craser. Mais, ce faisant, il blesse le garçon avec ses ciseaux et les rĂ©sidents croient Ă  une nouvelle agression de sa part. Edward s'enfuit jusqu'au chĂąteau, oĂč il est rejoint par Kim. Mais Jim a suivi la jeune fille et s'en prend une nouvelle fois Ă  eux. Quand il frappe Kim, Edward le poignarde avec une de ses lames et Jim fait une chute mortelle. Edward fait ses adieux Ă  Kim, qui l'embrasse et lui avoue son amour. Elle raconte ensuite aux habitants que Jim et Edward se sont entretuĂ©s et leur prĂ©sente pour preuve une main en forme de ciseaux similaire Ă  celles d'Edward. La vieille dame qui raconte l'histoire, qui s'avĂšre ĂȘtre Kim, termine en disant Ă  sa petite-fille qu'elle n'a jamais revu Edward, ne voulant pas que celui-ci la voie vieillir. Edward vit toujours dans le chĂąteau et, Ă©tant une crĂ©ation artificielle, n'est pas affectĂ© par les effets du temps. Il provoque parfois des chutes de flocons de neige sur le quartier en travaillant sur ses sculptures de glace ainsi, Kim sait qu'il est toujours en vie. Fiche technique Titre original Edward Scissorhands Titre français Edward aux mains d'argent RĂ©alisation Tim Burton ScĂ©nario Caroline Thompson, d'aprĂšs une histoire de Tim Burton et Caroline Thompson Photographie Stefan Czapsky Montage Richard Halsey Musique Danny Elfman DĂ©cors Bo Welch Costumes Colleen Atwood Effets spĂ©ciaux Stan Winston Production Denise Di Novi, Tim Burton, Caroline Thompson productrice associĂ©e, Richard Hashimoto producteur dĂ©lĂ©guĂ© SociĂ©tĂ© de production 20th Century Fox SociĂ©tĂ© de distribution 20th Century Fox États-Unis et international Budget 20 000 000 $[1] Pays d'origine États-Unis Langue originale anglais Format couleur - 35 mm - 1,851 - son Dolby SR Genre fantastique, romance, comĂ©die dramatique DurĂ©e 105 minutes Dates de sortie États-Unis 6 dĂ©cembre 1990 premiĂšre mondiale Ă  Los Angeles ; 7 dĂ©cembre 1990 sortie limitĂ©e ; 14 dĂ©cembre 1990 sortie nationale ; Canada 14 dĂ©cembre 1990[2] ; France 10 avril 1991 ; Classification PG-13 aux États-Unis ; tous publics en France ; dĂ©conseillĂ© aux jeunes enfants au QuĂ©bec Distribution Johnny Depp VF JĂ©rĂŽme Berthoud Edward Winona Ryder VF Claire Guyot [jeune] ; RenĂ©e Simonot [ĂągĂ©e] Kim Boggs Dianne Wiest VF Jeanine Forney Peg Boggs Anthony Michael Hall VF Serge Faliu Jim Alan Arkin VF Sady Rebbot Bill Boggs Kathy Baker VF Élisabeth Wiener Joyce Monroe Robert Oliveri VF Emmanuel Garijo Kevin Boggs Vincent Price VF Louis Arbessier l'inventeur O-Lan Jones VF MaĂŻk Darah Esmeralda Dick Anthony Williams VF Mostefa Stiti l'officier de police Allen Conchata Ferrell Helen Caroline Aaron VF Sophie Deschaumes Marge Susan Blommaert Tinka Steven Brill VF Michel Mella Guy, le rĂ©parateur du lave-vaisselle Source et lĂ©gende Version française VF sur AlloDoublage Production DĂ©veloppement du projet Une banlieue rĂ©sidentielle amĂ©ricaine typique, ici dans la ville californienne de San JosĂ©. L'idĂ©e du film trouve son origine dans un dessin reprĂ©sentant un homme avec des ciseaux Ă  la place des mains[4] rĂ©alisĂ© par Tim Burton pendant son adolescence et reflĂ©tant ses sentiments d'isolement et d'incapacitĂ© Ă  communiquer avec les autres habitants de la banlieue rĂ©sidentielle de Burbank, oĂč il demeure[5]. Au sujet de Burbank, Burton affirme Il y avait quelque chose d'Ă©trange qui planait dans cette ville. Les gens Ă©taient amicaux, mais uniquement en surface. Comme s'ils Ă©taient forcĂ©s Ă  l'ĂȘtre »[6]. En 1987, alors que Burton est dans la phase de prĂ©production de Beetlejuice, il engage la jeune romanciĂšre Caroline Thompson pour Ă©crire le scĂ©nario d’Edward aux mains d'argent d'aprĂšs son Ă©bauche d'histoire. ImpressionnĂ© par le premier roman de Thompson, First Born, l'histoire d'un fƓtus avortĂ© qui revient Ă  la vie, Burton pense Ă©galement que ce roman contient le mĂ©lange d'Ă©lĂ©ments fantastiques et sociologiques qu'il dĂ©sire mettre en avant dans son projet[7]. Thompson et Burton s'entendent immĂ©diatement trĂšs bien et Thompson Ă©crit son scĂ©nario comme un poĂšme d'amour » Ă  Burton, dont elle parle comme Ă©tant de toutes les personnes qu'elle connaĂźt, celui qui s'exprime le mieux tout en Ă©tant incapable de construire une seule phrase »[8]. Pendant que Thompson s'attelle Ă  l'Ă©criture du scĂ©nario, Burton commence Ă  dĂ©velopper le projet avec Warner Bros., sociĂ©tĂ© de production avec laquelle il a dĂ©jĂ  collaborĂ© sur ses deux premiers longs-mĂ©trages. Mais, deux mois plus tard, les dirigeants de Warner Bros., qui ne sont pas enthousiasmĂ©s par le projet, vendent les droits du film Ă  la 20th Century Fox[9]. Ce studio accepte de financer le projet tout en accordant Ă  Burton un contrĂŽle absolu sur les aspects crĂ©atifs. Le budget du film est alors estimĂ© aux alentours de huit ou neuf millions de dollars[10]. Pour Ă©crire l'histoire, Burton et Thompson s'inspirent de films tels que Notre-Dame de Paris 1923, Le FantĂŽme de l'OpĂ©ra 1925, Frankenstein 1931, King Kong 1933 et L'Étrange CrĂ©ature du lac noir 1954, ainsi que de plusieurs contes de fĂ©es, comme Pinocchio et La Belle et la BĂȘte. Burton a d'abord l'intention de faire un film musical, quelque chose de grand et lyrique », avant d'abandonner cette idĂ©e[11]. À la suite de l'Ă©norme succĂšs de Batman 1989, Burton fait dĂ©sormais partie des rĂ©alisateurs les plus en vue[12]. Il a l'occasion de rĂ©aliser le film qu'il veut et, plutĂŽt que de mettre tout de suite en chantier la suite de Batman, comme le souhaiterait Warner Bros[4], il choisit de rĂ©aliser Edward aux mains d'argent[12]. Choix des interprĂštes Pour le choix de l'acteur principal, les dirigeants de 20th Century Fox insistent pour que Burton rencontre Tom Cruise. Celui-ci ne correspond pas Ă  l'idĂ©al recherchĂ© par Burton mais le rĂ©alisateur accepte toutefois de le rencontrer[13]. Il le trouve intĂ©ressant mais Cruise soulĂšve beaucoup de questions sur le personnage[14] et souhaite que la fin soit plus heureuse »[15]. De nombreux autres interprĂštes sont Ă©voquĂ©s, notamment Tom Hanks, Jim Carrey, Gary Oldman, William Hurt et Robert Downey Jr.[16]. Ces deux derniers expriment leur intĂ©rĂȘt pour le rĂŽle et sont envisagĂ©s alors que Tom Hanks est approchĂ© mais prĂ©fĂšre s'engager sur Le BĂ»cher des vanitĂ©s[10],[11]. Michael Jackson est Ă©galement intĂ©ressĂ© pour tenir le rĂŽle d'Edward[17],[16]. Johnny Depp, qui est alors dĂ©sireux de casser son image d'idole des adolescents associĂ©e Ă  son rĂŽle dans la sĂ©rie 21 Jump Street, lit le scĂ©nario. Selon ses propres termes, Depp pleure comme un nouveau-nĂ© » Ă  la lecture du script et se trouve immĂ©diatement des connexions personnelles et Ă©motionnelles avec l'histoire[18]. Depp et Burton se rencontrent pour la premiĂšre fois en avril 1989 au Bel Age Hotel de Los Angeles[13],[16] mais, mĂȘme si l'entrevue se passe bien, l'acteur estime que ses chances sont assez minces en raison de la concurrence d'interprĂštes plus cĂ©lĂšbres[19]. Le premier choix de Burton se porte nĂ©anmoins sur Depp, le rĂ©alisateur expliquant que ses yeux ont retenu mon attention, c'est un Ă©lĂ©ment trĂšs important pour moi, et le regard d'Edward allait ĂȘtre une chose capitale puisque c'est un personnage quasi muet »[13]. Pour prĂ©parer son rĂŽle, Depp visionne beaucoup de films de Charlie Chaplin afin d'Ă©tudier comment faire passer des sentiments sans dialogues[20]. Burton approche tout de suite Winona Ryder, petite amie de Depp Ă  cette Ă©poque, pour tenir le rĂŽle de Kim en raison de leur collaboration trĂšs positive sur Beetlejuice[21]. Drew Barrymore auditionne Ă©galement pour le rĂŽle[22] mais Ryder est le premier membre de la distribution Ă  ĂȘtre attachĂ© au projet[11]. Dianne Wiest est cependant la premiĂšre Ă  signer et Burton explique Ă  son sujet Elle a Ă©tĂ© la premiĂšre Ă  lire le scĂ©nario, Ă  le soutenir, et elle a entraĂźnĂ© dans son sillage de nombreux autres comĂ©diens parce qu'elle est trĂšs respectĂ©e dans la profession »[23]. Crispin Glover auditionne pour le rĂŽle de Jim mais c'est Anthony Michael Hall qui est finalement choisi[10]. Kathy Baker, connue pour ses rĂŽles dramatiques, voit dans le personnage de Joyce, la voisine qui essaie de sĂ©duire Edward, une occasion parfaite de percer dans la comĂ©die[11]. Alan Arkin, choisi pour le rĂŽle de Bill Boggs, avoue que sa premiĂšre lecture du script l'a laissĂ© un peu perplexe. Rien n'avait de sens pour moi jusqu'Ă  ce que je voie les dĂ©cors. L'imagination visuelle de Burton est extraordinaire »[11]. Le rĂŽle de l'inventeur est Ă©crit spĂ©cifiquement pour Vincent Price, idole de jeunesse de Burton avec qui il est devenu ami aprĂšs le tournage du court-mĂ©trage Vincent 1982. C'est le dernier rĂŽle tenu par Price au cinĂ©ma avant sa mort, survenue en 1993[24]. Tournage Burbank est envisagĂ© comme possible lieu de tournage pour la banlieue rĂ©sidentielle oĂč se dĂ©roule l'essentiel du film, mais Burton estime que la ville s'est beaucoup trop transformĂ©e depuis son enfance. Il choisit plutĂŽt de tourner en Floride afin d'ĂȘtre loin d'Hollywood et parce que les banlieues rĂ©sidentielles de cet État ressemblent Ă  celles de sa jeunesse en Californie[25]. Le film est donc principalement tournĂ© Ă  Lutz et Land O' Lakes, ainsi qu'au Southgate Shopping Center de Lakeland[26],[27]. Une cinquantaine de familles donnent leur accord pour que l'Ă©quipe du film tourne dans leurs maisons et refasse leurs dĂ©corations intĂ©rieures et extĂ©rieures[28]. Le chef dĂ©corateur Bo Welch transforme le quartier choisi pour le tournage en suivant les indications de Burton, supprimant les ornementations sortant de l’ordinaire et peignant les façades dans des couleurs pastels afin de le rendre encore plus fade[29]. Welch dĂ©cide de repeindre les façades uniquement en quatre couleurs, vert, rose, jaune et bleu, afin d'unifier l'aspect du quartier[30], et rĂ©duit Ă©galement la taille des fenĂȘtres pour donner une impression de paranoĂŻa[31]. Les sculptures de haies gĂ©antes créées par Edward sont fabriquĂ©es en recouvrant des armatures mĂ©talliques par des grillages et en tissant par-dessus des milliers de brindilles en plastique[32]. Le dĂ©cor extĂ©rieur du chĂąteau fait plus de 25 mĂštres de hauteur ; il est construit prĂšs de Dade City[29]. Le tournage du film dure plus de trois mois, du 26 mars au 19 juillet 1990. Il crĂ©e des centaines d'emplois temporaires dans l'aire urbaine de la baie de Tampa et injecte plus de 4 000 000 $ dans l'Ă©conomie locale[33]. Les intĂ©rieurs du chĂąteau sont tournĂ©s en dernier dans un studio de Los Angeles[31]. Pour crĂ©er les mains en lames de ciseaux d'Edward, Burton fait appel Ă  Stan Winston, qui a dĂ©jĂ  travaillĂ© sur Aliens, le retour et Predator et qui collaborera Ă  nouveau avec Burton en rĂ©alisant le maquillage du Pingouin pour Batman Le DĂ©fi[34]. Le costume et le maquillage que Depp doit porter nĂ©cessitent presque deux heures par jour pour ĂȘtre appliquĂ©s[35]. Les lames faites de plastique dur sont fixĂ©es sur des gants en urĂ©thane souple et Depp s'entraĂźne Ă  les manier avant le tournage. L'acteur blesse nĂ©anmoins Hall au bras avec une de ses lames lors du tournage d'une scĂšne, la blessure Ă©tant toutefois sans gravitĂ©[28]. Le costume trĂšs serrĂ© que Depp doit porter n'est pas suffisamment aĂ©rĂ©, et l'acteur est victime de plusieurs malaises en dĂ©but de tournage. Depp prend l'initiative de supprimer plusieurs rĂ©pliques de son personnage, estimant que celui-ci doit parler le moins possible et d'une maniĂšre enfantine. Il adopte un jeu tout en retenue, s'appuyant essentiellement sur son regard, ce qui inquiĂšte Burton au premier abord. Mais le rĂ©alisateur est totalement enthousiaste aprĂšs avoir visionnĂ© les premiers rushes[28]. Durant le tournage, Burton s'amuse Ă©galement beaucoup de l'apparence qu'il a donnĂ©e Ă  Winona Ryder, l'affublant d'une perruque blonde et d'une tenue de pom-pom girl et crĂ©ant ainsi un personnage totalement Ă  contre-emploi pour l'actrice qui dĂ©testait ce genre de filles quand elle Ă©tait au lycĂ©e[37]. Au sujet de la relation entre Depp et Ryder, Burton affirme qu'ils ont Ă©tĂ© trĂšs professionnels durant tout le tournage et que leur histoire d'amour a contribuĂ© Ă  renforcer le cĂŽtĂ© romantique du film[28]. Bande originale La bande originale du film est composĂ©e par Danny Elfman, dont c'est la quatriĂšme collaboration avec Burton en autant de films du rĂ©alisateur. Elfman s'inspire des Ɠuvres de Piotr Ilitch TchaĂŻkovski, et notamment de Casse-Noisette, pour composer sa musique et l'enregistre avec un orchestre de soixante-dix-neuf musiciens[38]. Trois chansons de Tom Jones sont aussi utilisĂ©es pour le film Delilah, With These Hands et It's Not Unusual, cette derniĂšre Ă©tant plus tard rĂ©utilisĂ©e par Burton et Elfman dans Mars Attacks! 1996. Elfman cite la musique de ce film comme sa composition favorite parmi celles qu'il a rĂ©alisĂ©es[39]. Accueil Box-office AprĂšs le tournage, les responsables de 20th Century Fox sont si inquiets Ă  propos de l'apparence d'Edward qu'ils tentent de tenir secrĂštes les images de Depp en costume jusqu'Ă  la sortie du film[29]. Les projections tests du film sont encourageantes et Joe Roth, le prĂ©sident de 20th Century Fox, envisage d'assurer sa promotion Ă  l'Ă©chelle de celle d'un blockbuster avant d'y renoncer, pour que le film trouve sa propre place et ne soit pas sorti de son univers si particulier[40]. AprĂšs une sortie limitĂ©e dans deux salles le 7 dĂ©cembre 1990, le film sort aux États-Unis le 14 dĂ©cembre 1990 dans 1 023 salles et rapporte 6 325 249 $ pour son premier week-end d'exploitation[41]. Il rapporte dans le monde entier 86 024 005 $, dont 56 362 352 $ aux États-Unis[41]. Il se classe ainsi au 18e rang du box-office mondial des films sortis en 1990[42] et est largement bĂ©nĂ©ficiaire comparativement Ă  son budget de 20 000 000 $. En France, il rĂ©alise 618 261 entrĂ©es[43]. Pays ou rĂ©gion Box-office Date d'arrĂȘt du box-office Nombre de semaines États-Unis 56 362 352 $ 10 fĂ©vrier 1991 10 France 618 261 entrĂ©es - - Total mondial 86 024 005 $ - - Accueil critique Le film reçoit un accueil critique trĂšs positif. Il recueille 91 % de critiques favorables, avec un score moyen de 7,7⁄10 sur la base de 55 critiques collectĂ©es, sur le site Rotten Tomatoes[44]. Sur le site Metacritic, il obtient un score de 74⁄100, sur la base de 19 critiques collectĂ©es[45]. En 2008, le magazine Empire le classe Ă  la 66e place dans sa liste des 500 meilleurs films de tous les temps[46]. Les Cahiers du cinĂ©ma le classent au 7e rang de leur liste des meilleurs films de 1991[47]. Parmi les critiques positives, Owen Gleibermen, d’Entertainment Weekly, donne au film la note de A-, affirmant qu'il s'agit du film le plus sincĂšre » de Tim Burton, rehaussĂ© par l' adorable musique de conte de fĂ©es » de Danny Elfman, et que le personnage d'Edward est sa rĂ©ussite la plus pure ». Il regrette nĂ©anmoins certaines faiblesses dans la narration[48]. Pour Janet Maslin, du New York Times, Burton se rĂ©vĂšle ĂȘtre d'une inventivitĂ© impressionnante » et le film, visuellement obsĂ©dant, est le conte d'une gentillesse incomprise et d'une crĂ©ativitĂ© Ă©touffĂ©e, du pouvoir qu'a la civilisation de corrompre l'innocence, d'une belle insouciante et d'une bĂȘte au grand cƓur »[49]. Desson Howe, du Washington Post, estime que l'interprĂ©tation de Johnny Depp est parfaite, que Burton a construit un monde surrĂ©aliste et amusant, et que, si la fin peut laisser insatisfait, il y a trop Ă  apprĂ©cier dans le film pour que cela le gĂąche[50]. Jo Berry, du magazine Empire, Ă©voque une fable moderne qui rĂ©ussit admirablement en tant que comĂ©die tranchante et histoire d'amour douloureusement triste », servie par des dĂ©cors imaginatifs », une histoire fascinante » et de brillantes interprĂ©tations, souvent Ă  contre-emploi, notamment celle de Depp[51]. Richard Corliss, du Time, trouve qu'il s'agit d'une comĂ©die pleine d'esprit » qui se termine de façon poignante et d'une des fables les plus lumineuses et douce-amĂšres » qu'il ait vues[52]. Et pour Peter Travers, de Rolling Stone, il s'agit du film fantastique le plus comique, romantique et lancinant » Ă  la fois, bĂ©nĂ©ficiant d'une interprĂ©tation formidable » de Depp ; le film comporte quelques scĂšnes maladroites » ou trop chargĂ©es » et n'est donc pas parfait » mais est quelque chose de mieux de la pure magie »[53]. Du cĂŽtĂ© des critiques nĂ©gatives, Roger Ebert, du Chicago Sun-Times, donne au film 2 Ă©toiles sur 4, affirmant que l'histoire et les personnages ne sont pas Ă  la hauteur du talent visuel de Burton et que la fin est si faible qu'elle en est dĂ©primante »[54]. Mick La Salle, du San Francisco Chronicle, estime que le film n'est pas engagĂ© Ă©motionnellement » mais, au contraire, suffisant et miĂšvre »[55]. Et Jonathan Rosenbaum, du Chicago Reader, trouve que le film ne convainc jamais pleinement » malgrĂ© son originalitĂ© et les dĂ©cors saisissants » et que l'interprĂ©tation de Depp n'est pas Ă  la hauteur de celles des interprĂštes principaux des prĂ©cĂ©dents films de Burton[56]. En France, Iannis Katsahnias, des Cahiers du cinĂ©ma, Ă©voque une rĂ©ussite absolue », un conte de fĂ©es magique, symphonie mĂ©lancolique en quatre couleurs pastels » portĂ© par ses principaux interprĂštes Depp sublime », Dianne Wiest absolument gĂ©niale » et Winona Ryder merveilleuse d’ambiguĂŻtĂ© ». Il met en avant la mise en abyme du conte essayant de crĂ©er une illusion narrative tout en rĂ©duisant le scĂ©nario au strict minimum, visant la perte du spectateur, l'Ă©vanouissement de la logique et de la vraisemblance par l'accumulation des dĂ©tails »[57]. Les rĂ©dacteurs de La Revue du cinĂ©ma, dans sa rĂ©trospective annuelle, estiment que le film est une belle rĂ©ussite sur le plan de l'imagerie, que son ton est Ă  la fois satirique, romantique et visionnaire » et qu'il est troublant par sa capacitĂ© Ă  confĂ©rer une ferveur, une souffrance et une folie proprement humaines Ă  des personnages issus des univers les plus dĂ©libĂ©rĂ©ment factices »[58]. Pour FrĂ©dĂ©ric Strauss, de TĂ©lĂ©rama, il s'agit du plus beau film » de Burton, qui donne toute la mesure de son goĂ»t du merveilleux », oĂč il rĂ©alise pleinement son ambition de raconter une histoire par le jeu des couleurs » et traite brillamment de la tolĂ©rance et de la peur de l'autre »[59]. Thomas Bourguignon, de Positif, est plus nuancĂ©, affirmant que cette tentative d'aborder Ă  la fois le conte de fĂ©es et le conte philosophique, critique corrosive du conformisme amĂ©ricain » est une satire souvent drĂŽle dans sa mise en scĂšne » mais reste assez superficielle et convenue dans ses thĂšmes » et que l'aspect sentimental du conte de fĂ©es ne se prĂȘte pas toujours Ă  la distanciation ironique du conte voltairien » mais constitue pourtant une tentative aboutie de modernisation du conte, oĂč l'aveuglante naĂŻvetĂ© de l'histoire recouvre un vaste champ symbolique, Ă©motionnel et poĂ©tique »[60]. Distinctions Le film a Ă©tĂ© rĂ©compensĂ© par le prix Hugo, le Saturn Award du meilleur film fantastique et le BAFTA Award des meilleurs dĂ©cors. Il a reçu trois autres nominations aux BAFTA Awards, ainsi qu'une nomination pour l'Oscar des meilleurs maquillages et coiffures, et Johnny Depp a Ă©tĂ© nommĂ© pour le Golden Globe du meilleur acteur dans un film musical ou une comĂ©die. Il fait partie de la liste du BFI des 50 films Ă  voir avant d'avoir 14 ans Ă©tablie en 2005 par le British Film Institute[61]. RĂ©compenses AnnĂ©e CĂ©rĂ©monie ou rĂ©compense Prix LaurĂ©ates 1991 Prix Hugo[62] Meilleur film 1992 BAFTA Awards[63] Meilleurs dĂ©cors Bo Welch Saturn Awards Meilleur film fantastique Prix Sant Jordi du cinĂ©ma Meilleur film Ă©tranger Meilleure actrice Ă©trangĂšre Winona Ryder Nominations AnnĂ©e CĂ©rĂ©monie ou rĂ©compense Prix NommĂ©es 1991 Oscars du cinĂ©ma[65] Meilleur maquillage Ve Neill et Stan Winston Golden Globes[66] Meilleur acteur dans un film musical ou une comĂ©die Johnny Depp NSFC Awards Meilleure actrice dans un second rĂŽle Dianne Wiest 1992 British Academy Film and Television Arts Awards[63] Meilleurs costumes Colleen Atwood Meilleurs maquillages et coiffures Ve Neill Meilleurs effets visuels Stan Winston Saturn Awards Meilleure actrice Winona Ryder Meilleure musique Danny Elfman Meilleurs costumes Colleen Atwood Meilleur acteur dans un second rĂŽle Alan Arkin Meilleure actrice dans un second rĂŽle Dianne Wiest Grammy Awards Meilleure bande originale Danny Elfman Analyse Un chĂąteau d'aspect gothique. Selon Tim Burton, les thĂšmes principaux du film sont l'isolement et la dĂ©couverte de soi. Les ciseaux symbolisent pour lui le cĂŽtĂ© Ă  la fois destructeur et crĂ©atif d'Edward[67]. Le chĂąteau gothique est un dĂ©cor que Burton associe Ă  la solitude mais qui est aussi une rĂ©action Ă  la banlieue rĂ©sidentielle[68]. Il Ă©voque cette banlieue comme un endroit oĂč il n'y a ni histoire, ni culture, ni passion pour quoi que ce soit. Les choix qui y sont offerts sont de se conformer Ă  la norme et ainsi de sacrifier une partie de sa personnalitĂ©, ou bien de dĂ©velopper une vie intĂ©rieure trĂšs riche qui fait se sentir diffĂ©rent[69]. Burton affirme toutefois que ce n'est pas un mauvais endroit. C'est un endroit bizarre. J'ai essayĂ© de maintenir un Ă©quilibre dĂ©licat en le rendant amusant et Ă©trange sans porter de jugement catĂ©gorique »[30]. La fin du film, oĂč une foule en colĂšre poursuit la crĂ©ature » jusqu'au chĂąteau, trouve son inspiration principale dans le point culminant du film Frankenstein 1931, oĂč figure une scĂšne similaire[68]. L'Ă©poque Ă  laquelle se dĂ©roule l'histoire est volontairement laissĂ©e indĂ©finie mĂȘme si elle rappelle les annĂ©es 1950. Le film prĂ©sente une structure semblable Ă  un conte de fĂ©es avec un prologue et un Ă©pilogue oĂč la grand-mĂšre prĂ©sente et conclut l'histoire[70]. Thomas Bourguignon, de Positif, voit le film comme un conte de fĂ©es moderne oĂč le hĂ©ros doit sortir de son isolement Ă  travers un parcours initiatique afin d'opĂ©rer sa mĂ©tamorphose le costume d'Edward pouvant ĂȘtre comparĂ© Ă  la chrysalide d'un papillon[60]. Peg y joue le rĂŽle de la gentille fĂ©e qui tente d'aider Edward Ă  trouver sa place au sein des hommes, avec pour toute baguette magique un simple pinceau de cosmĂ©tique », Kim celui de la belle princesse Ă  conquĂ©rir », et les amies de Peg ceux des mĂ©chantes sorciĂšres dont les rĂ©unions tĂ©lĂ©phoniques semblent tisser une toile de malĂ©fices ». Mais, contrairement au conte de fĂ©es classique, Edward ne rĂ©ussit pas sa mĂ©tamorphose. Il semble d'abord s'intĂ©grer Ă  travers son art, passant du travail sur les vĂ©gĂ©taux Ă  celui sur les animaux puis les humains avant d'ĂȘtre rejetĂ© et de travailler le minĂ©ral, la glace, symbole de puretĂ© mais aussi d'immobilitĂ© ». Il rate aussi son initiation sexuelle et crĂ©e au lieu de procrĂ©er, fĂ©condant ainsi les esprits plutĂŽt que les corps » en apportant la beautĂ© et la puretĂ© qui sont Ă  mĂȘme de crĂ©er un monde nouveau ». Sa fonction n'est pas de s'intĂ©grer au monde mais de rester Ă  l'Ă©cart, la dĂ©couverte de soi Ă©tant ici celle d'une vocation artistique[60]. Selon Antoine de Baecque, l'angoisse urbaine » moderne est vue sous l'angle inĂ©dit du conte de fĂ©es et les paysans du XVIIe siĂšcle prennent pour l'occasion l'apparence de banlieusards amĂ©ricains. Ceux-ci tentent de conformer Edward Ă  leur norme et le traitent par l'intolĂ©rance quand ils s'aperçoivent de leur Ă©chec[71]. Pour Alexandre Tylski, dans la revue en ligne Cadrage, le film traite avant tout de la juxtaposition entre le conformisme et le fantasque », la rencontre entre les habitants d'une banlieue rĂ©sidentielle conventionnelle et Edward, jeune homme crĂ©atif mais coupĂ© du monde par les ciseaux qui lui tiennent lieu de mains[72]. L'opposition entre ces deux univers est mise en valeur dĂšs le dĂ©but du film Ă  travers le contraste entre le chĂąteau gothique et expressionniste oĂč vit Edward et le quartier rĂ©sidentiel situĂ© en contrebas oĂč toutes les maisons se ressemblent. Le grand trou dans le toit du chĂąteau est pour Tylski une allĂ©gorie du trou qu'Edward a dans le cƓur, ce dernier Ă©tant condamnĂ© Ă  vivre en reclus en raison de sa diffĂ©rence. Edward compense le manque qu'il ressent par une crĂ©ativitĂ© dĂ©bordante, sculptant les haies et la glace et crĂ©ant Ă  la fin du film une rĂ©alitĂ© qui vient se greffer sur le quotidien puisque les flocons qu'il crĂ©e en taillant la glace tombent en neige sur le quartier. Edward Ă©tant trĂšs peu loquace, Burton fait passer ses sentiments Ă  travers son regard. Ainsi, lorsque Edward est interrogĂ© sur un plateau de tĂ©lĂ©vision et qu'on lui demande s'il a une petite amie, il reste muet mais son regard, par un effet de miroir inĂ©dit », croise celui de Kim via l'Ă©cran de tĂ©lĂ©vision. Le regard, et avant tout celui de Burton sur ses personnages, est pour Tylski un autre thĂšme trĂšs important du film, et celui qu'il trouve le plus marquant est celui de l'inventeur au moment de sa mort, un regard horrifiĂ© soit par la conscience de sa mort soit par la conscience soudaine d'avoir créé un ĂȘtre inachevĂ© »[72]. Pour Bourguignon, la satire du conformisme est visible Ă  travers les personnages stĂ©rĂ©otypĂ©s. À l'instar du travail Ă  la chaĂźne qu'accomplissent dans le manoir des machines aux formes humaines, chaque individu semble programmĂ©, sa place attribuĂ©e, sa fonction dĂ©terminĂ©e dans le processus social ». Seule Kim parvient Ă  y Ă©chapper grĂące au pouvoir libĂ©rateur de l'amour, seul capable de nous rendre unique »[60]. Influence culturelle Edward aux mains d'argent reprĂ©sentĂ© en cosplay. Tim Burton considĂšre le film comme son Ɠuvre la plus personnelle[73] et s'affirme avec ce film comme la quintessence du rĂ©alisateur gothique », saisissant la sensibilitĂ© de la culture gothique aussi bien dans la forme que dans le fond et s'Ă©rigeant en dĂ©fenseur du mouvement contre les stĂ©rĂ©otypes nĂ©gatifs rĂ©pandus par les mĂ©dias[74]. Le film marque la premiĂšre collaboration entre le rĂ©alisateur et Johnny Depp et contribue Ă  lancer la carriĂšre de ce dernier[28]. En 2005, le chorĂ©graphe Matthew Bourne crĂ©e une adaptation du film avec l'aide de Caroline Thompson et Danny Elfman. Cette adaptation sous forme de danse contemporaine comporte uniquement de la danse et de la musique, sans chant ni dialogue, et est créée au Sadler's Wells Theatre de Londres avant de partir en tournĂ©e Ă  travers le monde[75],[76]. En 2010, le metteur en scĂšne Richard Crawford crĂ©e Ă  Brooklyn une piĂšce de théùtre basĂ©e sur le film[77]. Entre 2014 et 2015, une suite du film se dĂ©roulant plusieurs dĂ©cennies plus tard est publiĂ©e par IDW sous la forme d'une bande dessinĂ©e en dix numĂ©ros scĂ©narisĂ©e par Kate Leth avec des dessins de Drew Rausch[78]. La chanson Scissorhands The Last Snow du groupe de metal gothique Motionless in White, qui figure sur leur album Creatures 2010, rend hommage Ă  l'impact qu'a eu le film sur le mouvement gothique[79]. L'Ă©pisode Un cheveu dans la soupe The Barber de la cinquiĂšme saison de la sĂ©rie tĂ©lĂ©visĂ©e Seinfeld fait plusieurs rĂ©fĂ©rences au film[80], de mĂȘme qu'un Ă©pisode des Simpson intitulĂ© Homer aux mains d'argent Homer Scissorhands[81]. Une espĂšce d'arthropode Ă©teinte depuis la pĂ©riode du Cambrien et aux pinces rappelant les mains-ciseaux d'Edward a Ă©tĂ© nommĂ©e Kooteninchela deppi en hommage Ă  l'acteur Johnny Depp et Ă  son rĂŽle dans le film[82]. Éditions en vidĂ©o Sur le marchĂ© vidĂ©o, Edward aux mains d'argent est d'abord distribuĂ© en VHS quelques mois aprĂšs sa sortie au cinĂ©ma. Il sort en DVD le 5 septembre 2000 en rĂ©gion 1[83] et le 25 octobre 2000 en rĂ©gion 2. Cette version en DVD comprend les commentaires audio de Tim Burton et Danny Elfman et un court making-of du film. La version en disque Blu-ray sort le 9 octobre 2007 en rĂ©gion 1[83] et le 4 janvier 2008 en rĂ©gion 2. Elle ne comporte pas de bonus supplĂ©mentaires par rapport Ă  la version en DVD[85]. 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 » OCLC 494239726 — Document pĂ©dagogique Ă©ditĂ© dans le cadre du dispositif École et cinĂ©ma. Antoine de Baecque, Tim Burton, Paris, Cahiers du cinĂ©ma, 2007 ISBN 2866424751 Tim Burton et Mark Salisbury, Burton on Burton, Points, 2009 ISBN 978-2-7578-3154-0 Liens externes Ressources relatives Ă  l'audiovisuel Centre national du cinĂ©ma et de l'image animĂ©e CinĂ©-Ressources CinĂ©mathĂšque quĂ©bĂ©coise en AllMovie en American Film Institute it en Metacritic en Movie Review Query Engine de OFDb en Oscars du cinĂ©ma en Rotten Tomatoes mul The Movie Database Ressource relative aux beaux-arts en Museum of Modern Art Ressource relative Ă  la bande dessinĂ©e en Comic Vine
\n \n \n edward et les mains d argent
Fortdu succÚs de Batman (le plus gros dans l'histoire de la Warner), Tim Burton gagne définitivement la confiance des compagnies de production et peut se tourner vers des projets qui lui tiennent vraiment à coeur. C'est pourquoi il s'attaque avec la romanciÚre Caroline Thomson à l'écriture d'un scénario racontant l'histoire d'un personnage

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EDWARDAUX MAINS D'ARGENT Sortie le 03 avril 1991 ComĂ©die, Romance, Fantastique (1h45) De Tim Burton Avec Johnny Depp, Winona Ryder, Dianne Wiest Synopsis Edward est malheureux. Son inventeur n'a pu le terminer avant de mourir et le jeune homme se trouve affublĂ© de ciseaux et de lames d'acier en guise de mains. Cette projection sera suivie d’une discussion avec Bernard Andrieu, philosophe et professeur en Ă©pistĂ©mologie du corps et des Edward Scissorhands n'est pas un garçon ordinaire. CrĂ©ation d'un inventeur, il a reçu un cƓur pour aimer, un cerveau pour comprendre. Mais son concepteur est mort avant d'avoir pu terminer son Ɠuvre et Edward se retrouve avec des lames de mĂ©tal et des instruments tranchants en guise de Ă  la projection, nous Ă©changerons avec Bernard Andrieu, sur la question des hybrides faut-il en avoir peur ? Sont-ils des monstres ou un corps augmentĂ© ?Bernard Andrieu est philosophe, professeur en Staps Ă  l’UniversitĂ© de Paris, et directeur de l’URP 3625 I3SP Ă  l’Institut des sciences du sport-santĂ© de Paris. Il dĂ©veloppe des travaux sur les corps hybrides et la relation du corps vivant au corps vĂ©cu dans une Ă©cologie corporelle. Son dernier ouvrage publiĂ© est Sentir son corps vivant. Emersiologie 1 » aux Ă©ditions Vrin. En 2020, il est conseiller scientifique pour l'exposition Aux frontiĂšres de l'humain », exposition temporaire du MusĂ©e de l' 3 avril 2022 Ă  15 h Ă  l'auditorium Jean Rouch - DurĂ©e 2 h libre et gratuite dans la limite des places conseillĂ©e ouverture des rĂ©servations le 15 mars.Autour de l’évĂ©nement hmyiVxk.
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