Ausein du FBI, l'agent Malcolm Turner est passé maître dans l'art du déguisement : en quelques minutes, il peut se fabriquer un nouveau visage, une voix et un look pour infiltrer n'importe quel milieu. Après l'évasion d'un dangereux braqueur Malcolm et son équipier sont dépéchés dans une bourgade du Sud où le criminel est sensé rejoindre son ex-petite amie et complice présumée
Un poste de police. Un tête-à-tête, en garde à vue, entre un commissaire et son AVEC QUENTIN DUPIEUX AU POSTE! semble être un film sur la banalité, le quotidien. Ce commissariat dépeuplé, la nuit, dégage aussi un imaginaire très français. C’est d’ailleurs aussi votre premier vrai film français. Le quotidien, l’anodin, c’est un peu la note que je cherchais, et il y avait à l’origine du projet une grosse envie de France, effectivement. J’ai pu expérimenter des choses très intéressantes dans les quatre films que j’ai tournés aux États-Unis, mais quand j’ai dirigé Alain Chabat et Jonathan Lambert en français dans RÉALITÉ, je me suis rendu compte que j’étais bien plus à ma place pour maîtriser le langage et construire des personnages en profondeur. Je me suis senti plus efficace, plus capable, par le simple fait de parler dans ma langue et par la culture commune que je partage avec Chabat et Lambert. Mes films américains se sont faits un peu au détriment de ma plume. Creuser dans une langue que je comprends parfaitement, comme je le fais avec AU POSTE !, me permet d’avoir une palette plus étendue. C’est un peu comme si je découvrais les deux comédiens principaux, Grégoire Ludig et Benoît Poelvoorde, ont un jeu plutôt sobre. Même quand Grégoire Ludig regarde la main sortir du casier, son regard n’est pas hystérique, c’est presque nonchalant. Ça, c’est une autre note du film. Je voulais que Grégoire Ludig incarne une sorte de Monsieur Tout-le-monde. Je l’avais vu dans un film de Marion Vernoux, ET TA SŒUR, et j’avais été saisi par sa capacité à être réel. Il est très généreux, d’autant plus que dans AU POSTE!, il n’a pas forcément le rôle le plus excitant, celui qui a la bonne vanne au bon moment. Je voulais éviter de tomber dans l’empilage de sketchs. Avec Benoît comme avec Grégoire, dès que ça sonnait trop écrit, que ça semblait de la blague pour la blague, on enlevait des choses, on rendait ça plus quotidien, normal. La gamme de Benoît est phénoménale. Il est souvent employé pour la partie haute de cette gamme, quand il joue son personnage un peu gueulard. Mais il sait faire une infinité de film fait penser aux années 70, à travers les tons beiges, le choix des lieux, le genre du film aussi... Le film n’est pas un pastiche, ce n’est pas une relecture des seventies. C’est un magma de tout un tas de choses. Je cherche toujours à faire un objet qui soit un monde total. La direction artistique et les décors de ma femme Joan y sont également pour beaucoup ; tous ces choix visuels qui donnent au final ce look au film se font à était l’idée de départ du récit? J’avais une grosse envie de filmer du dialogue, de faire un film à texte, sans doute parce que j’étais légèrement frustré par mes films américains de ce point de vue-là. Or c’est de là que je viens, depuis mes courts-métrages et STEAK. Les personnages bavardent beaucoup dans mes films!Vos films américains sont davantage dans une sorte de plasticité presque un peu cartoon, alors qu’AU POSTE! est un vrai film à texte. C’est là où la banalité m’intéresse. C’est lié au réalisme, mais aussi au fait de redonner du corps à mes personnages à travers le texte. On remodelait le film en changeant une virgule ou en ajoutant trois lignes. Sur mes films américains, il y avait moins de nuances. Quand un comédien n’arrivait pas à donner ce que je voulais, c’était très compliqué de réécrire rapidement. AU POSTE! s’est fait dans une réécriture permanente. Trois mots en plus ou en moins changeaient toute la scène. J’ai eu envie que les personnages soient plus incarnés, humains, réels, avec des traits de caractère. Je pense que je viens d’ouvrir une nouvelle période de mon cinéma. Je la vois se blague entre aller-retour» plutôt que va-et- vient», c’est une chose qu’on ne peut imaginer que lorsqu’on a une parfaite connaissance de la langue française. Et c’est la même chose sur le sentiment du quotidien que dégagent ces moments où la femme de Grégoire Ludig s’endort à ses côtés, où la voisine ouvre la porte, où il fait semblant de fumer parce qu’il est seul. Oui, je crois que c’est inédit chez moi et ça va avec mon retour en France. Je vais forcément me mettre à parler de trucs que je connais. On n’est plus uniquement dans le fantasmagorique, où un mec mort peut revenir trois scènes plus tard. Dès que je commence à tourner en rond, très naturellement, sans même y penser, j’ai toujours envie d’injecter de nouveaux éléments. Sinon, je m’ennuie. Pendant longtemps, je m’amusais à rajouter à chaque nouveau film, un élément supplémentaire de la grammaire cinématographique. Aujourd’hui, je viens tout simplement d’injecter encore un nouvel élément le aussi votre premier film nocturne. J’ai longtemps été à l’aise à l’extérieur, avec ce grand ciel bleu de Californie et cette lumière pour laquelle j’avais une vraie fascination. J’ai eu envie de faire l’inverse. Et c’était un bonheur total de tout penser saisissez bien cette sensation de la nuit. C’est une nuit de bars encore ouverts mais quasi vides, des commissariats où la nuit semble tout figer dans le temps. En même temps, vu que votre cinéma est quand même lié à la rêverie, ça paraît presque logique que vous vous confrontiez à la nuit. Oui, il reste quelque chose du rêve, ça plane encore. Mais le but, c’est aussi d’être un peu moins seul dans mon monde de rêves. En travaillant davantage les personnages, en racontant un truc un peu plus ancré, je crois qu’on peut emmener les gens un peu plus loin. Quand on part du postulat d’un pneu qui roule tout seul comme dans RUBBER, le truc dingue est déjà posé. Après, il n’y a plus qu’à dérouler l’idée. Le poumon qui fume de Benoît, c’est un gag intégré à la réalité même, non à un truc entièrement réussissez à inventer de nouvelles figures à partir d’acteurs qu’on a vus dans plein de films. On n’a jamais vu Anaïs Demoustier comme ça par exemple, pour des questions capillaires, bien sûr, mais aussi pour son jeu. Le conditionnement se fait beaucoup par le scénario. Il contient toujours quelque chose qui permet au comédien de se projeter dans un ailleurs. C’est ce qu’ils viennent chercher chez moi, je crois et c’est ainsi que je les accueille. Anaïs, je l’avais vue dans un film d’Emmanuel Mouret, CAPRICE, et je l’ai trouvée formidable. Au départ, je projetais quelque chose de très réaliste dans son personnage et puis, au fil d’une discussion au café avec elle, je lui ai dit qu’elle était comme Zézette dans LE PÈRE NOËL EST UNE ORDURE, en imaginant quelque chose d’un peu inconséquent elle ouvre la porte, elle dit une connerie et elle ferme la n’y a jamais de moquerie ou de mépris envers les personnages. Vous parvenez à leur trouver une poétique propre. Je pense que c’est lié au fait que j’ai des envies de cinéma. Je me dis qu’un film doit faire un peu rêver, esthétiquement, émotionnellement. Ici, le décor fait rêver. Cette nuit, elle fait rêver. Et les personnages doivent aussi faire un peu rêver. Benoît, avec ce vieux holster, me fait un peu rêver, mais de manière douce, sans que ce soit trop voyant ou moustache ou cette coupe de cheveux, c’est aussi un vrai plaisir pour les comédiens. Absolument. Ce n’est pas un déguisement, c’est une envie de fabriquer quelque chose de singulier. J’ai envie que ces personnages existent en vrai. Et c’est la même chose pour les décors ou l’esthétique, de manière plus générale. Ici, tout compte, les meubles, les décors, les acteurs, alors que la comédie est souvent juste un lieu pour faire rire, mais de moins en moins pour faire réellement du cinéma. Sur un film comme TOOTSIE de Sidney Pollack, la direction artistique est dingue. C’est ça qui fait que je vibre je suis dans un puis, il y a l’alchimie entre les comédiens. Oui, il se passe vraiment quelque chose quand tous sont heureux d’être là. On le sent immédiatement quand ils ne sont pas heureux d’être ensemble. Alors on cache la misère avec du découpage, de la musique, mais au final, on a le sentiment bizarre de voir un truc faux car les gens ne s’aiment pas. Tant que je n’étais pas sûr que ça marche entre Grégoire et Benoît, je frôlais l’échec en permanence car aucun artifice n’aurait pu récupérer ça. Ils sont trop souvent ensemble. Mais tout s’est passé merveilleusement bien. Quand les acteurs sont heureux de travailler ensemble, cette sensation parvient au spectateur. C’est d’autant plus important dans un film où l’on reste un bon moment avec deux comédiens dans une seule pièce, dans un film doté d’une formule un peu bizarre une courte durée pour un long-métrage mais un rythme finalement assez faites de longues répétitions avec les comédiens avant le tournage ? Non. On a répété un peu le samedi avant le tournage, dans le décor, pour que les acteurs se rencontrent et s’approprient les lieux. En fait, nous avons trouvé la note le premier jour de tournage. On creusait les choses ensemble. L’erreur serait de robotiser des acteurs aussi puissants que Benoît et Grégoire, en leur demandant de respecter le texte à la y a peu de musique contrairement à vos autres films, en tout cas, elle se fait plus discrète. Et puis à la fin, il y a ce morceau orchestral presque un peu atone. C’est la première fois qu’il y a si peu de musique et surtout pas de musique électro. La musique du film, ce sont les voix, les dialogues. Ça aurait été un contresens de rajouter de la musique en fond. L’idée pour le morceau de fin, c’était de faire une musique française à la François de Roubaix. J’avais fait une liste d’instruments que je souhaitais faire entendre à David, le compositeur de la n’a d’ailleurs pas l’impression que les sons du commissariat soient très présents. Ils semblent présents et absents à la fois. On avait ajouté plein de sons de portes qui claquent, de téléphones qui sonnent, mais en fait, ils annulaient le film. On a alors retiré des choses, baissé d’autres. Ce relatif vide sonore auquel on a abouti faisait peur à plein de gens. Mais j’ai tenu bon. Il fallait que tout soit moindre des choses, quand on fait un film avec quelques personnages qui se parlent dans un même lieu, c’est que ce soit confortable. Si c’est anxiogène et moche, si la lumière est crue, alors c’est comme une prise d’otages pour les AVEC BENOÎT POELVOORDE Connaissiez-vous le travail de Quentin Dupieux avant qu’il vous propose AU POSTE !? Non, je n’avais vu que RUBBER, sans savoir que c’était de lui. En revanche, on s’était croisé chez un ami commun quand il était plus jeune mais on ne s’était jamais revu. J’ai tout de suite aimé le scénario que j’ai lu en étant constamment plié de rire. C’est un des scénarios les plus drôles et mieux écrits que j’ai pu lire. On est allé boire un verre et j’ai tout de suite compris que j’avais affaire à quelqu’un de très singulier. On était censé se voir une heure pour faire connaissance, se renifler le derrière, et finalement on a passé toute la soirée ensemble. J’étais venu avec une tête de cheval en plastique que j’avais trouvée dans un magasin de farces et attrapes. On s’est beaucoup amusé!C’est important pour vous de bien vous entendre avec un réalisateur? Pas nécessairement de bien s’entendre, mais au moins de savoir pourquoi on est là. En vieillissant, j’ai besoin de savoir ce que le réalisateur a en tête. Quentin sait exactement ce qu’il veut. Il est impressionnant de précision. Il travaille d’ailleurs sans combo soit l’écran de contrôle aujourd’hui utilisé sur presque tous les tournages, sans perdre une seconde, sans personne d’inutile sur le plateau. Il fait lui-même la lumière et le cadre, si bien que contrairement aux autres tournages, je n’ai quasiment jamais attendu entre les prises! On n’a fait que travailler, travailler, ce qui m’a beaucoup aviez-vous envisagé le personnage? Je ne prépare jamais les personnages. Si j’aime un projet, je viens complètement vierge, je suis très malléable. Avec Quentin, on n’a d’ailleurs jamais parlé du personnage. Ce n’est pas son genre. Rien de ce qu’il fait ne s’apparente à la façon tradi- tionnelle de faire du cinéma. On a simplement fait une lecture un après-midi avant le tournage avec Grégoire Ludig et Marc Fraize, de manière à poser les bases. Par contre, il exige de connaître son texte par cœur, ainsi que le texte de son partenaire, et ce, dès la répétition! C’est important car les dialo- gues fonctionnent sur du tac au tac, ça doit frotter constamment. Et puis, il y avait toujours le risque de faire certaines scènes en un seul plan, avec l’impos- sibilité de rattraper quoi que ce soit au montage si ça ne marchait pas. Donc on doit tout connaître sur le bout des doigts. Parfois, il y avait plus de dix pages de dialogues à apprendre. C’était au fond un peu comme au théâtre, alors que sur un film, générale- ment on peut dire une réplique, couper, reprendre, etc. Quentin déteste le cinéma où on découpe, où on fait un raccord dans l’axe, un plan serré, jeu est dans une sorte d’entre-deux étrange, ni haut en couleur comme dans certains films, ni taciturne ou dépressif comme dans d’autres, mais au milieu du gué. Cela me fait plaisir d’entendre ça ! Quentin m’a permis d’éviter que je me repose sur mes acquis. Il le fait parfois de manière un peu sèche d’ailleurs, il est direct, frontal ! Je suis orgueilleux comme tous les acteurs, et le premier jour, j’étais un peu déstabi- lisé. Mais nous avons fini par trouver nos marques. Pour rire, je lui disais j’espère que ça vaut la peine de s’enfermer pendant un mois dans la maison des communistes ». Visiblement, ça en valait la peine ! En tout cas, Quentin était très attentif à la mélodie des voix. Il y a un son qu’il voulait entendre et il m’a poussé à le trouver, en retranchant mes petites scories d’acteur. Il a souvent d’excellentes indications de jeu. La première séquence au téléphone, on l’a faite deux jours de suite, dès le début du tournage, car on ne trouvait pas tout à fait le bon y a quelque chose qui a changé sur ce film dans votre manière d’appréhender le jeu ? Je ne sais pas, mais en tout cas, j’y ai pris beaucoup de plaisir. Mais je crois qu’il ne faut pas commencer sa carrière avec un film de Quentin, car ensuite les autres tournages paraissent d’une len- teur et d’un gaspillage d’énergie incommensurables. Chez lui, toute l’énergie est concentrée sur le travail, c’est très enrichissant. Il est arrivé, par exemple, qu’on refasse une prise une trentaine de fois. Il faut être très résistant. Du matin au soir, on passait de Dupieux au pieu! Mais avec cette méthode, à la fin, on fait corps avec son personnage. En tant que comé- dien, on se débarrasse de tous les trucs sécurisants. Il nous demande de ne pas nous planquer derrière des vieux trucs d’ quoi par exemple ? Si par exemple on connaît mal son texte, on va prendre des temps qui ne servent à rien, ou alors on va forcer sur certains mots parce qu’on sait que ça rendra bien. Il perçoit tout de suite ces choses-là. Mais ça ne l’empêche pas d’être détendu. C’est quand même le seul réalisateur que je connaisse qui est venu sur le plateau avec son chien! Moi aussi je viens avec mon chien, mais un réalisateur norma- lement n’a pas le temps de s’occuper de son chien!C’était compliqué de jouer ce ton comique qui n’est pas tout à fait comique, mais qui doit quand même faire rire ? Ce n’était pas simple, en effet! Et comme on n’avait pas de combo, on ne savait pas toujours si ça allait marcher, une fois le film monté. Il n’y avait pas de scripte non plus, qui aurait pu nous dire ce qu’on avait tourné ou pas. Il y avait juste une jeune fille qui nous soufflait et nous faisait répéter le texte. Parfois, je ne savais plus si on avait vu telle partie ou pas, d’autant plus qu’à certains moments du film, on redit la même chose trois ou quatre fois, mais différemment. Et puis, on ne tournait jamais dans l’ordre. Mais c’était très excitant, ça nous obligeait à être constamment dans une mécanique de connaissiez Grégoire Ludig, votre partenaire ? Non, je ne l’avais jamais rencontré. C’est un comédien extraordinaire. La grande force de Quentin, c’est qu’il sait très bien s’entourer. Je crois qu’il faut vraiment être très bon acteur pour jouer avec Dupieux. On peut très vite perdre pied si on n’a pas les épaules solides. Je me souviens d’une scène où il y avait plusieurs figurants. Au fil des prises, on en voyait de moins en moins! Il les virait un à un, alors qu’ils ne parlaient même pas ! Mais visiblement, ils n’étaient pas assez bons. Il pouvait nous faire tenir sur quatre minutes sans couper dans un dialogue avec un autre acteur. Il faut avoir un peu de bouteille pour tenir la distance, surtout si on n’a jamais fait de théâtre, ce qui est mon et Grégoire Ludig vous êtes vite apprivoisés? Oui, on s’est entendu tout de suite. Il est très rieur et je le suis aussi. C’est bien simple, on riait tout le temps. On avait tous les deux à cœur d’être généreux avec l’autre. Et puis, jouer devant un type qui a une moustache pareille, ça aide! On riait tous les jours de cette moustache qu’il assumait avec AVEC GRÉGOIRE LUDIG Comment avez-vous rencontré Quentin Dupieux? Quentin m’a envoyé un message directement sur Twitter. C’était une prise de contact directe. Je trouve pas mal que les réseaux sociaux puissent aussi servir à ça. C’est un peu à l’image de Quentin, il va droit au but! Puis on s’est vu, on s’est plu, et j’ai lu le scénario qui m’a épaté. Tout s’est passé assez simplement. Je n’étais pas un grand connaisseur de son cinéma ou de sa musique mais j’avais vu RÉALITÉ et STEAK. Du coup, je ne suis pas arrivé avec des idées préconçues ou des automatismes censés le séduire. Quentin prend des acteurs qu’il aime et qui font sens avec les personnages qu’il écrit. La simplicité de Fugain, mon personnage, il l’a vue dans le rôle de Pierrick que j’ai joué dans ET TA SŒUR de Marion Vernoux. J’étais capable d’être normal et pas seulement de faire l’idiot avec une moustache. Je joue donc un mec normal, mais avec une moustache!On a justement beaucoup parlé de normalité et de quotidien avec Quentin Dupieux à propos de AU POSTE!... Il fallait être un peu l’œil du spectateur. L’idée était de jouer ce personnage de façon normale, sans jamais être dans le surjeu. En tout cas, c’est la direction que m’a donnée Quentin. J’aimais bien, à la lecture, le fait que les personnages soient tous hyper bien dessinés mais que finalement on ne sache pas grand-chose d’eux, qu’ils restent un peu flous. Fugain regarde des émissions avec des chevaux, sa femme dort à ses côtés, mais tout reste un peu mystérieux. Pour autant, on ne se pose pas trop de questions, ce ne sont pas des excentriques, on les suit dans leur normalité. C’est ce qui me plaisait faire une comédie avec un mec dimension était-elle déjà perceptible au scénario ? Oui. Ce qui était drôle dans le scénario, c’est ce décalage entre un mec qui va être interrogé dans une affaire criminelle et qui a l’air moins préoc- cupé par le fait d’être possiblement suspect que par la fermeture des restaurants, vu qu’il a très faim! Et en même temps, il est sous l’autorité de la police, alors il ne l’ouvre pas trop. Mais le personnage est tellement sympa et arrangeant que de toute façon, il ne penserait pas vraiment à l’ouvrir. Il est un peu naïf. Quand il fait remarquer au personnage joué par Benoît Poelvoorde que de la fumée sort de son ventre, la réponse du commissaire suffit à lui faire accepter cette le Palmashow, vous croquez les person- nages en poussant un peu le curseur vers l’excès, la caricature. Là, on a le sentiment qu’il fallait au contraire baisser ce curseur. Oui, il fallait apporter du rien », tout en habitant le personnage. Si on ne l’habite pas, il y a un risque que le spectateur s’ennuie rapidement. Et il était très important que mon personnage reste sympa. Après tout, c’est un Monsieur tout-le-monde, on doit être de son côté quand il essaie de cacher le corps ou quand il ment. Il est un peu comme Ned Flanders dans Les Simpson, le voisin sympa, qui a une moustache aussi d’ailleurs, avec le même côté flegmatique, un peu à l’ la lecture du scénario, aviez-vous des références de personnages ou d’acteurs en tête? Non, j’étais tellement plongé dans l’histoire que je me suis surtout imaginé ces deux gars. Le scénario est tellement éloigné de tout ce que le cinéma peut proposer que j’avais le sentiment d’être face à une sorte de pépite, un ovni. Avec Quentin, on a un peu cherché le personnage. Quentin m’a dit tu es un peu Magnum, tu as une chemise ouverte, t’es un peu sympa, un peu gentil, un peu profiteur aussi mais pas complètement non plus, tu es un vieux gars sympa, le voisin de palier qui peut oublier d’éteindre le gaz mais involontairement ». En tout cas je ne voulais pas qu’il fasse de blagues, ni le rendre drôle de façon artificielle. D’ailleurs, il tente une fois de faire une blague mais ça ne marche été facile pour vous de trouver le personnage ? Oui, c’est allé plutôt vite. On a fait une répétition avant, une petite matinée de rodage. Le rythme des répliques était très important. Il fal- lait que le rythme soit un peu soutenu, même si l’atmosphère reste un peu apathique. Tout a roulé assez vite. J’avais quand même des Rolls face à moi Benoît Poelvoorde, Marc Fraize, Philippe Duquesne. On était content de se retrouver le matin, on était bien ensemble, même s’il n’y avait pas de fenêtre ni de lumière. Et Quentin laisse libre cours aux acteurs et à la comédie. C’est quand même agréable de ne pas être coupé au bout de vingt secondes pour faire un autre a-t-il eu quelques moments d’improvisation ? Non, très peu, peut-être un ou deux mots ajoutés mais Quentin connaît tellement la musique de ses phrases qu’il n’y a rien besoin d’ajouter. Il n’est pas musicien pour rien. Il a toujours été direct mais bienveillant, sans jamais être arrogant ou préten- tieux. C’est simplement quelqu’un qui sait exacte- ment ce qu’il la première fois que vous travailliez avec Benoît Poelvoorde ? Non, je l’avais croisé sur LES ÉMOTIFS ANONYMES de Jean-Pierre Améris. À mon grand étonnement, il s’est souvenu de moi. On s’est mer- veilleusement bien entendu. Je suis fan de tout ce qu’il a fait, en particulier de C’EST ARRIVÉ PRÈS DE CHEZ VOUS et MONSIEUR y a un vrai goût pour les duos chez Quentin Dupieux. Vous-même fonctionnez sur un duo dans le Palmashow. On imagine bien que c’était un bonheur de former ce duo avec Benoît Poelvoorde, qui partage comme vous cette double culture cinématographique et télévisuelle. Oui, ce qui me plaît dans les duos, c’est l’ef- fet ping-pong. Je fais ce métier pour partager ce que je joue, ce que je vis. Sur le Palmashow, l’osmose que nous avons David Marsais et moi ne s’explique pas. Face à Benoît, c’est encore autre chose. Je voyais son œil qui pétillait et qui semblait me dire je serai à l’écoute, je vais te balancer une petite vanne pour que tu rebondisses encore mieux». C’est magnifique de jouer dans ces conditions. On sent que personne ne va tirer la couverture à l’autre. C’est l’essence même des duos. On sait que l’autre ne va pas nous emmerder, que ça va être zen». Parfois, ça tient à rien. Par exemple, quand Benoît doit sentir l’odeur de chair brûlée sur le briquet, il a eu un mouvement de recul et a eu cette sorte d’onomatopée inattendue Ouuuuuuuu !!! ». Comme je ne m’attendais pas à une telle réaction, j’ai éclaté de rire. Que ça me fasse rire, ça a détendu Benoît. Ça a été déclencheur d’une bonne humeur et d’une grande sérénité entre pensez que pour qu’un film comique soit réussi, il faut aussi que les acteurs s’amusent? Je crois, oui. Quand on s’amuse pour de vrai, qu’on ne fait pas de private joke » et qu’on n’essaie pas d’être drôle, ça se voit à l’image. On peut aimer ou pas, mais on ressent quand les acteurs ont pris du plaisir à faire faut une sincérité du comique. Oui, exactement. Ce qu’on retrouve jusque dans le personnage que joue Benoît d’ailleurs. Quant à Fugain, je l’ai aussi abordé avec beaucoup de sincérité, sans aucun surplomb. La force du per- sonnage de Fugain, c’est qu’il y croit jusqu’au bout. À la fin, quand on lui annonce qu’il jouait en fait dans une pièce de théâtre, il est hyper content. Moi, je serais parti immédiatement en les traitant de grands malades! Mais pas Fugain. Sa grande qua- lité, c’est son premier degré. C’est moustache man », ce n’est pas un guerrier, il ne râle avec une moustache influe-t-il sur le jeu? Oui, complètement. Une moustache raconte tellement un homme. Elle est bien fournie, on dirait une fausse, le genre qu’on pose avec un velcro. Mais en fait non, c’est une vraie moustache, avec laquelle j’ai vécu pendant deux mois, au grand plai- sir de ma copine! Ça aide parce qu’une moustache, c’est comme un chapeau, un costume, ça donne une autre contenance. Tous les matins, au maquillage, je voyais cette gueule dans le miroir, les cheveux en arrière et la moustache au-dessus des lèvres. Ça suf- fisait à poser le personnage, inutile d’en rajouter des tonnes. Un regard, un clignement d’œil, avec ou sans moustache, ça change tout! C’était assez cool d’avoir une moustache en fait. Dans les sketchs avec David Marsais on se fait souvent une moustache, mais pour de faux. Une fois le sketch terminé, on l’enlève. Là, je vivais dans le corps de Fugain en qui est très réussi dans le film, c’est qu’il pourrait n’être qu’un objet un peu décalé et absurde, mais il est plus que ça, on est vraiment dans du cinéma poétique, dans une rêverie. Est-ce que vous le sentiez pendant le tournage? Oui. Rien que le fait d’être plongé dans ce commissariat imaginé, pendant trois semaines, on avait l’impression d’être sur une autre planète, sans compter les rêves dans les rêves, les illustrations, les flashbacks qui n’en sont pas vraiment. Et puis, il y a aussi ce que raconte le film. Ce sont des personnages qui doivent faire avec le temps. Le personnage de Poelvoorde passera le temps qu’il faudra pour résoudre son enquête. Fugain, lui, attend. On est dans une temporalité qui flotte. On ne sait jamais vraiment où on est. À Paris? Ailleurs? En 2018? En 1980? Il y a un flou volontaire que j’aime bien et qui m’a forcément influencé dans le recueillis par Jean-Sébastien Chauvin

Estce qu'on accepte en effet, d'entrer dans le moule, qu'on nous avait imposé, depuis les années 50, d'une agriculture sensée devenir stristement industrielle, et continuer à aller droit dans le mur, ou bien est ce qu'on accepte l'idée selon laquelle il existerait une autre agriculture, qui au delà de n'être qu'une simple idée de bobos de gauche, bien sûr, (ha, la sale

SynopsisAvisBande-annonceCastingAnnée de production 1980Pays France Genre Théâtre Durée 85 min. Synopsis Cette pièce a été créée en octobre 1979 au Théâtre du Splendid, puis jouée au théâtre de la Gaîté-Montparnasse où elle fut enregistrée pour la télévision. Josette, une jeune clocharde, débarque, avec un Caddie en guise de bagages, à la permanence de l'association détresse-amitié». Quelques minutes plus tard, c'est au tour de Félix, son amant éconduit, de surgir tel une furie dans le local. Affublé d'un déguisement de Père Noël, le gaillard a juré d'étrangler Zézette avant les douze coups de minuit ! Tandis que la sage Thérèse s'évertue à raisonner les deux tourtereaux, Mr Preskovitch, le voisin, propose une dégustation de dubiccu», ces chocolats du pays roulés sous les aisselles» ! Après s'être débarrassé de cet encombrant visiteur, Pierre accepte, contraint et forcé, de recevoir Katia, un travesti suicidaire L'avis de Télépoche Irrésistible de bout en bout, cette farce culte délirante contribua à révéler le talent des comédiens de la troupe du Splendid Bande-annonce Vous regardez Le Père Noël est une ordure. Votre bande-annonce démarrera dans quelques secondes. Casting de Le Père Noël est une ordure Acteurs et actricesBruno MoynotMonsieur PreskovitchRéalisateur
CetteÉpingle a été découverte par Zool Tshirts. Découvrez vos propres Épingles sur Pinterest et enregistrez-les. Une soirée sérieux-décalé de Fox Camp, en partenariat avec Filament Collectif, les Sheds et le Créa. Zézette, Pierre ou Thérèse, à toi de décider à qui tu veux ressembler ! Déguisement-accoutrement foutraque bienvenu et encouragé ! Folk pop rock & schlager music + surprises plus d’infos à venir Les groupes Peeled Cubes Indie rock / FREmpilement à l’équilibre bluffant, de cubes mis à nu, comme ce célèbre jeu de construction, ces 4 êtres hautement sensibles tricotent, détricotent et co-inventent un monde intense et envoûtant. De Philippe chanteur/acteur/photographe, Fred guitariste/ancien gymnaste champion/ex-mister Alsace, John pianiste/directeur d’école de musique/musicologue aussi, tout comme son comparse précédent et Neil batteur franco-canadien, de ce quatuor émerge un Rock planant, atmosphérique, intense, parfois sombre, enivrant, dans lequel on ressent les influences de Kings of Leon, Snow Patrol, Placebo ou volutes de volutes qui jaillissent graduellement, dans une élévation à l’encontre de la gravitation, happés par une dimension dont vous ne connaissez même pas l’existence. Où sommes-nous ? Ailleurs... Au-delà de la douceur enveloppante et de l’intensité dramatique de leurs mélodies, les musiques de PEELED CUBES révèlent tant de sensations... Vous êtes oniriquement tsunamisés d’émotions. Celles qui font respirer vos poumons autrement … et accélérer votre cœur…ailleurs.+ Buschläufer Rock / DEBuschläufer pousse le rock alternatif avec du feeling, du punk et du bang dans de nouvelles sphères. Il nous ouvre de nouveaux mondes et se défend d'une manière rafraîchissante et non conventionnelle contre le bourdon radiophonique fade - l'auditeur consentant est envoyé dans un voyage élodique et lyrique, parfois fort et brutal, parfois calme et soul. Rythme endiablé et charisme, dans une formation compacte et classiquement réduite, tout cela s'accorde à merveille !Après le premier album Kopfgespenst en 2017 et le single Weltuntergang, c'est au tour du single MTTLFNGR de suivre. Le deuxième album Bad in der Menge est en cours de vestes de soirée côtoient les pagnes et les cartouchières, les flûtes à bec. Mais arrêtez ! Qu'est-ce que c'est qu'une flûte Ney ?+ The Wooden Wolf Folk / FRDigne héritier d'Elliott Smith ou encore de Bon Iver, The Wooden Wolf possède en plus d'un sens raffiné des ambiances troubles, une voix amochée et puissante propulsant ses chansons vers des sommets inexplorés.+ Les animations Collecte solidaire Mais parce que c’est pas Noël pareil pour tout le monde, on collecte jouets et livres pour enfants, en bon état, afin qu’ils soient redistribués via le réseau associatif caritatif local.détails des modalités à venir upcycling solidarité enfants ... Les infos pratiques Ouverture des portes 19hDébut des concerts 19h30Petite restauration sur place. Le pass sanitaire est nécessaire. LePère-Noël est une ordure. Tony Piscopo. Théâtre, humour . w Samedi 6 avril (SHV) Opéra et opérette. w Dimanche 28 avril (SHV) w Mardi 19 mars (SHV) Orchestre Symphonique de Thionville
Le deal à ne pas rater Cartes Pokémon Japon le display Pokémon Go de retour en stock sur ... Voir le deal SPLENDID FANS CLUB Le Splendid Splendid Mania +2BernardNathalie6 participantsAuteurMessageNathalieLes Bronzés 3 - Amis pour la vie Nombre de messages 1526Age 34Localisation à Arras avec BernardDate d'inscription 05/11/2005Sujet le père noel est une ordure Dim 27 Nov - 2037 mardi sur la 1 il y aura le père noel à 20h50voilou BernardModérateur Nombre de messages 1220Age 36Localisation Case d'inscription 28/06/2005Sujet Re le père noel est une ordure Jeu 1 Déc - 2159 Ah non ! non, non, non, non, non ! on avait fini d'dîner, et ces messieurs dame allaient partir !Non, en fait c'est mardi-ci.. sur la 2. Non ? à revérifier.. et à reconfirmer ! NathalieLes Bronzés 3 - Amis pour la vie Nombre de messages 1526Age 34Localisation à Arras avec BernardDate d'inscription 05/11/2005Sujet Re le père noel est une ordure Ven 2 Déc - 2228 oui tu as raison bernard sur la 1 il y a une époque formidableje vous présente toutes mes confuses BernardModérateur Nombre de messages 1220Age 36Localisation Case d'inscription 28/06/2005Sujet Re le père noel est une ordure Sam 3 Déc - 1441 Vos confuses, mais ! lol !comment fais-tu c'la ? l'effet là, de "je vous présente toutes mes confuses" qui bouge ??? PopeyeModérateurNombre de messages 930Date d'inscription 07/06/2005Sujet Re le père noel est une ordure Sam 3 Déc - 1803 tout simplement en mettant ton texte entre Code les balises [scroll] et [/scroll] bouton 'Défiler' marieannechazelLes Bronzés 3 - Amis pour la vie Nombre de messages 270Age 30Localisation travaille dans une créperie à Val d'isèreDate d'inscription 24/03/2006Sujet Re le père noel est une ordure Sam 22 Juil - 1703 Ce soir la piece du père noel sur France 2 à 22h55 BayodzLes Bronzés 3 - Amis pour la vie Nombre de messages 113Age 38Localisation le pays des ch'ti mis!Date d'inscription 26/03/2007Sujet Re le père noel est une ordure Mar 27 Mar - 1445 Moi je n'avais jamais vu la pièce de théâtre d'origine, et j'ai été surprise de la fin c'est pas du tout le même! Je savais pas que Thérèse et Félix allaient peut-être se mettre ensemble, ni que Katia était en fait l'ex de Thérèse! C'est marrant aussi, vu comme ça! Jean-Claude DussLes Bronzés 3 - Amis pour la vie Nombre de messages 150Age 44Localisation Au States car je suis bilingueDate d'inscription 09/08/2006Sujet Re le père noel est une ordure Sam 31 Mar - 229 La fin de la pièce est trés différente du film NathalieLes Bronzés 3 - Amis pour la vie Nombre de messages 1526Age 34Localisation à Arras avec BernardDate d'inscription 05/11/2005Sujet Re le père noel est une ordure Sam 31 Mar - 1114 ah oui tu l'as dis jessie BayodzLes Bronzés 3 - Amis pour la vie Nombre de messages 113Age 38Localisation le pays des ch'ti mis!Date d'inscription 26/03/2007Sujet Re le père noel est une ordure Lun 18 Juin - 1547 J'ai quand même préféré la fin du film c'est plus marrant... PopeyeModérateurNombre de messages 930Date d'inscription 07/06/2005Sujet Re le père noel est une ordure Lun 18 Juin - 1651 Mouais... Je préfère la pièce, car ils chargent le trait à fond, mais ça passe, alors qu'au cinéma, la dernière demi-heure est un peu longue à mon goût, et c'est un peu "trop" pour le coup. BayodzLes Bronzés 3 - Amis pour la vie Nombre de messages 113Age 38Localisation le pays des ch'ti mis!Date d'inscription 26/03/2007Sujet Re le père noel est une ordure Lun 18 Juin - 1701 Ben moi j'ai trouvé que la fin de la pièce était longue, au contraire... M'enfin, chacun son point de vue, quoi! Contenu sponsoriséSujet Re le père noel est une ordure le père noel est une ordure Page 1 sur 1 Sujets similaires» Question à propos du Père Noël» joyeux noël Félix!» Le Père Noël est une ordure [1982]» Pleins feux sur.. Le père Noël est une ordure» Livre sur "Le Père Noël est une Ordure"Permission de ce forumVous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forumSPLENDID FANS CLUB Le Splendid Splendid ManiaSauter vers
zezette dans le pere noel est une ordure deguisement
30résultats trouvés pour photo de zezette dans le pere noel est une ordure Sujets Rechercher dans Réponses Auteur Vues Derniers Messages les acteurs du splendid que je prefere du 1 au 6: Splendid Mania: 14: gigi: 1279: Mer 4 Jan - 22:10 pompon Le Père Noël est une ordure [1982] Cinéma / Theatre: 0: Nathalie Morin: 1734 : Mer 23 Fév - 16:26 Nathalie Morin Le Diable Il y a deux articles de cela, je te donnais rendez-vous pour te montrer mes cadeaux de Noël Hand made… Et dans l’article suivant, je te dévoilais ma participation au swap Le Père Noël est une ordure ». Et ça t’as même pas chatouillé aux entournures ! Je suis hyper déçue… Même pas une petite réflexion sur le fait que je sois vraiment naze comme Père Noël, pas une raillerie, pas un seul bouhhhhh, pas un seul jet de fruits pourris, pas une seule réclamation pour tromperie sur le teasing… J’irai même jusqu’à dire que j’ai eu des COMMANDES de string !!!! SI, SI, je te jure !!!! Il y en a qui ont osé m’en demander !!!! Comme je suis pas vraiment une ordure, je balancerais pas mais si tu veux savoir qui, va lire les com sous l’article précédent, je dis ça, je dis rien ;- Tu l’auras donc compris, dans cet article, je me rattrape, et on va parler des petits cadeaux que j’ai offert à mon entourage, enfin que le Père Noël a offert, mais que c’est moi qui les ai fait… Mais avant de passer aux choses sérieuses – hey, toi, au fond là, arrêtes de te marrer ! je peux très bien être sérieuse deux minutes quand il le faut ! – on va parler deux secondes de cette requête que j’ai trouvé dans mes outils canalblog… Nan, mais c’est quoi cette question de gros pervers ? Et comment cela se fesse, euh fait-ce que ça te fasse atterrir chez moi ?!!!! Va vraiment falloir que j’arrête soit de boire, soit de parler de boire, soit les deux… hic… A présent qu’on a crevé l’abcès, on va pouvoir s’y mettre sereinement. Pour débuter cette série, voici un coussin offert à ma grand-mère, fan absolue de chouettes comme beaucoup de nos grands-mères si je me souviens bien de vos com sous mon dernier cadeau chouettesque à Mamie. Housse de coussin patron maison en même temps, c’est pas très difficile, enfin, je crois…. J’ai délibérément choisit de faire les deux faces avec deux tissus différents c’est pas comme si j’avais pas eu assez de tissu pour que les deux faces soient pareilles, et j’ai bordé le tour du coussin avec un joli passepoil lavande. Pour l’intérieur, j’ai recyclé un vieux coussin du Suédois qui pourrissait dans une housse ultra moche. J’ai donc jeté ladite housse, lavé le coussin qui a légèrement rétréci ce con, et je l’ai remis dans sa nouvelle maison. A un moment, je crois bien qu’il m’a dit merci non, non, je n’ai pas bu ce soir…. Patron maison Fournitures tissus chouettes d’un stand au CSF dont je ne me souviens plus le nom, passepoil première étoile coloris lavande Motif Personnel, et pressions Kam. Ma grand-mère a eu l’air ravie. La chouette reste donc une valeur sûre 😉 A un moment donné de l’élaboration de ma liste de cadeaux, il a fallu que je trouve une idée pour ma petite soeur. Et comme je suis une fille bourrée d’imagination, ça a été le vide quasi intersidéral dans ma tête… Et puis au bout de quelques heures voire jours, l’idée d’une housse pour i-pad a commencé à germer dans mon esprit fertile. Je savais qu’elle s’était acheté un i-machin peu de temps avant et l’avait joyeusement montré à tout le monde sur FB. Etant une grosse quiche en truc électroniques/informatiques/tiques/tic/tac/toc… euh, pardon… Donc, je suis une grosse quiche, et donc je demande à mon chéri Hey, chéri ? C’est bien un i-pad que ma soeur elle s’est acheté, hein ? . Réponse de chéri » Euh, oui, je crois… . Voilà ! Joie, bonheur ! Le geek ultime me l’a a moitié confirmé, donc c’est sûr à 100% !!! Aller, je fonce !!! Yipikaï !!! Je saute sur mon ordi, je cherche le tuto de Charlot’, et là, impossible de le télécharger. Ça commence mal. J’appelle Charlot’ à l’aide, elle m’envoie le fichier par mail. Ouf je suis sauvée, yapluka 😉 Je sors mon Mitsi, je coupe, je couds dans la foulée. Je monte la fermeture éclair à l’envers, je dégaine le découd-vite, je recommence. Et finalement au bout de deux petites heures, j’en vois le bout, et je suis trop fière ! C’est la plus belle housse à i-truc que j’ai jamais vu de ma vie, la vie de ma mère ! Et en Liberty en plus, la classe Limite, j’aurai eu un i-bidule, je l’aurais gardée pour moi. Comme chaque année, j’attends avec impatience l’heure de l’ouverture des cadeaux autant pour savoir ce que mes Pères Noël auront pioché sur ma liste, autant pour voir la réaction de ceux a qui j’ai confectionné des cadeaux. Et là, je dois dire, que j’attendais beaucoup de cette pochette et de ma sista ! Eh bien, on peut dire que j’ai pas été déçue du voyage… A l’ouverture de son paquet, ma soeur reste dubitative… Il me semble donc que c’est le moment de lui expliquer que cette chose à fleurs roses est une supermégapochettedelamortquitue pour son i-pad, celui qu’elle s’est acheté il y a pas longtemps. Et c’est là qu’elle me dit »Ah, mais c’est pas un i-pad que j’ai acheté, mais un i-mac, c’est pas la même chose… . Je te laisse imaginer le choc… Là il y a un truc qui hurle dans ma tête Putain, et quand je pense que j’ai coupé mon Mitsi !!!!!!!!!!!!!!! . Je lui réponds donc, c’est pas grave t’as qu’à t’en acheter un . Fin de l’épisode. Et puis finalement, le sort n’a pas été vache. Ma sista étant résidente Londonnienne, son paquet cadeau contenait un mètre d’un magnifique Liberty ! L’honneur est sauf 😉 Patron tuto EPLN Fournitures liberty Mitsi from Liberty of London, passepoil première étoile Motif personnel, pression kam, fermeture éclair MT. Il me restait deux petits cadeaux bonus à faire. Un pour ma Maman que j’avais pas l’impression d’avoir assez gâté, et un autre pour ma soeur encore à qui je n’avais pas encore pu fêter l’anniversaire elle habite Londres, je te le rappelle. Comme j’avais des envies très pressantes de crochet, je me suis jetée sur mon chouette kit numéro 7 aka CK7 et je me suis lancée dans la chouette pointe en petit format. Une fois que tu as intégré le motif, t’en as à peine commencé un que tu as fini le deuxième, comme ça, sans t’en rendre compte. En une soirée, c’était plié. La raison du choix d’un petit format réside surtout dans le fait que j’avais commandé un kit XL multicolore. Mais ça m’a permis de rajouter des bordures contrastantes qui finalement me plaisent énormément. J’ai quand même eu un moment de solitude quand ma mère m’a demandé à quoi ça servait, et se l’est mis sur la tête genre foulard à mémé. Mais globalement, je crois que ça leur a plu. Pour ma part, ça m’a permis d’assouvir mon besoin de crochet à un moment T, et c’est déjà pas si mal. Donc, bilan de cette première partie du cadeau pas trop hard à réaliser, du cadeau qui a globalement été apprécié, et un demi ratage. Une bonne moyenne en somme. Next time, la deuxième partie de ces Mag-nifiques cadeaux home made vu que le titre de cet article stipule que c’est une première partie, tu devais bien te douter qu’il y aurait une suite. Attends-toi à du méga lourd, ou pas… Tschuss !

Ok bin tu as vu le père noel est une ordure ? bin attends toi a un pull fait par Zezette, mais avec tout mon amour Stephlen. J'aime Réponse utile! 24 novembre 2003 à 18h29 . En réponse à eden_1132525. Une copine de fa&c en avait acheté une là bas aussi mais c'etait pour participer a un rallye, il fallait etre déguisé en blanc. Stephlen. Lol cé ça une robe de rallye

dim, 19 décembre 2021 15h30 - 19h00 Le Petit Théâtre De Nivelle 320 Rue Paul Dutrieux, Nivelle, France Description La permanence téléphonique SOS amitié » est perturbée un soir de Noël par l’arrivée des personnages marginaux et farfelus qui provoquent des catastrophes en chaîne… C’est cela oui! » » ça rentre pas dans les cases… », Zezette épouse X », C’est fin, ça se mange sans fin », » Vous voulez que je me tue aussi? ». Pas de repos des zygomatiques avec Pierre, Zezette, Thérèse, Felix, Katia et M. Preskovich Retrouvez vos personnages préférés! Tarifs Plein 17 Euros Réduit 15 Euros Calendrier Des Événements vendredi, 17 décembre 2021 20h00 - 21h30 dimanche, 19 décembre 2021 15h30 - 17h00 dimanche, 19 décembre 2021 17h30 - 19h00 Site et vidéo 16déc. 2016 - Thérèse et Zézette avaient vu vrai : le Père Noël est une ordure. La preuve, on peut faire de somptueux cadeaux avec des épluchures. 16 déc. 2016 - Thérèse et Zézette avaient vu vrai : le Père Noël est une ordure. La preuve, on peut faire de somptueux cadeaux avec des épluchures. Confidentialité. Pinterest. Aujourd'hui. Explorer

28 janvier 2012 6 28 /01 /janvier /2012 0840 Quel plaisir cette semaine de voir une nouvelle avancée sur ce grand marquoir une nouvelle ligne voit le jour et ainsi le bloc 1 est fini, une petite vue d'ensemble je ne regrette vraiment pas mon choix de toile rose tendre et de mouline 814 car la toile rose adoucit beaucoup le 814, c'est une harmonie que je reprendrai plus tard. Je commence déjà à reflechir sur quel fil metallisé mon choix va se porter afin de réhausser les lettres du marquoir. Pour diverses raisons je n'utilise plus du tout les métalliques DMC je leur préfère et de loin les Brillo ou encore les Kreinik Pour le moment j'hesite encore entre ces 2 teintes soit un dore comme préconisé sur le modèle soit un rouge plus pétillant que le 814 et qui le mettrait ainsi bien en valeur Quel est votre avis mes chères copinettes?????????? je penche d'avantage pour le brillo doré mais..........ahhhhhhhhhh l'hésitation!!!!!! Je vous souhaite un très bon et agréable week end, je vous retrouve la semaine prochaine. Published by l'atelier des fées bien occupées - dans le grand marquoir d'Isa Vautier 17 janvier 2012 2 17 /01 /janvier /2012 1856 Le grand marquoir d'Isa Vautier 2 En cette fin de journée, mes chères copinettes, je viens vous présenter cet ouvrage que j'avais commencé l'an dernier et jamais repris depuis.........ben oui comme toujours les tentations , les projets divers et varies, les copinettes tentatrices qui vous proposent des sals auxquels il est juste impossible de dire NON et puis........... et puis le temps passe! Mais voila comme cette année j'ai de beaux projets à faire aboutir qui sont en attente depuis pas mal de temps voir 2 ou 3 ans pour certains...................... du coup j'en profite pour faire avancer ceux qui furent laissés un peu trop longtemps de cote hihihihi Samedi matin j'ai eu une envie terrible de ressortir mon joli marquoir d'Isabelle Vautier, oh il n'avait pas beaucoup avancé, vous pouvez voir où il en était sur cet article et ce soir.........................3 petite cases viennent s'ajouter à ma toile une petite vue d'ensemble J'ai choisi de ne faire les ornements des lettres en fil Brillo qu'à la fin, ce qui évitera qu'ils ne soient abîmés avec le tambour Je suis tres heureuse de l'avoir repris un peu et de toute façon il va ressortir bien souvent, au moins le week end parce que des projets en gestation il y en a quelques uns Mais voudriez vous les connaître??????? hum hum telle est la question Je vous souhaite une tres belles soirée mes chères amies et je vous retrouve tres vite peut être avec les projets 2012 si vous le voulez bien???? Hier fut une bonne journée car enfin l'inspectrice qui gère mon dossier professionnel d'aidante familiale fut contrainte et forcée de comprendre mon dossiers et donc je vais enfin recevoir mes salaires depuis septembre de façon rétroactive à la fin du mois. Ce fut tres long , tres fastidieux, épuisant moralement, mais aussi point de vue santé Jeudi il n'y aura pas de tricot'action je suis sous traitement avec anti inflammatoires en cure intensive de 2 mois ainsi que des anti douleurs et le dr m'a vivement déconseillé les mouvements répétés qui font travailler la zone cou/épaule afin de laisser cette zone le plus au repos et augmenter l'efficacité de mon traitement Je vous laisse avec ma petite fée qui s'apprête à rejoindre les bras de Morphée avec petit Cancan Published by l'atelier des fées bien occupées - dans le grand marquoir d'Isa Vautier 9 mars 2010 2 09 /03 /mars /2010 0728 Le grand marquoir d'Isa Vautier Lors de sa parution sur le site des editions de saxe ce marquoir m'avait tout de suite plu, mais j'avais fait le choix de ne pas le broder avant début 2010 car j'avais déjà fait le plein de grooooooooooooooooos ouvrages en ce début d'annee 2010 je m'étais dit que je finirai certains de mes grands modèles -mon casier de Bé -la brouette aux tournesols et sous peu, après le baptème de mon cher et tendre puis notre mariage ce sera au tour de MIDDY voici une petite avancée pour le mois de janvier toile légèrement rose tendre, fil dmc 814 de mon fameux cone, avec ce cone c'est clair que je peux en broder des modèles en 814 hihihihi je ne risque pas d'etre en panne pour le mois de février ça continue à bien avancer oui oui oui j'avoue, je me suis permis une liberté, étant donné que les grilles sont déjà parues et que par conséquent je n'aurai pas la moindre surprise quant à la suite de l'ouvrage et bien j'ai choisi de broder le grand marquoir de manière linéaire et non pas en carré de 9 cases. Pour finir une petite vue d'ensemble la suite ce sera pour la fin du mois, mais pour le moment je mets tout en suspend et cette semaine je brode le second pan de l'écharpe de baptème de mon chéri, la date approche à grand pas 3 avril et il faut que maman soit à l'aise coté délai pour coudre la doublure de satin le satin c'est beau , tout doux, je n'imaginai pas l'écharpe sans, mais alors qu'est ce que ça filoche!!!!!! En attendant je vous souhaite une très belle journee et je vous laisse avec cette photo, voici dans quel déguisement notre petite fée débarque dans le salon à 22h!!!!! elle prend soin de se deguiser dans sa chambre avant de venir , comme ça papa et maman rigolent et oublient que petite fée devrait etre dans son dodo bonnet de mere noel, lacets portés en echarpe et avec le caddie s'il vous plait, quand nous l'avons vu ainsi vetu, nous avons éclaté de rire, elle nous a tout de suite fait pensé à zezette epouse x dans le pere noel est une ordure franchement comment voulez vous rester serieux devant une telle scene ??????? Published by l'atelier des fées bien occupées - dans le grand marquoir d'Isa Vautier

2D2UJ.
  • q51wnwkthv.pages.dev/232
  • q51wnwkthv.pages.dev/68
  • q51wnwkthv.pages.dev/458
  • q51wnwkthv.pages.dev/439
  • q51wnwkthv.pages.dev/509
  • q51wnwkthv.pages.dev/349
  • q51wnwkthv.pages.dev/633
  • q51wnwkthv.pages.dev/331
  • q51wnwkthv.pages.dev/342
  • zezette dans le pere noel est une ordure deguisement